Soulmates - All of us are dead

CHAPITRE 6

Je courus en direction de la fenêtre et leva les yeux vers le ciel. Je remarquai Cheong-San accroché au tuyau. Un zombie s'accrochait à sa cheville et il n'arrivait pas à s'en défaire.

« Attention en bas ! Regarde !

Je dirigeai mon regard vers cette voix soudaine et reconnus Su-Hyeok. Il se tenait sur un rebord de fenêtre au quatrième étage.

- Su-Hyeok ! criai-je. Tu vas bien ?

- Moi oui, répondit-il. Mais pas lui ! me dit-il en parlant de Cheong-San.

Je me retournai vers mes camarades, tous curieux de connaître l'ampleur de la situation.

- Su-Hyeok est là ! témoignai-je. En revanche, Cheong-San a besoin d'aide !

On-Jo me rejoignit et inspecta les alentours.

- Fais-la tomber, conseilla Su-Hyeok à son ami.

- J'essaie, rétorqua-t-il.

Il lui donna des coups de pieds mais l'ancienne humaine restait accrochée à lui.

- J'arrive, l'avertit Su-Hyeok. Ne bouge pas.

Il commença à s'approcher malgré les refus de son ami. Mais celui-ci s'arrête par vertige. Je remarquai alors un zombie au-dessus de Su-Hyeok.

- Su-Hyeok ! m'exclamai-je. Attention au-dessus »

Le contaminé se penchait vers lui lorsqu'il tomba dans sa direction. Le sportif sauta alors vers Cheong-San et s'accrocha aussi au tuyau.

Il descendit plus bas que son ami et frappa le zombie accroché à sa cheville pour qu'elle tombe. Il donna un grand coup de pied sur la main de celui-ci et le contaminé lâcha sa proie puis tomba. Un grand soulagement se fit entendre chez les autres et moi.

Les deux jeunes hommes arrivèrent à la fenêtre de la salle de radiodiffusion et On-Jo prit la main de son béguin pour l'aider à descendre.

« Ça va ? lui demanda-t-elle.

Il acquiesça et je vis Nam-Ra les observer bizarrement.

- Fermez la fenêtre ! ordonna Na-Yeon.

Cheong-San finit par rentrer dans la pièce à son tour.

- Fermez la fenêtre, pitié ! répéta la jeune femme.

Gyeong-Su se dirigea vers elle.

- Tu voyais pas qu'il entrait ? On ne pouvait pas la fermer avant, s'énerva-t-il.

- C'est mal de dire de la fermer ?

- Quand tu ne penses qu'à ta survie et pas celle des autres, oui ! me fâchai-je.

- Je ne vous supporte plus la sangsue et toi, me cracha-t-elle.

Gyeong-Su poussa d'une main assez violente Na-Yeon qui tomba sur la chaise derrière elle.

- T'as dit quoi ? l'interrogea-t-il en colère.

Cheong-San le retint par le bras.

- C'est bon, arrête. Ce n'est pas la peine.

Il fit demi-tour et je partis m'assoir aux côtés de Woo-Jin sur une des tables. La jeune riche me zieuta de façon hautaine.

- Quoi ? la questionnai-je.

- T'as rien à faire dans ce pays. Rentre chez toi, sale immigrée.

Mon voisin se leva brusquement et fonça sur elle.

- Pardon ? se mit en colère celui-ci. Répète un peu !

Je l'attrapai par le bras et le tins à distance de la châtaine.