Texte 4

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Les rechutes, on m'a dit qu'elles faisaient partie de la guérison mais plus j'avance plus je me dis que je ne veux pas forcément allez mieux.

Chaque rechute me pèse de plus en plus, je ne sais même pas ce que je ressens au fond de moi, je suis totalement perdu entre mon manque total d'émotion à ce sujet ou ma culpabilité, qui ne cesse d'augmenter de jour en jour car je n'arrive pas à tenir cette promesse que je me suis faite a moi-même cette promesse de ne plus toucher a une lame. Malheureusement pour moi, seulement un moment de tristesse, et je replonge et aujourd'hui; je suis obligé d'assumer mes conneries. Je me suis mis au pied du mur toute seule face à mes conneries et aujourd'hui j'ai beaucoup de mal à les accepter.

Les traces qu'elles engendrent sont éternel, et je les verrais tout les matins sans cesse, passer du rouge au blanc, elle passerons de douloureuses a gênantes a indolores.

Mais dans ma mémoire elles seront toujours aussi douloureuses, malgré tout mes efforts pour ne plus toucher a une lame, malgré les interdictions, malgré les tentatives peut fructueuse de ma mère, pour faire sortir de ma chambre tout objet coupant, je trouve toujours une solution.

Car cette sensation, se besoin de me faire du mal, est plus fort que tout, il me ronge de l'intérieur, et occupe tout mon esprit.Ne me permettant de résister. Alors, je rechute encore une foi, cette délicieuse douleur, se repend dans tout mon corps et abrège mes souffrances, me permettant de respirer de nouveau...



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