Mariage Prédateur (+18) Partie 1

Chapitre 170. La Revanche de Genin (2)

Ishakan rit doucement.

" Tu dois rentrer. Ton mari t'attend sûrement."

Il avait raison, il était temps pour elle de rentrer à la maison. Genin s'inclina puis commença à ramasser les têtes décapitées et à les fourrer dans un sac. Elle est partie avec le sac taché de sang sur le dos.

Même si c'était quelques heures avant l'aube, quand elle arriva à son manoir, il était encore illuminé. L'homme qui regardait depuis une fenêtre est immédiatement sorti dans le jardin, poussant rapidement son fauteuil roulant. Ses yeux s'écarquillèrent à la puanteur du sang qui emplit l'air autour d'elle.

"Excuses mon retard." Genin vida le sac devant sa chaise, les têtes cognant contre le sol. « Je les ai tués. Enfin."

Son visage était rigide alors qu'il baissait les yeux. Il a reconnu les visages de ses cauchemar. Sa voix tremblait alors qu'il murmurait.

"... Je t'ai dit que tout allait bien."

Genin ne pouvait pas parler, secouant seulement la tête avec regret. Son mari agrippa les accoudoirs de sa chaise. Il savait que Genin souffrait de ces souvenirs. Il lui avait dit cent fois que c'était bien d'oublier ça. Rien n'y pouvait être fait...

Mais elle avait eu sa revanche. Il comprenait ce qu'elle avait dû ressentir quand elle l'avait tué, et pourquoi elle pensait qu'elle devait lui apporter leurs têtes. Et donc il dit à Genin ce qu'elle avait le plus besoin d'entendre.

"Merci." Les mots la firent cligner des yeux et il lui tendit les bras. "Viens ici. Laisse-moi t'embrasser."

Comme il ne pouvait pas se tenir debout, Genin s'agenouilla et enroula ses bras autour de sa taille, posant sa tête sur sa poitrine. Pour la première fois depuis longtemps, elle ressentit une paix totale.

***

Jusqu'à ce qu'elle s'endorme, Leah était avec Ishakan. Cela aurait été trop, s'il l'avait pénétrée, alors ils voulaient seulement la toucher à la place, mais il lui était vraiment impossible de se retenir complètement.

Ishakan glissa ses doigts en elle alors qu'il léchait chaque partie de son corps. Elle a jouit plusieurs fois, bien qu'elle ne sache pas combien, et s'est endormie dès qu'il lui a fait avaler à nouveau son sperme.

"......"

Quand elle se réveilla, elle était seule. Ishakan a dû retourner au palais avant elle car il avait du travail à faire. Physiquement, elle se sentait mieux que d'habitude. C'était embarrassant de l'admettre, mais consommer son sperme semblait fonctionner.

Allongée sur le lit de la tente, elle s'interrogeait sur son passé. À ce sujet, il avait très clairement refusé, bien qu'Ishakan ait rarement dit non à Leah. Si elle devait deviner son passé, c'était probablement lié à la traite des esclaves... Leah fronça les sourcils. Elle ne résoudrait rien en devinant. Elle a cessé d'y penser.

Assise, elle tira la corde à côté de son lit.

"Leah, je rentre."

Une voix qu'elle n'avait jamais entendue auparavant venait de l'extérieur de la tente. La porte en toile s'ouvrit dans un éclair de soleil lorsque plusieurs Kurkans entrèrent, et la femme à l'avant s'inclina.

" À partir de maintenant, nous te servirons. Je suis Mura, ta dame d'honneur en chef. "Ses nouvelles dames avaient été choisies après une compétition féroce. Les yeux de Leah s'écarquillèrent lorsqu'elle reçut leurs salutations.

Mura portait ses longs cheveux attachés en arrière, révélant un petit tatouage à côté de son œil gauche qui lui semblait familier. Il avait la même taille et la même forme que le tatouage à côté de l'œil droit de Haban.

Quand elle réalisa ce que Leah regardait, Mura pointa le tatouage et sourit.

« Haban est mon mari. Je voudrais qu'il soit clair maintenant que j'ai gagné le poste de ta dame d'honneur en chef sur mon propre mérite. » Haban n'était pas intervenu le moins du monde. Mura l'avait dignement gagné.

Disant cela, elle plaça soigneusement un copieux petit-déjeuner devant Leah sur le lit. Comme d'habitude, c'était un plateau complet. Pendant que Leah mangeait, Mura commença à expliquer.

"S'il te plaît, écoute simplement pendant que tu mange", a-t-elle commencé avec un sourire. "Votre date de mariage est fixée. Ce sera dans deux semaines. »