Chapitre huit

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J'ouvris les paupières perdu et désorienté, que c'était il passé ? Mes souvenirs étaient flous et troublés, je n'arrivais pas à mettre toutes les pièces du puzzle du déroulement de tout à l'heure, comme si j'avais trop bu, mais sans la migraine qui venait avec.

Une petite touffe châtaine-rousse assez blonde apparue dans ma vue et je me redressa précipitamment et là, un énorme mal de tête s'empara de moi, je couina tel un animal blessé et à cette simple réaction, je me dis que j'étais pitoyable. J'étais pompier, se n'est pas cette genre de douleur qui me mettrait dans une position de faiblesse.

J'observa autour de moi, lançant un regard circulaire sur mon environnement. Mes yeux se posèrent sur un garçon. Un jeune garçon. Il ne devait pas être plus âgé que dix ans, je pense. Il était assit à ma gauche, regardant la télévision l'aire joyeux.

J'étais couché sur un divan, en forme de "L" d'une couleur grisâtre, je ne pouvais pas totalement confirmer puisque la pièce était plongée dans le noir et la seule source de lumière était produite par l'écran.

- Où est-ce que je suis..? Questionnais-je à l'enfant.

Ce dernier tourna son attention sur moi et me souria gentiment.

- Salut, Buck !

- Comment connais-tu mon nom ? Fis-je inquiet.

- C'est moi qui lui est dis. M'informa une voix qui venait d'entrer dans le salon.

Je me retourna, allant me redresser, mais l'homme me maintena sur meuble, il était plus proche que je ne l'aurais cru.

- J'hésitais entre te mettre dans la chambre d'ami qui ressemble plus à un dépotoir qu'autre chose ou dans la mienne, mais je me suis dis que tu l'aurais peut-être mal interprété, alors je t'ai laissé dans le salon. J'espère que ça te dérange pas, enfin, du dormais dur alors j'imagine que non.

J'essaya de me débattre de sa poigne de fer et m'écarta jusqu'à l'autre côté du canapé, mais hélas pour moi, il suivit le mouvement et je me retrouvais plus piégé entre sa main sur mon épaule droite, côté vide, et le dossier de l'accotoir que sauver de son contact.

- Qu'est-ce qui c'est passé !? Pourquoi je suis ici !? C'est qui se gosse !? Et surtout..! Pourquoi je suis changé !? Demandais-je sévèrement en remarquant les habits qui recouvraient mon corps.

- Wow, calme toi. Pour commencer, tu es chez moi. Ce gosse comme tu dis, est mon fils, Christopher. Je t'ai changé parce que tes vêtements étaient imbibés de sueur crasseuses et de phéromones nauséabondes, je sais pas, mais moi, j'aurai pas aimé rester là-dedans. Rigola-t-il un peu dégouté.

Je fixa autour de moi, essayant vainement de me trouver une sortie de secours.

- Et au faite, mon très cher Buckley, tu n'iras nulle part se soir.

- Ha oui ? Et tu vas m'en empêcher peut-être ? Répliquais-je.

- Non, mais ton téléphone est resté à la caserne comme ton portefeuille et tes clés, tes vêtements sont dans laveuse, je suis sûr que tu voudras les récupérer. Tu n'as ni l'idée d'où tu es géographiquement et tu n'as pas plus ta voiture. Et puis... Rajouta-t-il en se rapprochant de mon oreille, ses doigts resserrant encore plus leur emprise sur ma pauvre épaule. Je ne suis pas certain que tu sois en état d'aller où que se soit, tu t'es mis tellement à bout que t'en as perdu connaissance. Je sais pas toi, mais pour moi, ça veut dire : Repos.

Il a des arguments plus que valables se petit merdeux..! Putain, ça me fait chier.

- Et Maddie..? MADDIE COMMENT VA-T-ELLE !? Lui demandais-je en lui agrippant le col, de manière paniqué.

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⏰ Dernière mise à jour : Dec 02, 2023 ⏰

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"Vies embrasées" (omegaverse)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant