Chapitre 15

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PDV Adrien

Je suis assis sur le banc en train d'attendre mon père. Soudain une ombre se place devant moi. Je lève la tête et aperçois mon père. Je me lève pour le suivre à la voiture et marcher à côté de lui. Au moment où je suis debout il m'attrape et m'enferme dans un câlin. Franchement je me tends imperceptiblement dû à ce contact pour lequel je ne suis pas habitué de sa part. Puis je me relaxe et lui rends son câlin. On se sépare après un court moment. Il passe son bras au dessus de mes épaules, et nous retourne pour nous diriger vers la voiture. On commence à marcher, et il commence une discussion.

Gabriel : Alors, Adrien. Comment c'est passé ton après-midi ?

Adrien : Bien, mon après-midi c'est bien passé père.

Gabriel : Papa.

Adrien : Comment ?

Gabriel : Appelle-moi papa, Adrien. Père est trop formel.

Adrien : Mais c'est vous qui me l'aviez demandé.

Gabriel : Je sais mais j'ai changé d'avis mon fils. Je préférais que tu m'appelles papa mais si cela est compliqué pour toi j'attendrai volontiers le jour où tu pourras le faire.

Adrien : Oookkkaaayyy !!!

Gabriel : Bien alors raconte-moi ce que tu as fait depuis midi.

Adrien : (avec un sourire goguenard) Et bien je suis allé en cours de physique-chimie, je suis arrivé à peine à temps.

Gabriel : Oui, j'ai compris. D'ailleurs tu m'excuseras auprès de ta camarade veux tu !

Adrien : Oui je le ferais demain.

Gabriel : D'ailleurs en parlant de camarade, je croisé ta petite camarade brune qui est venue me voir en début d'année pour votre voyage en arrivant au parc. Elle est mignonne.

Adrien : Euh... T'as croisé Marinette ?

Gabriel : Oui, d'ailleurs elle est très polie cette jeune fille.

Adrien (tout rouge) : Oui. C'est d'ailleurs avec elle que je faisais l'expérience tout à l'heure.

Gabriel : Ok, et sinon après l'expérience qu'as-tu fais parce que je doute que cela vous ai pris 3h30.

Adrien : Oh, Madame Mendeleïev nous a annoncé que l'on avait le droit de sortir directement après. Donc je suis allé me poser au parc, j'ai lu un livre, me suis reposé un peu à l'ombre sous un arbre.

Gabriel : Donc tu as passé en somme une bonne après-midi ?

Adrien : Oui, plutôt calme et reposante dans l'ensemble, quand je n'ai pas à courir pour arriver à l'heure là où je dois être à cause d'une discussion qui c'est éternisé.

Gabriel : Oui, j'ai compris Adrien, je serai plus vigilant à l'avenir à tes contraintes horaires. (dit-il avec un fin sourire sur les lèvres et un regard amusé) Bien et si on allait faire un tour et manger un truc.

Au final on bifurque de notre trajectoire qui nous emmenait à la voiture. On se dirige vers un café et on passe l'après-midi tranquillement.

PDV Marinette :

(ATTENTION, je ne cautionne pas ce genre de comportement dans la vie réelle. Faites attention à vous. Protégez vos amis, et aidez les gens dans ce genre de situation. Portez vous bien)

On est jeudi matin, il est 8h. Les cours commencent dans une demi-heure. Je descends à la cuisine, passe voir tout mes employés pour leur dire bonjour avant de partir. Je sors quelques minutes plus tard en direction du lycée avec une avance particulièrement inhabituelle pour moi. En arrivant je croise quelques élèves que je salue avec un grand sourire, il me le rende avec une expression bien visible de choc certainement du a mon avance. Je rigole dans ma barbe et me dirige vers ma classe en silence et de bonne humeur. Je m'assoie à ma place et sort mon carnet à croquis. Quelques minutes plus tard Lila rentre dans la classe. Je le sais au bruit de ses talons sur le sol et aussi z la remarque cinglante qu'elle m'dresse :

Lila : Et bien voilà que la Miss je suis toujours presque en retard est en avance. Tu ne réponds plus ? As-tu enfin compris que j'étais meilleure que toi ? Tu devrais savoir que je ne suis pas la seule à le dire, après tout c'est Adrien et Chloé qui m'ont fait part en premier de leur mécontentement à ton égard. Il m'a dit hier que tu lui faisais pitié et qu'il ne restait en ta présence que parce qu'il ne voulait pas avoir ta mort sur la conscience.

