𝐄𝐋𝐄𝐕𝐄𝐍 𝐘𝐄𝐀𝐑𝐒 𝐀𝐅𝐓𝐄𝐑 // 𝐌.𝐓 & 𝐇.𝐆

06. Nouveau logement.

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Aujourd'hui.
Marley.
Ven 12/09.
13h50.

L'appartement est évidemment de nouveau vide qu'en j'y remet les pieds. Je ne sais pas pourquoi, mais je m'attendais à ce qu'il soit là. Même si je sais qu'il travail. Je l'espérais.

Après notre dispute d'hier soir et mon départ imprévu chez mes parents pour la nuit, j'ai pleuré. Beaucoup pleurer. L'idée de le perde ne m'enchante pas du moindre et mes parents l'ont bien compris.

Durant une soirée, je suis redevenue la Marley de 15 ans qui venait de se faire briser le cœur, en pleurant dans les bras de mes deux parents.

Sauf qu'à 15 ans, je pleurais à cause de la dure réalité qui m'a frappé : celle où je réalisais que mon meilleur ami m'avais définitivement exclue de sa vie. Hier soir c'était à cause de mon petit ami.

L'appartement vide, je laisse tomber le sac que j'ai remplis en extrême vitesse hier soir sur le sol et me laisse par la suite tomber sur le canapé.

3 jours, c'est le temps qu'il me reste avant d'être à l'université. Mais en réalité, c'est une après-midi qu'il me reste à Phoenix.

Demain, à cette heure là, je serai déjà à Atlanta. Et ça, Steven ne le sait pas, mais c'est aussi un autre problème. Cette après-midi je dois me trouver un logement parce que je ne risque pas de rester sur le campus.

Alors avec nonchalance, j'attrape l'ordinateur sur la table basse et l'ouvre afin de directement commencer mes recherches, ce qui promet d'être long !

14h29.

Tout est beaucoup trop cher pour mon budget. Et je refuse catégoriquement de prendre l'argent que mes parents sont prêts à me débourser pour ça. Je ne peux pas non plus demander à Steven, je ne pense pas qu'il accepterai de financer un projet dont il n'est pas emballé.

Alors que je soupire et râle toute seule, une notification apparaît sur l'écran de mon ordinateur.

- Dieu merci !

Une collocation ! Évidemment ! C'est la solution la plus raisonnable ! Un loyer d'Atlanta diviser en deux est parfaitement adapté à mon budget.

Je reprend donc mes recherches mais en collocation, avec une autre fille de préférence. Les annonces sont toutes abordables mais les personnes qui y vive un peu moins.

Finalement, je tombe sur l'annonce d'une jeune fille de mon âge qui étudie aussi à l'université d'Atlanta. Ravie, je clique dessus et inspecte les photos de l'appartement. Il est très spacieux, trois chambres, une salle de bain, des toilettes, une cuisine aussi grande que celle que j'ai actuellement et un placard fourre-tout.

Sans hésiter une seconde, je compose le numéro disponible en bas de la page sur mon téléphone et appel. Au bout de trois sonneries, quelqu'un décroche.

- Oui allô ? répond une voix féminine à l'autre bout du fil.

- Heu, bonjour j'appelle pour l'annonce de collocation.

- Oh ! bien sûr, vous êtes intéressée ?

- Ouais, je commence les cours lundi et j'ai besoin d'un endroit où vivre alors j'aimerai savoir si l'annonce tient toujours ou non !

Nous partons ensuite dans une conversation peu intéressante mais j'en retiens une chose : c'est ok. Elle veut bien que je devienne sa colocatrice !

Après vingts longues minutes, je raccroche et me laisse souffler un peu. Un problème de moins parmi tout ceux qui me reste à régler.

Et pour ne pas perdre de temps, je me lève et vais dans ma chambre. Je me laisse tomber en étoile de mer sur la couette et crie à l'intérieur. Ça fait toujours du bien. Je me retourne ensuite sur le dos et tourne la tête afin de fixer l'armoire que je dois vider. Je souffle sur une mèche de cheveux qui me dérange et me mets au travail.

Faire mes valises est plus dure que prévu. La dernière fois que je les ai prises, c'était pour m'installer avec Steven, il y a 6 mois. Mais devoir les ré-remplir pour quitter l'appartement et aller en rejoindre un autre à l'opposé n'est pas facile.

J'ai l'impression de trahir Steven. Aillant peur de ne pas avoir assez de temps pour m'expliquer avec lui et profiter des dernières heures ensemble, je saisis mon téléphone et clique sur son contact.

Moi à Steven  :

Salut, je suis rentrée à la maison depuis un petit moment et je me sens mal. Est-ce que tu pourrais te libérer plus tôt pour qu'on discute ? Je pars bientôt et j'ai vraiment besoin de te parler. Je t'aime <3

Je repose ensuite mon téléphone et me remet au remplissage de mes valises. Je compte prendre toute mes affaires. Je ne sais pas pour combien de temps je vais en avoir alors le mieux est de partir avec tout.

Trente minutes plus tard, toute mes valises sont prêtes. Plus aucune affaires m'appartenant ne reste dans l'habitacle. Ça fait bizarre de voir seulement le bordel de Steve mais c'est comme ça.

Il a d'ailleurs répondu positivement à mon message et c'est déjà en partie excuser à travers l'écran. Mais rien ne vaut ses mots réels. Je pourrai voir si ils sont réels ou non.

19h03.

- Donc tu es vraiment d'accord ? je lui demande afin d'être sûre.

- Oui, je t'assure que ça me va, souffle t-il en prenant mes mains dans les siennes.

- Mais...hier soir tu étais vraiment énervé.

- C'est vrai je ne peux pas le nier mais j'ai réfléchi toute la nuit et comme je te l'ai déjà dit la première fois, je ne suis personne pour t'interdire quoi que ce soit.

Comme demander dans mon message, Steven s'est libéré plus tôt afin que l'on puisse discuter et mettre les choses au claires. Tout va bien et il a l'air plus apaiser qu'hier soir.

- Je pars demain matin.

- Oh, c'est donc vraiment bientôt.

- Oui, je veux être en forme pour lundi.

Il hoche doucement la tête et je laisse tomber ma tête sur son torse. Il passe ses bras autour de mon corps et me sert contre lui.

- La distance ne nous aura pas, me souffle t-il au creux de l'oreille.

- Je l'espère en tout cas.

« Je ne sais pas. Je l'espère en tout cas. »

Je viens de faire la même promesse que Hayden. Espérons que ça ne se finisse pas de la même façon...

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Hi everyone !

Le chapitre six là et j'espère qu'il vous a plu !

J'aimerai vraiment avoir vos avis sur le début de cette œuvre alors si vous pouvez me le dire juste à côté de ce paragraphe, j'en serai reconnaissante !

Le départ à Atlanta arrive à grand pas...espérons maintenant que tout se passe bien...

N'oubliez pas de voter et de commenter !

Je vous aime,

A-