Lorsque tout le monde s’est changé, on s’est tous dirigé sur les tapis assis en tailleur. Johnny m’énerve, je sais qu’il est fort, il le sait lui aussi, mais j’ai pas envie qu’il m’humilie. Le prof explique ce qu’on doit faire mais je n’écoute pas beaucoup, je suis en train de réfléchir entre soit choisir les barres parallèles, ce qui serait mieux pour mes bibis comme ils sont forts, mais en contrepartie je suis avec Johnny “le beau gosse”, ou alors, choisir les barres asymétriques mais vas-y y’a que des boloss. Je vois Johnny s’approcher de moi, et je me doute qu’il va vouloir me conseiller:
«-Tu sais-
Il commence, je l’interromps,
-Commences pas à te la ramener avec ton expérience de gymnaste!
il est plus beau de près…
-Pardon, je voulais pas avoir l’air égocentrique mais juste te conseiller…
Il est plutôt gentil en fin de compte, mais je reste sur mes gardes.
-Hum-»
J’ai peut être été un peu dur, j’essaie de me rattraper:
«Et… tu voulais me conseiller quoi ? Les barres parallèles j’imagine?
-Oui… je pense que ce serait bien,
Même si je ne voulais pas me mettre en groupe avec lui, faut quand même que je fasse un effort…
-Ne penses pas qu’on forme un groupe, faut pas non plus déconner
-Ok, comme tu veux».
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Deux barres en valent mieux qu'une
RomantizmUn amour impossible, ou presque, entre deux jeunes protagonistes lycéens. (inspiré de faits réels)