Marinette : Arrête Lila. Laisse-moi tranquille, je sais que tu mens.

Lila : Es tu sûr ? Après tout tes anciens amis t'ont tourné le dos avec une facilité et une rapidité déconcertante. Si j'étais toi je me ferais une raison et je partirais. Voir même si tu veux bien me faire plaisir. Meurt.

Je refuse de l'écouter même si ses paroles amènent un doute en moi quand à la sincérité de mes amitiés. Je récupère mon sac sur le sol et sors mon casque, je le met et lance ma musique assez forte pour ne plus entendre Lila.

Lila (qui se met a crier lorsqu'elle se rend compte que j'ai mis un casque) : Eh, petite conne, tu m'écoute j'espère. OOOHHH, je te parle.

Elle s'avance vers moi, me retire mon casque des oreilles et me crie dessus.

Lila : Ne fais pas comme si tu ne m'entendais pas. Tu n'as pas le droit de me snober. Tu n'es que la fille de 2 boulangers et moi la fille de 2 grands diplomates. Tu me dois le respect. Qu'est ce qui te permet de te croire supérieur à moi, je t'ai pris la plus part de tes amis et les ai retourné contre toi sans le moindre effort.

Je me crispe et pose mes mains sur mes oreilles. Cependant je l'entends encore me crier dessus à travers mes mains.

Lila : T'as pas encore compris tout le monde pense que tu n'es qu'une petite merde seulement personne ne veut te le dire. Je ne fais que verbaliser les paroles des autres. Franchement si tu disparaissais tout le monde s'en porterais mieux. Si tu as compris mes propos jette-toi d'un pont.

Ses paroles me font mal. Je sens des larmes couler en abondance sur mes joues. Je range mes affaires à la hâte et me dirige en courant vers les toilettes, n'ayant aucune envie de croiser quelqu'un qui me reconnaitrais. Arrivée, je m'enferme dans une cabine, et pleures. Quelques secondes plus tard un saut d'eau glacé m'arrive dessus. Gelée, j'entends distinctement le rire de Lila puis la porte se fermer. Mes habits trempés je n'ai aucune envie de sortir. Seulement mon téléphone vibre à cet instant. Je le sors, et regarde. J'ai un message d'Adrien. Il me demande où je suis et si je veux qu'il m'attende devant le collège. Je lui réponds que j'arrive et le rejoins en classe. Je regarde Tikki, qui me rend un sourire contrit, je sors doucement des toilettes histoire d'être sur de ne pas croiser Lila. Je me dirige vers mon casier et récupère une tenue de rechange que je garde dedans. Je retourne dans les toilettes et me change en vitesse. N'ayant pas de deuxième paire de chaussures je renfile les mêmes. Je dépose ma tenue trempée au casier et vais rejoindre Adrien qui m'attend devant le collège, en chemin je réalise que je n'ai pas réarrangé mon maquillage. Je me stoppe mais trop tard Adrien m'a vu. Il se dirige vers moi en courant avec inquiétude.

Adrien : MARI !!! Est-ce que tu vas bien ? C'est quoi le problème ? Est-ce que je peux t'aider ? Qui t'as fais du mal ? Pourquoi as-tu pleuré ?

Mari : Tout va bien Adrien, ne t'inquiète pas, je me suis juste passé le visage à l'eau.

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 12 ⏰

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Marinette Dupain-Cheng est une WayneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant