Mariage Prédateur (+18) Partie 1

Chapitre 191. Erreur

C'était la chose la plus grossière et la plus ridicule qu'elle ait jamais entendue. Mais d'une manière ou d'une autre, Leah ne pouvait pas se moquer des mots stupides. Ses yeux étaient remplis d'un tel tumulte d'émotions, et toutes étaient dirigées vers elle. Le fixant dans les yeux comme hypnotisée, elle ne retrouva que tardivement son sang-froid.

"Kurkan...?" Murmura-t-elle, se sentant étourdie. Ce bel homme avait la peau brune et les yeux brillants caractéristiques des Kurkans.

Cependant, elle ne comprenait pas comment un Kurkan était entré dans le palais, puis était venu ici. Leah le regarda avec méfiance.

Soudain, il attrapa sa main, et elle laissa échapper un cri de surprise, essayant de se libérer de son emprise. L'homme se contenta de plisser les yeux, fixant la bague à son doigt.

"Je pense que je panique," marmonna-t-il amèrement, et il lâcha sa main seulement pour la tirer dans une étreinte à un bras, tenant le parapluie au-dessus d'eux deux.

Au moment où il la serra dans ses bras, elle se figea. Elle aurait dû le repousser, mais pour une raison quelconque, elle ne pouvait pas bouger. Son corps était glacé à cause de la pluie, et il était tellement chaud. Même son anxiété a été immédiatement apaisée. C'était comme si elle avait été enveloppée dans une couverture chaude, et pendant un instant, elle oublia tout le reste.

Cela l'a surprise de réaliser qu'elle venait de fuir sous la pluie parce qu'elle ne pouvait pas supporter le contact de son fiancé. Mais maintenant, dans les bras d'un inconnu, elle était complètement calme.

Rapidement, elle essaya de repousser son corps de toutes ses forces, mais elle ne put le faire bouger.

« Leah... » Nonchalamment, il prononça son prénom. C'était incroyablement impoli d'appeler un membre de la famille royale par son prénom sans en avoir la permission. Mais un instant plus tard, l'homme fit quelque chose d'encore plus insolent.

La main à sa taille glissa pour saisir sa nuque. Les yeux de Leah s'ouvrirent lorsque l'homme l'embrassa.

Surprise, elle frappa sa poitrine, mais il ne fit qu'appuyer davantage, caressant sa langue dans sa bouche. Sa langue glissa sur ses dents, caressant son palais si habilement qu'il eut l'impression qu'il l'avait déjà embrassée cent fois. Cela a allumé une étrange chaleur dans son bas-ventre. 

Au moment où elle ne put plus le supporter et pensa à se mordre la langue, il se recula comme s'il avait entendu ses pensées. Haletant, Leah le fixa.

Le bruit de la pluie résonnait dans la cour. Les branches nues des arbres se balançaient et la brume était apparue. Son cœur battait si frénétiquement. Elle ne ressentait aucune répulsion au toucher de cet homme, alors pourquoi cela lui arrivait-il avec Blain ?

Le regard de l'homme se posa sur sa joue rouge et enflée, son corps trempé de pluie et l'alliance à son doigt.

"... Toi," dit-il lentement. "Tu as dû penser qu'il valait mieux mourir que de souffrir comme ça."

Elle voulait argumenter ces mots, mais elle ne pouvait pas. Le bruit de la pluie remplit le silence alors qu'elle attendait ses paroles.

"Mais comme ce jour-là, quand tu craignais ma mort..." Chaque mot était rempli de chagrin, et cet homme qui avait l'air plus robuste que tout au monde avait en même temps l'air frêle. "C'est la même chose pour moi. Depuis que je t'ai perdu, sais-tu à quoi je pense ?"

Ses yeux dorés se remplirent momentanément de rage, mais rapidement cette intention meurtrière disparut. Ses lèvres remuèrent, puis il referma la bouche. Au lieu de cela, il passa lentement sa main dans ses cheveux trempés par la pluie.

Leah n'était généralement pas influencée par la compassion, mais elle essayait de comprendre cet homme. Il y avait une douleur profonde dans son cœur et l'envie de le réconforter, même si elle n'était pas la personne qu'il cherchait.

« Je pense que tu as fait une erreur », dit-elle, plus doucement que d'habitude. "Je suis fiancé à quelqu'un que j'aime depuis longtemps. Nous serons bientôt mariés."

Elle ne pouvait pas en être sûre, mais on aurait dit que cet homme avait perdu sa femme. Elle ne pouvait pas imaginer la douleur d'une telle séparation, mais elle avait de la sympathie pour ces sentiments. Elle a décidé de lui pardonner.