Chapitre 10

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Salam Alaykoum
.•°*°•.•°*•.

Dans la peau de Safia

Je tombe sur ma mère qui raccompagne sa copine, la voisine d'à côté. Mère de Moussa. C'est mal partie.

_Euh bonjour !

Tante : en voilà une surprise, tu rentre maintenant à cette heure ?

_mdr oui, j'étais avec Salma mon amie !

Elle : je ne te vois plus chez nous maintenant, c'est parce que tu as grandis et que mon Moussa n'est plus digne d'être ami avec toi ? Ou c'est autre chose.

_Non ma tante c'est pas ça, tout les deux il y'a eu un petit mal entendu entre nous c'est tout !

Elle : de quel genre ?

_Demandez lui il saura sûrement vous répondre.

Maman : va à l'intérieur maintenant !

_Bien !

J'ai eu la peur de ma vie, heureusement qu'elles n'ont pas remarqué Aliou, si non je serai morte à l'heure qu'il est !

Je vais ensuite à l'intérieur.

Le lendemain, je fais mon rituel matinal et hop les corvées.
Je passe la moitié de la journée à travailler, laver les habits m'a prit tout mon temps. C'est vers 13 h que je jette coup d'œil à mon téléphone et vois 0 message.
Aliou aurait-il changé d'avis, ou il attend que je l'écrive en premier. En y réfléchissant ce n'est pas gentil de ma part non plus de l'ignorer et attendre qu'il fasse toujours le premier pas.
Je décide donc de l'envoyer un message.

Moi : salut bébé ! 13: 09

Lui : la belle Safia s'est enfin décidée à briser le silence ? Eh bah j'ai failli attendre ! 13 : 12

Moi : j'avais pleins de corvées.

Lui : inversement, moi j'aurais pu trouver au moins 30 sec pour te demander si t'a bien dormi, mais j'attendais que tu le fasse toi.

Moi : bon c'est vrai c'était pas gentil, mais je ferai mieux la prochaine fois !

Lui : essaie.

Moi :  donc tu fais quoi ?

Lui : je navigue sur internet et passe du bon temps avec ma sœur.

Ils sont trop proches ces deux là on dirait, on dirai pas que c'est pas sa vrai sœur, mais il a raison, il vit avec sa tante depuis tout petit il ne connais qu'eux.

Moi : tu lui passe salut de ma part ?

Lui : déjà fait !

_Bon je retourne à mes corvées là, donc j'te laisse bye !

Lui :  passe une bonne journée mon amour.

_À toi de même !

Fin de la conversation 

J'ai déjà fini d'étaler les habits au soleil, je devrais peut-être manger et me reposer. 

C'est ce que je fais dans les minutes qui suivent.
À mon réveil, vers 16 h, je navigue un peu sur internet, du moins jusqu'au soir. C'est là que je reçois un message de Aliou.

Lui : j'ai besoin de te voir !

Moi : on se lance un appel vidéo ?

Lui : non en personne !

Moi : il est tard.

Lui : cherche une excuse, je suis en ce moment dernier ta cour.

_Quoi ? Mais pourquoi tu m'a rien dit espèce d'idiot ?

Lui : par ce que je t'aime, je vais faire comme si tu ne viens pas de m'insulter.
Sors vite là.

J'ai du mal à le croire, au cas où quelqu'un me ferait une blague avec son téléphone, je décide de l'appeler.
Entendre sa voix au bout du fil me fais bien comprendre que c'est lui.
N'ayant d'autres choix que de sortir, j'enfile mes chaussures et part le retrouver dehors. Il est pas exactement devant ma porte à mon plus grand bonheur.

Je vais le trouver adossé contre un mur. Je lui tape l'épaule sans même le saluer.

Lui : *rigole * c'est bon j'ai compris tu es fâchée, mais je pouvais pas rester toute la nuit sans te voir, tu me manque trop.

_Mais tu t'entends ?

Lui : ouais viens là *m'approche de lui par la taille*

Ses mains sont sur ma taille, les miennes caressant sa nuque.

_C'est dangereux !

Lui : *son souffle caressant le mien* j'adore jouer avec le feu.

Sans même que je puisse comprendre, il capture mes lèvres.
Nous nous devorons de l'intérieur, échangeant nos salives. Nos langues s'entrechoquent me laissant échapper des gémissements bien sonores.
Punaise, qu'il sait embrasser ce mec, si je vous dis que je ne commence pas à tomber amoureuse, j'aurais menti.

Ses mains descendent à même mes fesses, qu'il caresse avec avidité. Je me laisse faire. Ce baiser me mets totalement à l'ouest, que j'oublie qu'on est au milieu de nul part.

À bout de souffle, on rompt notre échange salivaire.
Ses mains toujours sur mes fesses, les miennes descendent de sa nuque pour caresser ses bras.

Lui : tu en veux encore ?

_J'aimerais bien, mais on est au milieu de nul part !

Lui : *me relâche* hum, tu sors la nuit ?

_Ils ne me le permettent jamais.

Lui : habitue toi à mentir Safia, tu vas sortir désormais. Je veux passer mes soirées avec toi.

_Aucune excuse n'est valable à ce sujet. Ils vont me tuer.

Lui : quand l'école recouvrira ses portes, tu prendra comme excuses avoir des cours de soir pour qu'on puisse se voir ok ?

Il a pas tord ça pourrait marcher.

_D'accord je verrai.

Lui : en attendant on se verra la journée, t'en dis quoi ?

_D'accord !

Lui : arrête avec tes d'accord !

_Pas d'accord alors.

Lui : ré-embrasse moi !

_Non !

Lui : si !

_Non !

Lui : si je te dis ; t'a pas idée comme tes lèvres sont douces.

J'ai pas pu en placer une, qu'il avait déjà forcé la barrière de mes lèvres et c'est pas pour me déplaire évidemment.

???: comme ça j'suis le seul à ne pas avoir droit à ça ?

On se retourne et nous voyons...

Vous savez déjà de qui il s'agit.


...

Amour CompliquéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant