MARIPOSA

Chapitre 4

-Comme tu ne nous sers à rien, je vais te plomber ici et maintenant.

Son regard est devenu noir, les traits de son visage son dur, et je sens alors que la fin est là. Je sourit tout en fermant les yeux, prête à accepter ce qui risque d'arriver. Mais rien n'arrive, j'ouvre les yeux, et je me rend compte que je suis seule dans cette pièce avec Noam en face de moi, il n'a plus son bras tendu vers moi avec son arme au bout, non. Maintenant son bras se trouve le long de son corps, je remonte les yeux vers son visage, toute noirceur à disparu.

-Pourquoi ? Pourquoi tu te laisses faire ? Pourquoi tu n'as pas peur ?

Il encre son regard dans le miens, ses yeux verts rencontrant les miens, et c'est à ce moment présent que je ne ressens plus aucune peur à son égard. Il s'approche de moi rapidement, et une fois à ma hauteur, il replace son arme sur mon front. Le froid du métal sur ma chair, me fait frémir, mais aucune larme ne vient. Rien, seulement le vide se fait ressentir en moi.

Ses yeux verts toujours posé dans les miens me scrutent, comme s'ils essayaient de voir au plus profond de moi, et ce qu'il voit ne lui plaît pas, vue qu'il ferme les yeux, range son arme derrière son jean noir, et me prend par le bras, me forçant à me lever de ce lit. Le contact de sa main sur ma peau réchauffe mon bras tout autant qu'il le refroidit.

Il me traîne alors hors de la pièce, longe un long couloir et arrive devant une porte, il l'a déverrouille, et l'ouvre. Je me retrouve alors face à Meddy, du moins si l'on peut dire cela comme ça. Un frisson me parcours le long du corps, et Noam le remarque bien vue qu'il sert un peu plus sa poigne autour de mon bras, sans pour autant me le lacérer.

-Répète encore une fois que tu ne sais rien de lui.

Ses yeux qui étaient jusqu'à présent vers moi, se pose sur Meddy, je fait de même et remarque alors qu'il ne ressemble plus du tout à lui, son visage est rempli de sang, son nez n'est plus droit, des dents lui manques, et son corps et tuméfié de bleus.

- Joder, dit moi encore que tu ne sais rien sur lui, ET MAINTENANT !

Sa poigne se fait plus forte autour de mon bras, et je le regarde.

-Je te promet que je ne sais rien de lui, ni de son putain de cartel. Tu me fais mal

Il desserre alors sa main autour de mon bras, et rapidement il sort son arme, la pointe sur Meddy, et tire.

Prise de panique, je me recule mais il ne semble pas du même avis. Il prend mon visage en coupe avec sa main droite qui ne tient alors plus mon bras, me forçant à regarder cet homme se vider de son sang. Son tir c'est fait avec une telle précision, il à visé entre les deux yeux, et n'a pas eu besoin d'un deuxième tir pour s'assurer qu'il était bien mort.

Mort. C'est ce que je vois en face de moi, toujours aucune larme ne coule le long de ma joue. Noam me force toujours à regarder ce corps sans vie en face de moi.

-Tu vois ça ? C'est ce que je réserve aux traîtres. Il faut que tu saches querida, que l'homme que tu avais en face de moi faisait parti de mon cartel, avant que j'apprenne qu'il jouer sur deux tableaux il à fui. Et voilà ce qu'il lui est arrivé. Il connaissait le tarif, je lui faisais confiance et il me la mis profond.

Il me prend alors le bras et me sort de cette pièce, mais mes pensées son encore vers ce bruit, vers cette image.

Mort.

Sans m'en rendre compte, il me ramène dans ma cellule, et avant de fermer la porte derrière lui, il se retourne.

-Je vais voir si je peux pas te trouver une utilité, peut être qu'avec ton cul tu pourrais nous être utile, et si ce n'est pas le cas tu resteras ici.