𝐄𝐋𝐄𝐕𝐄𝐍 𝐘𝐄𝐀𝐑𝐒 𝐀𝐅𝐓𝐄𝐑 // 𝐌.𝐓 & 𝐇.𝐆

24. Quelque chose cloche.

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Aujourd'hui.
Hayden.
Lun.17/11.
10h.

- Je la comprends pas ! C'est quoi son problème ?

- Tu me fais chier Hayden, m'informe mon meilleur ami.

- Je sais et j'en ai rien à foutre ! Écoute moi, je suis sûr qu'elle sait que je suis sur elle.

Il ne décolle pas le regard de son ordinateur mais me lance d'un air dégouté ?

- T'es vraiment sur cette meuf ? Avec toutes les meufs qui veulent être avec toi tu prends une inconnue ?

- Ta gueule.

- Tu l'aimes parce qu'elle ressemble à ton ex meilleure pote dont t'étais in love c'est ça?

Absolument.

- Non !

Il pouffe de rire et je murmure dans mon coin toute sortes d'insultes. Depuis qu'il sait que Marley a toute mon attention il me reproche de m'intéresser à elle pour la simple et bonne raison qu'elle ressemble à mon ancienne Marley.

Celle dont j'étais censé être le meilleur ami. Mais j'ai toujours eu un peu plus pour elle. C'était...la femme de ma vie. Même si on se projetait chacun avec une autre personne, j'ai toujours un peu espéré qu'elle soit la femme de ma vie au sens propre du terme.

J'étais jeune et aujourd'hui, la rancune a pris le déçu sur les sentiments.

D'ailleurs je me suis fais une idée, que je suppose être là bonne, j'espère vraiment me tromper mais à mon avis, c'est la vraie Marley. Celle de mon enfance et qu'elle m'a juste oublié. On a grandit et parfois on oublie les gens qui occupaient notre vie d'avant. C'est probablement ce qui c'est passé avec elle.

Mais je la soupçonne aussi de m'avoir reconnu et seulement faire semblant.

Putain j'en sais rien !

Peut-être que c'est vraiment une inconnue.

- Je vais voir ma mère, je sais pas si je rentre.

- D'accord mais grandi, maman aura pas toujours les réponses à tous.

Je l'ignore et marche jusqu'à chez ma mère. Elle m'ouvre la porte, ravie de me revoir. Mes visites la rende heureuse, maintenant qu'elle est seule.

Mon père est décédé il y a un trois ans maintenant. Sans raison particulière. Un de ses collègues l'a juste retrouvé assoupi dans son fauteuil, enfin c'est ce qu'il croyait. mais quand il ne s'est pas réveillé après des secousses, il a compris.

Papa était mort.

J'ai mis du temps à l'accepter. Je ne pouvais remettre la faute sur rien du tout. C'était juste la faute de...l'univers.

Depuis ma mère vit seule et moi j'ai emménagé avec Mathias. Ça peut paraître égoïste mais je ne pouvais plus vivre là-bas sans lui.

- Mon chéri ! Comment tu vas ?

- Ça va je suppose, je dois te parler d'un truc.