Chapitre 56.5: Vision

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"L'information c'est le pouvoir". Avais je dis á mon ami Zell lorsqu'il essayait de me contester en cours de stratégie á l'école militaire. Ce á quoi il retorqua "le pouvoir n'est rien d'autre que ce que l'on en fait". Sur le moment je n'avais pas du tout compris, je croyais qu'il essayait une fois de plus de faire valoir sa pedanterie comme á habitude mais aujourd'hui et avec du recul je me rends compte que ce sont des paroles bel et bien censés.

-Lieutenant commandant Der Linde le Commodore vous attends sur la passerelles. Me dit mon Adjudante.

-Une minute. Je finis d'écrire ce rapport et je monte.

Zell a toujours été le rêveur du groupe, le genre de type á proposer des idées folles sans se rendre compte de ce qu'il disait. Et il le faisait avec une telle certitude que ça en était flippant. Lorsqu'il nous a parlé á nous son cercle intime de son idée prendre le controlle du pays je lui ai d'abord ris au nez, mais au fur et á mesurr qu'il exposait son plan mon scepticisme laissait place á une certitude toute aussi forte que la tienne. C'était la première que quelqu'un arrivait á me convaincre aussi facilement. On était que des gamins de 12 ans á l'époque alors comment ça se faisait que l'un de nous avait déja une vision globale aussi large. Non il n'y avait pas que lui, Friedich et Arianne aussi avaient la même vision. Et méme Decken semblait suivre le mouvement, il n'y avait que moi qui était laissé derrière, ce jour la j'ai senti comme ma première défaite contre Zell. Peu après ça on a commencé mettre le plan en marche, pendant nos vacances cet été on s'est rendu dans les montagnes ou on enchainait les simulations de combats et de tactique á mettre en place. On était que des gamins mais on aurait dit de vraies pro. Tout cela sortait d'un manuel d'instructions que Zell avait sur lui. Cela étant il manquait quelque chose et je m'en étais rendu compte. Ce jour là alors qu'on jouait á chat dans la forêt je m'arrêta subitement de courrir.

-Qu'est ce qu'il y a Swan déja fatigué ? Demanda Troy. Je te rappele que c'est toi la cible aujourd'hui.

-C'est pas ton genre de tomber á bout de souffle aussi vite. Me dit Friedich. T'a mangé un truc pas frais ?

-Non rien á voir.

Je jetta le bout de bois qui me servait de fusil imaginaire.

-Quelque chose cloche. Tout ça... C'est pas sérieux.

-Hey relax bro. On s'amuse juste.

-Je suis pas ton "bro" DECKEN. lui criais je dessus. Et justement on passe notre temps á s'amuser. Rien de concret. En dehors des autres domaines, l'entrainement de terrain est justement celui ou on manque de tout.

-Ohey calme toi ou ça va mal se passer. Dit Decken en montant d'un ton.

-Si tu me cherches tu vas me trouves.

Friedich se posa entre nous deux avant que ça ne degénère.

-Du calme vous deux.

-Je trouve que tu parles beaucoup pour ne rien dire. Fit une voix au dessus de nous.

Il y avait une personne, une jeune fille se tenant sur un rocher accroupit au dessus de nous. Elle nous regardait littéralement de haut tout en me fixant d'un regard perçant.

-A.... Arianne. Dis je étrangement intimidé.

-Tu passes ton temps á te plaindre et á critiquer chaque décision que l'on prends. Mais tu sais ce que tu ne fais pas....

-Arianne calme toi. Dit Friedich.

-Tu ne proposes rien. Dit elle d'une voix acide. Tu ne nous apportes rien. C'est facile de critiquer pour critiquer mais á n'apporter aucune solution ce que tu fais la c'est juste de la mauvaise foi.

Ares Game:  The Gods GeneralOù les histoires vivent. Découvrez maintenant