Chapitre 52: Seconde chance

9 0 0
                                    


Un plafond que je ne connais pas, un lit que je ne connais pas, une robe qui n'est pas la mienne car je n'en porte jamais. Une chambre dont j'ignore tout. Je venais de me reveiller avec l'esprit embrumé et je me retrouvais face á un mirroir. Mes cheveux avaient été lissés et soigneusement entretenus on aurait dit une autre personne. J'avais aussi pris une douche forcée.

-Ooooh mais elle est magnifique. Dit une femme qui entra dans ma chambre.

Elle était... Blanche, un peu en surpoids mais dans une robe qu'on ne voit que sur les filles de nobles. D'ailleurs j'étais moi même dans une de ces robes. Elle portait une perruque de cheveux blancs, surement pour faire jolie. Elle me regarda avec des yeux de groupies.

-Cherie elle s'est reveillée vient voir.

Un homme entra dans la pièce. Grand élégant correctement vêtu les cheveux cendrés plaqués en arrière. Il avait de la moutache aussi et des yeux gris perçant. Il utilisait une canne mais ne semblait avoir aucune difficulté pour marcher.

-Oooh magnifique. Comment te sens tu ?

-Je... Qu'est ce qui m'est arrivé ? Je ne me rappele de rien.

Sa femme le regarda d'un air inquiet tandis qu'elle ferma les yeux dépités.

-Il semblerait que tu aies subit un traumatisme et cela affecte ta memoire. Mais ne t'en fait pas je suis medecin je vais t'aider á.... A aller mieux.

-Oui mon mari est un excellent medecin. Insista sa femme. On a fait á manger sinon.

A manger. Oui j'en ai bien besoin. Je sortis de ma chambre et marcha un peu, je regarda par la fenêtre, je ne reconnais rien. Ni la ville ni même l'architecture. Les maisons étaient en bois comme celle-ci. Alors que je marchais je tomba face á un jeune homme, lui aussi vêtu comme un noble. Á vu de nez il était plus jeune que moi, il avait les cheveux blonds et une coupe au bol. Il était en train de chercher un bouquin dans la bibliothèque lorsqu'il me vit.

-Ah revoicit la pouilleuse. J'espère que ton odeur de clocharde est partie au lavage.

Eh ben c'est pas la politesse qui l'etouffe lui.

-Á tout les coups elle sort d'un bagne. C'est surement une ancienne força.

-Il suffit Norman.

-Prison ? Repetais je. Je viens de...

Ce qu'il faut savoir des prisons Elysiennes c'est qu'elles sont tout aussi confortable que ne peut l'être n'importe quel barraquement. La mienne avait une fenêtre avec vue sur la montagne c'était assez agréable. Il y avait 2 repas par jours, matin et soir. Souvent au Pain Sec et á l'eau. Le Dimanche c'etait bouillie de riz avec un soupsçon de lait.

-J'ai entendu que tu avais encore essayé de t'échapper.

-Seulement entendu ? Demandais je.

-Écoute je suis pas ton enemi. Je suis là pour t'aider.

-C'est pour ça que tu a ramené mon père ? Ce traitre.

J'ai tout perdu en l'espace d'une nuit, ma famille, mes amis, les gens avec qui je combattais. 25 Decembre 1018 mon monde s'est retourné sur lui même. Ça va faire une semaine que j'étais en céllule j'ai l'impression que je vais imploser. Mais depuis peu je reçois regulièrement la visite d'un homme. C'est drôle je dis ça mais si on ne me l'avait pas dit j'aurai pensé que c'était une femme.

-Ne dit pas ça Jessie. J'essaie d'intercéder en ta faveur. Mais tu ne m'aides pas. Me dit il.

Je le regarda avec des yeux remplis de colère.

Ares Game:  The Gods GeneralOù les histoires vivent. Découvrez maintenant