Mariage Prédateur (+18) Partie 1

Chapitre 144. Naissance des Kurkans (2)

Les êtres qui sont venus au monde contre leur gré ont été élevés comme des bêtes. Ils se sont accouplés et se sont reproduits avec facilité, et ont subi un lavage de cerveau dans l'obéissance à travers des sorts. Les Toma ont pu créer une armée parfaite qui a éclipsé le pouvoir des humains. Mais alors qu'ils étaient sur le point de mettre tout le continent sous leurs pieds, quelque chose a mal tourné.

Alors que ces créatures continuaient à se reproduire, un mi-humain, mi-bête est né sur qui le lavage de cerveau était impossible. Une créature mutante avec une force écrasante. Aucun sort n'a fonctionné dessus. Il a même brisé les sorts sur les autres demi-humains. Ils se sont unis sous sa direction et se sont rebellés contre les Toma.

Les Toma ont été massacrés par l'armée qu'ils avaient créée. Leurs plans pour conquérir le continent se sont effondrés et presque du jour au lendemain, ils ont été conduits au bord de l'extinction. Le chef du demi-humain a personnellement tué la sorcière qui les avait créés et a conduit son nouveau peuple vers des terres arides hors de portée des humains.

Lorsqu'ils atteignirent le désert, ils devinrent la nouvelle race, les Kurkan.

Au fil des générations, cette puissante souche sanguine s'est diluée. Mais parfois, quelqu'un naissait avec ces capacités ataviques. Ishakan ressemblait le plus à cet ancêtre d'il y a longtemps. Sa nature sauvage était plus proche de celle d'une bête, il était plus fort que n'importe qui d'autre et il était immunisé contre les sorts.

"Grâce à Ishkan, nous avons pu résoudre un problème, mais nous ne pouvons toujours pas dormir tranquille."

Morga regarda Leah, inquiète. Il pouvait temporairement bloquer les sorts utilisant le sang d'Ishakan, mais cela ne les supprimait pas. Il y avait des sorts qu'il devait encore déchiffrer. Les jours où les sorts se renforçaient soudainement, cela pouvait la conduire à des convulsions. Bien sûr, il faisait de son mieux pour éviter cela, mais le problème était le corps de Leah. Elle était tellement affaiblie, c'était comme si elle se tenait au bord d'un précipice. S'il essayait de contrer les sorts avec force, il pourrait vraiment lui faire du mal.

Et il y avait un autre problème. La sorcellerie elle-même était une énergie négative, consommant la vie comme carburant, et il lui serait donc difficile de concevoir une nouvelle vie.

Autrement dit, elle ne pouvait pas tomber enceinte.

Morga regarda Ishakan. Comme les animaux, les Kurkans avaient un fort instinct de reproduction et éprouvaient une grande joie à avoir des enfants. Mais quand il avait parlé à son roi à ce sujet, Ishakan avait calmement dit : Nous devons garder cela secret pour Leah.

A Estia, une femme qui ne pouvait pas concevoir était inutile. C'est ce qui était arrivé à la mère de Leah : elle avait été chassée après que la naissance de Leah l'ait laissée infertile. Ayant grandi dans un endroit comme celui-là, Leah serait sûrement bouleversée lorsqu'elle découvrirait qu'elle ne pouvait pas avoir d'enfants.

Elle était déjà épuisée mentalement. Ishakan ne voulait pas qu'elle s'inquiète. Elle devait se concentrer uniquement sur sa récupération.

"Nous la servirons de tout notre cœur."

Perdu dans ses pensées, Morga leva les yeux vers les mots de Haban.

"Beaucoup de gens attendent Leah", a ajouté Genin. Demain, ils atteindraient enfin Kurkan. Les Kurkans qui avaient échappé à l'esclavage attendaient avec impatience l'arrivée de leurs libérateurs.

"On va lui faire oublier Estia !" cria Haban en serrant les poings, puis jeta un coup d'œil à Leah, inquiet de l'avoir dérangée. « Quoi qu'il en soit, elle est notre reine maintenant », dit-il plus doucement. " Je veux dire... Leah."

Ses mots firent sourire Ishakan, et il baissa les yeux sur Leah, endormie dans ses bras. Son petit corps frêle pouvait se briser à tout moment. Comment avait-elle pu tenir si longtemps ?

Il embrassa ses cheveux. Désormais, elle ne souffrirait plus jamais seule. Et il lui prouverait que les choses qu'elle avait accomplies en tant que princesse n'avaient pas été vaines.