Chapitre 39: Heavy Duty

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La première chose qu'on a perdu ce soir là c'etait la lumière. Ils ne sont pas bêtes ils savaient exactement ou frappé. J'etais á mon poste quand la salle du generateur a explosé. Je me souviens m'être demander ce qui se passait. Je savais qu'ils allaient passer á l'action, et pourtant j'ai ignoré les signes. Non j'etais sur mes gardes et propablement encore plus en alerte que d'habitude. Mais être sur ses gardes ne suffit pas face á un enemi superieur en nombre et determiné. Me voila au milieu de ce chaos avec autour de moi mes hommes, certains sont morts, d'autres blessés et moi... Moi.....

-Lieutenant ressaisissez vous. Lieutenant... LIEUTENANT.

Tout a commencé il y a 3 heures environs lorsqu'on avait prit le controlle total de l'usine. On avait rassemblé la plupart des prisonniers dans un coin pour pouvoir s'occuper d'eux. La grogne montait parmi ces soldats qui en grande majorité voulaient se battre, mais le but de la mission était justement de les ramener á la maison pas de les envoyé se faire tuer á nouveau. C'est tout con car on est dans une usine d'armement et c'est clairement pas les munitions qui manquent*.

-Ça me demange. Dis je á voix haute.

-De quoi Lieutenant ? Me demanda Streiss.

-De leur donner des flingues.

J'etais assis dans un des bureaux, avec certains sous officiers moi et par la fenêtre j'observais le sergent Keita qui s'occupait des blessés legers. Elle avait recruter parmi les medecins prisonniers.

-Vous l'avez dit vous même Lieutenant on a pas besoin de s'encombrer d'amateurs. Me disait Quincy. Ils ont eu leur chance de se battre maintenant on les ramène á la maison.

-C'est vrai tu as raison. Et puis on est pas censé durer ici. Une fois qu'on aura fait la jonction avec le convoi de Lancell on charge tout le monde dans les camions et on rentre chez nous.

-Ça c'est vite dit. Je crois pas que ces types nous laisse partir. Dit Habib qui observait l'extérieur á travers un rideau.

-Quoi tu as peur de quelques amateurs avec des mousquets maintenant ? Demanda Streiss.

-Les amateurs sont imprevisibles. Dit il. Et c'est ça qui me fait peur.

Il n'a pas tord. Après avoir éplucher les dossiers dont j'avais besoin je sortis faire un tour et inspecter les points de gardes. Ça empestait les cadavres le long de la route mais je continuais d'avancer sans m'en pre-ocuppé. J'avais ordonné a mes hommes de les mettre dans une fosse commune ou de les empaqueté dans un entrepot de l'Usine. Alors que je marchais près d'un des bunkers j'entendais une conversation.

-Hey on se le fait ou pas ?

-Non faut suivre la procédure.

-M'en tape je vais me le faire cet enfoiré de rebelle.

-Il a un drapeau blanc abruti on tue pas un mec qui se rend.

-Mon cul oui ce mec est surement aussi dangereux que ceux qui nous ont attaqués ce matin.

-Qu'est ce que vous foutez ?

J'apparu soudainement derrière eux avec une tasse de café en main, les deux soldats en faction sursautaient en me voyant et se mirent au garde á vous.

-Repos soldat. Qu'est ce qui se passe ?

-En fait lieutenant....

-C'est ce type qui est apparu. Repondit l'un d'eux. Il a un drapeau blanc je crois qu'il veut se rendre mais on fait pas de prisonniers n'est ce pas ?

Je m'approcha lentement du bord et leva la tête, c'était un vieil homme, noir aux cheveux grisonnant et crepus. Il portait un blouson par temps froid et un pull a col roulé. Dans sa main droite un baton autour duquel était enroulé un tissu blanc. J'observais les alentours attentivement et je vis quelques longueurs d'onde dans la forêt mais une seule semblait hostile. Je donna ma tasse de café á l'un des soldats.

Ares Game:  The Gods GeneralOù les histoires vivent. Découvrez maintenant