Sur le chemin pour aller à l'hôpital, je commence à avoir des pensées meurtrières envers mes ennemis. Je commence à faire tout un tas de scénario de meurtre comme la décapitation, les égorger, les manipuler, les torturer. Comment on peut faire ça à un membre de mon gang ? Je commence à prendre plus de vitesse. Il est vrai que rouler me déstresse mais là je suis tellement énervée qu'il faudrait que je roule à plus de trois cents kilomètres par heure pour que je me calme, ou tuer la plupart des Édier. Je ralentis la cadence quand je remarque que le camion des pompiers se trouve derrière moi. Quand nous sommes arrivés à l'hôpital, je suis rapidement descendu de la voiture pour les suivre. J'entends les cris de douleurs de Thibault, qui m'arrache le cœur, je sens des larmes me monter aux yeux, mais je garde en tête que je dois rester forte devant Thibault. Quand j'arrive à leur hauteur je me penche vers Thibault pour essayer de le rassurer. Il me prend directement la main.
— Ne pleure pas c'est rien...
Quand il prononce le mot « rien » je peux directement voir qu'il se retient de hurler, il m'a également serré un peu plus la main. J'avais jamais vu Thibault dans une position aussi indélicate, c'est horrible.
— Je leur ferais la peau, ils payeront pour ce qu'ils t'ont fait.
— Fais attention à toi, ne fais pas de chose imprudente.
Je lâche sa main pour le voir partir sur un lit d'hôpital dans un espace qui n'est pas destiné aux accompagnateurs. Les médecins m'indiquent que je dois attendre dans une salle d'attente non loin.
Je reçois des messages de mon père qui me dit qu'il arrive avec les parents de mon copain. Quelques minutes plus tard, ils sont arrivés.
— Ça va ma chérie ?
Dès que mon père arrive je lui saute dans les bras, au bord des larmes. La mère de Thibaut vient me voir en me frottant le dos, pour me rassurer et me dire que tout se passera bien et que son fils est fort.
— On ne peut pas laisser passer ça. On ne peut pas attaquer un enfant de clan sans représailles.
Le père de Thibault, un homme d'affaires bien construit, qui porte tout le temps des costards noir avec une chemise de couleur bleu marine est une personne droite avec le gang. Il est d'autant plus droit avec le gang, car il fait partie du conseil de ce gang, c'est l'un des amis proches de mon père et c'est aussi une personne avec qui j'ai vécu pendant près de trois ans.
La mère de Thibault, c'est une femme douce, qui réconforte très bien, elle joue bien un rôle de tante dans ma vie. Elle est toujours habillée d'une façon chic, sûrement grâce à l'argent que son couple arrive à gagner avec tous les services qu'ils rendent. Elle attache souvent ses cheveux châtains en chignon haut.
Deux personnes qui se complètent tellement parfaitement que ce soit dans le boulot que dans la vraie vie, c'est une vraie histoire d'amour entre eux et je les envie bien souvent.
En attendant que le médecin vienne nous voir pour nous donner des nouvelles pour Thibault, je m'assoupis sur l'épaule de la mère de Thibault. Les parents de Thibault et mon père parlent affaire et sûrement organiser des vengeances, parler de l'économie du gang et du réapprovisionnement d'arme dans tous genres.
Il doit être aux alentours de minuit quand le médecin revient nous voir. Trois heures c'étaient écoulés depuis notre arrivée ici. Nous nous levons pour aller à la rencontre de ce dernier. Le médecin se tourne directement vers moi
— Vous êtes sûrement Élisa ?
Je hoche la tête pour lui confirmer ses dires.
— Thibault vous réclame il ne veut parler à personne d'autre que vous chambre 263.
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A double coup
Teen FictionUn coup double est de réussir deux actions en une seule. Dans mon cas, je veux réussir en amour et dans mon organisation criminelle, tout au long de ma vie, aussi longue soit-elle. Seulement quand vous faites partie d'un gang et que vous êtes attach...