Je lui offrais régulièrement des œillades pour m'assurer qu'il allait toujours bien, enfin aussi bien qu'il pouvait l'être.
Bon sang, les phéromones de soumission de l'autre pompier, ont empirés la situation.
J'ai la chance d'être capable de me contrôler, mes parents sont tout les deux des Bêtas, ils ne sentent pas les odeurs des autres, c'était plutôt un inconvénient pour moi. Ils avaient et auront toujours des coeurs en or, apportant leurs aide à qui en a besoin, ramenant fréquemment des omégas qui ne filaient pas et/ou ont leurs chaleurs, à la maison. Chaque fois que je rentrais j'avais souvent de grosses surprises. Avec le temps, j'ai comme développé une capacité de retenue, m'adaptant vite aux phéromones des autres, au bout d'un certain moment, je ne les sentais pratiquement plus.
Mais lui, tiendra-t-il le coup ? Va-t-il s'en sortir seul ? Espérons que oui et qu'il ne couche pas pour calmer ses envies, sinon il sera dur à gérer.
J'arriva enfin chez moi, me garant le mieux possible dans l'urgence, je débarqua et pris le pompier avec moi.
L'emportant jusqu'à mon salon, passant par ma porte d'entrée que j'eus du mal à déverrouiller, je me laissa tomber à côté de lui en soupirant. Fallait se l'avouer, il n'était pas léger.
Reprenant mon souffle et mes esprits un peu divaguants, j'alla aménager ma chambre, car celle pour les invités était occupée par des cartons et de la paperasse, je l'utilisais habituellement comme bureau de fortune.
Je changea les draps et entrouvris les fenêtres, fermant tout de même les stores. Je me pris quelques vêtements que j'emmena dans la salle de bain et enfin, j'alla chercher le pauvre homme resté sur le sofa au rez-de-chaussé. Le portant jusqu'à mon lit, j'agrippa en passant une bouteille d'eau que je lui offris.
Mais avant que je ne parte pour de bon, des lieux, Tyler Kennedy me demanda de rester avec lui, je dus m'excuser, après tout je n'oserais jamais demeurer dans la même pièce qu'un oméga en chaleur trop longtemps. Puis je sortis de la chambre et alla dans la salle de bain pour me laver et retirer enfin mon uniforme d'officier de police.
Je soupira en enfilant mes vêtements de civil, jogging bleu-minuit et tee-shirt col en V noir. M'assisant sur mon divan en allumant la télévision pour écouter inattentivement et de façon désintéressée les nouvelles du jour. Je vaguais mes occupations sur mon téléphone, cherchant dans mes contacts quelqu'un qui pourrait m'aider à informer le capitaine Strand de la situation de son fils.
Le problème est que je ne connaissais aucun pompier et même si je le voulais, je ne pourrais pas les chercher sur facebook, car après tout, je ne connais pas leurs prénoms, et des Strand, il doit y en avoir des centaines sur les réseaux sociaux.
Pendant que je réfléchissais à un moyen de communication, je ne remarqua pas la silhouette maladroite et déséquilibrée de TK venant vers moi. Quand je le vis, je ne bougea pas, ne sachant pas comment réagir, voulait-il quelque chose ? Y-a-t-il un problème ?
Sans hésitations, mais avec mal, il se posa sur mes cuisses et se blottit contre moi.
- TK..? Fis-je avec inquiétude et intrigue. Je te l'ai dis pourtant, je ne vais p- Commençais-je, mais je me fis couper par ses lèvres.
Il m'embrassa langoureusement et avec force, me regardant fiévreusement.
- Tu... Tu as dis que.. Lâcha-t-il haletant. ..que tu ne coucherais pas... avec moi..! Réussi-t-il à dire entre de fortes respirations. Mais je..
Je m'attendais au pire.
- Mais je veux... Mais je veux pas baiser..!
- Pardon ? Échappais-je abasourdi.
- Reste.. Je veux juste que.. que tu restes.. Que tu sois là.. avec moi..! M'informa-t-il difficilement en se frottant à mon torse.
- On ne fera rien de sexuel. M'assurais-je.
- Promis.
===
Comme promis, rien ne c'était passé entre nous. Il s'était juste s'assit à califourchon sur mes cuisses, ses bras m'entourant le cou, la tête sur ses bras, il m'avait demandé de retirer mon chandail, rétissant, j'avais d'abord refusé, mais il insista et j'obéis. Nos torses étaient collés ensembles, faisant du peau à peau et ça semblait l'apaiser, enfin, ça et le fais qu'il m'aille également demandé de lâcher de faibles phéromones d'apaisements. On a parlé un peu, avant qu'il ne s'endorme comme ça.
Je m'étais déplacé entre-temps, me couchant sur le divan, il resta pourtant dans la même posture.
J'ai moi aussi été emporter par morphée et je me suis un peu assoupi.
Quand je m'étais réveillé, l'oméga l'étais déjà, lui, il était assit à même le sol et me tenais la main, je pouvais pas nier le fais que j'ai trouvé ça adorable. J'ai rapidement remarqué qu'il portait mes habits, un short de sport rouge et une cagoule grise pâle, je pense qu'il n'avait rien d'autre en dessous.
Je resserra sa main et me retourna pour être sur mon côté gauche et faire face la télévision qui marchait toujours.
Le soleil était déjà presque totalement couché, pénétrant dans le salon grâce à la fenêtre, sans pudeur.
- Tu vas bien ? Demandais-je doucement.
Il ne sursauta même pas quand je parla.
- Plutôt, tu vas mieux ? Tu sembles t'être énormément calmé depuis tout à l'heure.
- C'est bien se que je ne comprends pas.. Réponda-t-il dans un étrange grognement.
Je l'observa intrigué.
- Que veux-tu dire ?
- Plus tôt, je me suis réveillé sur toi et j'allais parfaitement bien, mais quand j'ai voulu te quitter, c'était comme si tout les sensations de mes chaleurs m'ont retombées dessus. Je t'ai repris la main et elles se sont dissipées peu à peu.
- Qu'est-ce que..? Tu voudrais dire que...
- Que tu apaises mes chaleurs, en d'autres mots, ça pourrait aussi dire que...
- Que nous pourrions être des âme-soeurs..! Lâchais-je bouche-bée.
Mon esprit s'embrouilla, se mélangeant d'un bonheur inconditionnel, mais également d'une peur et d'une sorte d'angoisse sans nom.
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"Vies embrasées" (omegaverse)
FanfictionC'était l'histoire de deux Omégas qui ne se connaissaient pas, et qui ne se connaîtront peut-être jamais. C'est l'histoire de deux Alphas, qui ne se connaissaient pas et qui ne se connaîtront peut-être jamais. Los Angeles et le Texas, deux villes s...