𝐄𝐋𝐄𝐕𝐄𝐍 𝐘𝐄𝐀𝐑𝐒 𝐀𝐅𝐓𝐄𝐑 // 𝐌.𝐓 & 𝐇.𝐆

16. Retour aux sources.

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Aujourd'hui.
Marley.
Lun. 06/10.
17h49.

Une semaine s'est écoulée depuis ma confession à Nick. Comme promis, il n'en a parler à personne et m'aide toujours à trouver une solution pour l'annoncer au concerné.

Le papier avec l'adresse du blond n'a pas quitté ma table de chevet et tout les soirs, je fixe ce bout de papier jaune, en créant toutes sortes de scénario différents les uns des autres. Généralement, ils se finissent mals ce qui me résigne encore plus à ne pas lui dire.

En somme, je me fais peur toute seule.

J'ai très envie de lui dire et que tout redeviennent comme avant mais je sais que ce ne sera jamais le cas alors, pourquoi se faire de faux espoirs ?

Enfin !

Depuis deux jours, l'université est en vacances. J'ai donc deux semaines qui s'offrent à moi et je compte bien en profiter en commençant par rentrer à Phoenix. C'est pourquoi je suis assise dans un avion depuis une dizaine de minutes et que j'attends impatiemment qu'il décolle.

J'ai beaucoup réfléchis à mon petit ami et Rachel m'a fait remarquer que j'avais peur pour rien ; il y a 3 heures de décalage entre Atlanta et Phoenix ce qui explique en parti pourquoi Steven a pris un certain temps à répondre. Mais je ne m'y fie pas complètement. Pour la simple et bonne raison que c'est moi qui aie trois heures de plus et non pas l'inverse. Ce qui veut dire que quand j'envoie mes messages à vingt heures, il est dix-sept heures à Phoenix.

Et à dix-sept heures il peut totalement me répondre.

J'ai une confiance aveugle en lui, mais plus les jours passent et je suis loin de lui, plus elle diminue.

Mais ça n'impacte pas sur le fait que je sois très ravie de le revoir. Je l'aime tout de même.

Une voix féminine résonne dans tout l'engin volant, me faisant sursauter. J'attache comme demander ma ceinture et souffle un bon coup pendant que l'avion commence à prendre de la vitesse.

C'est parti pour trois heures...

21h15. ( heure à Phoenix)

Ce sont les bras accueillant de mon petit ami qui m'enlace. Je ne pensais pas qu'il allait vraiment venir, en tout cas pas à cette heure là. Je penchais pour mon père. Mais finalement non, c'est bel et bien Steven qui est là.

Je le sers du plus possible contre moi et il embrasse délicatement mon front.

- Comment tu vas ? Ton vol s'est bien passé ?

Je hoche la tête contre son épaule, complètement épuisée.

- On peut juste rentrer à la maison ? J'ai besoin de retrouver notre appartement même pour cinq jours.

- Oui, allons-y !

Il prend délicatement ma main dans la sienne, un contact qui m'avait légèrement manqué. Le brun prend mon sac à dos sur ses épaules et nous rejoignons la voiture sur le parking. L'air frais de l'extérieur fouette mon visage faisant voler mes cheveux dans le vent. Je m'installe du côté passager et laisse mon petit ami conduire.