Laissez- moi faire, je gère...

Rencontre avec...

Tony entendit des pas et décida de ne pas bouger de là où il était.
- Ça fais des jours qu'on cherche ses foutus animaux, faut se rendre à l'évidence, on les a perdus... dit une voix d'homme
- Si tu avais correctement fermé les cages on en seraient pas là, répondit une voix de fille, on fait quoi quand le Maître va rentrer et qu'il verra que son griffon et sa chimère bien-aimés ont disparus ?!

Griffon, chimère ? Oups, ça lui disait quelque chose...

- Y 'a quelqu'un ! cria l'homme

Tony eût à peine le temps de se redresser que les deux inconnus bondirent devant sa cachette et le menacèrent avec respectivement un sabre pour la fille et une hallebarde pour l'homme.

Ils étaient habillés pareils (voir l'image au-dessus) sauf que l'homme, une armoire à glace qui n'avait rien à envier à Thor avait des sangles rouges tandis que la fille avait des sangles vertes et dépassait les deux hommes d'une bonne tête.

- Tu croyais qu'on t'avait pas repéré hein ? lança la fille en rapprochant sa lame de la tête de Tony
- Fermes-là c'est moi qui cause ! coupa l'homme en poussant la fille en arrière, qui t'es et tu faisais quoi embusqué là !?

Tony leva les mains en signe de paix en espérant que les Asgardiens n'interprétait pas ce geste différemment.

- Je me reposais après avoir marché pendant des heures, me dites pas que c'était un arbre sacré et que je n'avais pas le droit de me reposer ici...

Ils se regardèrent puis se retournèrent, l'air moins agressifs.
- Tu viens pas d'ici hein ? déclara l'homme en rengainant son arme (ouf!) tandis que la fille suivait le mouvement.

- Sans blague, c'est si évident ? demanda Tony avec un semblant d'humour.

- C'est quoi ce truc qui brille sur ta poitrine? demanda la fille en pointant le réacteur Ark.
- Une bricole qui me permet de vivre, rien de valeur...

Bien sur qu'il valait cher mais il se garda de leur dire.

- On dirait un talisman... ça allonge la vie? demanda l'homme.
- Non, c'est une sorte de prothèse qui... bon laissez tomber, c'est pas magique en tout cas.

Ils se regardèrent et Tony craint pour sa vie, il les imaginaient déjà lui arracher son souffle de vie mécanique.

Brusquement la fille s'assit à côté de lui en s'étirant.
-  Fais-moi une place, nous aussi on a marché pendant des heures, en faites t'aurai pas vu un...
-  Un griffon et une chimère ? L'un est mort hier et l'autre ce matin...
-  QUOI !! crièrent-ils à l'unisson

- C'était de la légitime défense, le gars qui m'accompagne et qui va me rejoindre n'a pas eu le choix, désolé... explique-t-il, s'étonnant de ne pas l'être.

Au moins s'ils prévoyaient de s'en  prendre à sa vie, ils étaient prévenus qu'il était bien accompagné.

L'homme commença à faire les cent pas tandis que la fille se frappait le visage contre un arbre en se lamentant.

- On est fichu... se lamenta l'homme en tombant à genoux.

Tony ne se sentit même pas compatissant, il préférait ça plutôt que la vie de Peter soit en danger.

- Attends, (la fille se tourne vers Tony) ton garde du corps est si fort que ça ?
- C'est pas mon garde du corps et pourquoi une telle question, interrogea le milliardaire soudain méfiant.
- Il pourrait nous sauver la vie... expliqua-t-elle.
- Et comment ?
- En participant à un combat organisé de notre maître...
- Mais c'est une idée de génie ça! s'écria l'homme

Un combat organisé, ça sentait mauvais tout ça... dans quoi il avait embarqué la renommé de son stagiaire.
- Et on y gagne quoi ? demanda-t-il pourtant
-  Hé bien, vous venez pas du coin, on pourrait vous aider...

Tony se leva.
Voilà qui leur serait utile mais... ça semblait dangereux aussi, de ce qu'il savait ce combat organisé pourrait se dérouler avec des monstres et c'était la vie de son stagiaire qui était en jeu.
-  Pas question.
-Quoi mais vous...
- Pas sans son consentement.

Ils se regardèrent de nouveau (c'est quoi cette manie!!?) en soupirant et l'homme tendit sa main en lui demandant si le marché tenait.
Soudain le tronc d'un arbre mort vint s'interposer entre Tony et les curieux personnages.
Peter débarqua et envoya un autre tronc dans leur direction sans ménagement.