Mariage Prédateur (+18) Partie 1

Chapitre 41. Délicieux (1)

Toute sa force a quitté son corps. Telle une poupée de coton, alourdie par l'eau, Leah s'effondre dans les bras d'Ishakan.

Ishakan la regarda et baissa la tête. "Choisi. Que veux-tu faire maintenant?" Il a demandé.

Un souffle chaud sortit dès qu'elle ouvrit la bouche. La clarté de son esprit la quitta morceau par morceau, à mesure que la fièvre augmentait. Ses pensées originales ont lentement disparu dans un abîme alors que sa raison était remplacée par un désir honnête.

Leah haussa les cils et cligna silencieusement des yeux. Sa main trembla légèrement lorsqu'elle tendit la main et saisit soigneusement l'ourlet de ses vêtements.

Cela seul suffisait comme réponse. Ishakan serra Leah contre lui et traversa silencieusement le jardin. Les serviteurs de Byun Gyeong-baek étaient juste au coin de la rue, sa rage pouvait facilement être entendue.

« Sors d'ici tout de suite ! Tu penses que tu peux te cacher ? Il cria de colère.

"Je vais aller doucement avec toi si tu sors maintenant...!"

Cependant, dans la sécurité de l'homme qui la tenait, Leah n'avait pas du tout peur. C'était comme si les bruits qui lui étaient adressés provenaient d'un autre monde. Elle avait l'impression d'écouter de l'intérieur d'un rêve, les cris étaient faibles et dispersés d'une oreille à l'autre. Cet endroit était sûr. L'homme qui la tenait la protégeait à l'intérieur de son rêve, et Leah s'appuya un peu plus contre lui.

Ishakan s'arrêta un instant et jeta un coup d'œil à Leah, puis jeta les yeux vers le côté où Byun criait. Avec ses yeux, il fit signe au-dessus d'eux, un sourire narquois se formant sur son visage. Leah entendit les feuilles bruisser au-dessus de leurs têtes.

Elle était curieuse et voulait regarder ce que c'était, mais sa tête était lourde. Avec la potion dans ses veines, elle ne pouvait pas garder son corps assez stable, la fièvre ne faisant que s'accumuler. Leah se tortilla tranquillement, mal à l'aise.

Le bas de son corps était engourdi, ajoutant à la sensation de brûlure qu'elle ressentait depuis un moment. Une sensation chatouilleuse se précipitait constamment en elle, incapable de se débarrasser de la sensation ennuyeuse, elle se tordait de douleur, essayant de trouver une issue. Leah haletait continuellement et tordait ses cuisses. Elle avait l'impression qu'elle allait mourir si elle n'évacuait pas cette chaleur maintenant.

Ishakan la regarda et fit claquer sa langue.

"Attends. Sinon on finira par le faire devant les hommes de ton fiancés ».

Il mordilla le cou rougissant de Leah.

"Je m'en fous."

Le sens derrière les mots qui sortaient de sa bouche n'était pas vide. Ishakan éclata de rire. Il était définitivement capable de réaliser son souhait facilement.

Leah secoua rapidement sa tête étourdie. Un petit rire sortit de sa bouche. Il embrassa Leah sur le front et recommença à bouger.

Elle lui a entièrement confié son corps. L'environnement changeait rapidement, chaque fois qu'elle fermait puis ouvrait les yeux. Au bout d'un moment, les cris violents de Byun ne pouvaient plus être entendus. La musique de la salle de banquet ne résonnait pas non plus autour d'elle. Elle ne pouvait entendre aucun bruit de ce genre. Seuls les bruits calmes et paisibles des cigales dans l'herbe et les chants des oiseaux de nuit résonnaient dans l'air.

Lorsqu'elle referma les yeux, Leah se retrouva dans un endroit inconnu.

L'arôme des fleurs fraîches imprégnait l'air ; lisse et épais, comme de la crème. Les fleurs qui étaient sur le point de fleurir étaient teintes en rose, et celles qui avaient fleuri flottaient au vent. Leurs pétales blancs dansant dans la brise.

La vue splendide des tubéreuses sous le clair de lune était incroyablement belle. À Estia, elle avait vécu toute sa vie et vu les endroits glamour autour du palais. Cependant, cet endroit était un endroit qu'elle n'avait jamais connu. C'était si étrange et peu familier que cela ressemblait à un rêve.

Ishakan plaça délicatement Leah au sol.

"C'est un bon endroit pour fumer et les fleurs sont jolies." Il murmura.

Quand il l'a dit comme ça, Leah à l'intérieur de son esprit, se sentait chaud. Sa voix, qui disait qu'il était venu ici parce que les fleurs étaient jolies, lui chatouilla l'oreille. Leah aimait aussi le parfum frais et subtil des tubéreuses. Elle avait même une fois demandé au jardinier d'en planter d'autres dans le jardin royal.

Pour une raison quelconque, les tubéreuses de ce coin du palais, qui tachetaient la zone non aménagée, étaient plus belles que les tubéreuses que le jardinier cultivait méticuleusement de tout son cœur et de toute son âme dans le jardin royal. Elle avait l'impression qu'elle allait s'enivrer de l'odeur des fleurs partout dans cet endroit.

Ishakan a enlevé son manteau. La longue rangée de boutons complexes sur ses vêtements éclata d'un seul mouvement de sa main. Les boutons incrustés de bijoux éparpillés sur le parterre de fleurs scintillaient comme des étoiles.

Les précieux vêtements auxquels un certain artisan a dû consacrer de longues heures et qu'il a conservés avec tant d'efforts, gisaient maintenant froissés sur le sol. Les vêtements seraient probablement tachés par l'herbe, mais il ne s'en souciait pas. Il l'a posé sur le sol comme un chiffon pour Leah et l'a déposée. Ses mains retroussèrent rapidement la jupe de sa robe exposant ses jambes blanches nues.

"...."

Il fronça les sourcils ensemble. Ishakan enroula soigneusement ses mains autour des chevilles de Leah. Ses chaussettes étaient en lambeaux, déchirées et tachées de saleté et de sang. Il soupira et tripota ses mollets.

"Tu aurais dû au moins me dire de lui couper les jambes."

Il y avait un mélange chaotique d'émotions dans ses yeux alors qu'il marmonnait de manière inintelligible. Ishakan haussa les sourcils. Avec une expression quelque peu en colère, il souleva sa robe jusqu'à sa cuisse.

"Je deviendrai le Kurkan le plus patient du monde, grâce à toi." Déclara-t-il avant de tirer sur sa jupe et de lui donner l'ourlet de la robe.

"Tiens le."

Leah a fait ce qu'on lui avait dit et a tenu la robe à deux mains. La brise fraîche caressait sa peau brûlante. Elle s'est soudain rendu compte de la réalité qu'elle allait avoir des relations sexuelles à l'extérieur.