Chapitre 6

301 10 0
                                    

Voilà environ 1 heure que je suis en compagnie de ce fameux Louis Vanos, et pour l'instant la seule chose qui m'importe le plus c'est de rentrer et d'être le plus loin possible de lui.

Au fil de la conversation, la première impression que j'ai eu de lui à vite disparu laissant place à une personne malsaine et malhonnête. En effet, ses regards qui glissaient le long de mon corps toutes les deux minutes, ses mains qui longeaient mes bras, mais surtout ses paroles. Des paroles déplacées qui laissaient des sous-entendus des plus obscènes.

La seule chose dont nous ayons parlé, c'est de lui. De lui et de son incroyable fortune, dont il se prive de me dire sa provenance.

Au loin j'arrive à distinguer la silhouette de Noam, et les seules fois ou je le vois parler il est en compagnie de femmes. Ce dernier ne me regarde même pas, il n'essaie même pas de me montrer qu'il est là, non. Je le soupçonne même d'avoir envie de se barrer de là pour rejoindre une de ses femmes.

-Il te reste 30 minutes avant qu'on parte, dépêche toi.

Connard.

Voilà le seul mot que j'ai envie de lui cracher à la gueule.

Je tourne mes yeux vers lui. Son regard n'est pas tourner vers moi, mais vers son verre de champagne, comme s'il éviter le plus possible un contact visuel avec moi. Je retourne mes yeux vers la personne en face de moi.

-Je ne vais pas tarder à rentrer Louis, je suis désolé.

Son regard se plisse, et un sourire étire ses lèvres.

-Ma douce Assia, tu es sûre de ne pas pouvoir rester un peu ? Ou du moins vous ne voulez pas rentrer avec moi, j'ai encore temps de chose à te montrer.

Je prend alors mon regard le plus doux et innocent.

-Je ne peux pas accepter, j'en suis désolé. Mais pourquoi ne pas se revoir le plus vite possible.

-Très bonne idée. Pourquoi ne pas venir chez moi Vendredi ? Tenez mon numéro, envoie moi un message demain matin, pour que je te transmette l'adresse.

Il me temps sa carte de visite que j'accepte avec un sourire que j'essaie de rendre le plus vrai possible. Je lui dit au revoir et je me dirige vers la sortie. La même femme que tout à l'heure m'accueille et viens me rendre mon manteau. Je sors alors hors de cette maison, et une fois l'air extérieur rentrer dans mes poumons, j'ai l'impression de revivre. Je n'ai plus cette sensation d'étouffer, et d'être une proie.

-Avance droit devant toi, la même voiture t'attends.

Je lève les yeux au ciel, et mes jambes me mènes alors vers la voiture. Le conducteur me sourit et m'ouvre la portière, je rentre à l'intérieur et a peine la porte fermer que j'arrache l'oreillette de son emplacement et la balance contre la fenêtre de la voiture, ce dernier ce casse dans un petit bruit. Je ferme alors les yeux et m'enfonce le plus possible dans le siège

-Connard de merde.

La voiture s'arrête dans l'allée, aucune autre voiture n'est présente, j'en déduis alors que Noam est bel et bien allé voir une de ses femmes. Je remercie le chauffeur et sort de la voiture. J'enlève directement mes talons et les portes dans mes mains, je me retrouve alors pieds nus dans l'allée, je ne perds pas de temps et rentre en espérant que la porte soit ouverte. Je m'approche de cette dernière et comme si ma prière avait été entendue la porte s'ouvre sous la pression.

Je me retrouve alors dans le salon, seule. Je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas si je dois retourner en bas ou non.

-Après ce qui c'est passé, je pense que je peux faire ce que je veux.

Toujours mes talons dans la main, je monte les escaliers et me dirige vers la chambre dans laquelle je me suis changé, je tourne mes yeux vers la penderie et me réjouis quand je vois des vêtement pliés, je m'approche et en sort un t-shirt et ce qui semble être un caleçon. Je ne cherche pas à comprendre et me dirige vers la salle de bain, j'y allume l'eau et enlève cette robe.

Me voilà dans un t-shirt et un caleçon dont je ne connaîs pas le propriétaire, je suis redescendu dans la cuisine afin de me faire quelque chose à manger, j'ouvre le frigo et souffle un bon coup.

R

I

E

N

Rien dans ce putain de frigo à part de la PUTAIN de bière, on peut voir le sens des prioritées par ici. La porte s'ouvre et je vois Noam rentré.

-Tu te nourris uniquement de bière ou des fois tu prends des choses saines ?

Il me regarde et je n'y retrouve pas cette lueur verte, il s'approche de moi, tend le bras et attrape une bière dans le frigo.

-Ferme ta gueule Ayla.

-Pardon ? Attends j'ai pas dû bien comprendre.

-J'ai dit FERME TA PUTAIN DE GUEULE. Tu veux peut-être que je te le répète en espagnol peut-être ?

Il ouvre la bière et se retourne sans même me laisser un regard, j'attrape son bras et le force à me regarder.

-Alors je suis désolé mais après ce que je viens de faire, ne pense même pas pouvoir me parler comme ça.

-Non c'est toi qui à pas bien compris, je réexplique. TU as fait un truc que JE t'ai demandé de faire parce que TU n'as pas le choix si tu ne veux pas que JE te plombe ta gueule. Alors soit tu fermes ta gueule soit tu retrouves ta chambre en bas.

Je le regarde de haut en bas, ses yeux sont rouges, ses cheveux ne sont pas aussi bien soignés que d'habitude ce que je trouve étrange. Finalement je perd patience, je pousse un juron et pars de cette pièce avant que je ne lui mette mon poing dans son joli visage. En passant devant le comptoir je sors la carte de visite que Louis m'a laissé.

-Ne me félicite surtout pas j'ai franchement adoré sa compagnie

Il rigole d'une manière si mauvaise que j'en ai la chair de poule. Je ne prend pas la peine d'écouter ce qu'il va dire que je me dirige vers l'escalier puis remonte dans ma chambre, avec le ventre toujours vide.

————

Coucou à vous, j'espère que vous allez bien.

Je suis désolé pour le temps entre mes chapitres, mais je n'ai eu que très peu de temps pour moi afin d'écrire. Je reviens avec mes chapitres !! J'espère que l'histoire vous plais toujours autant.

Bisous a vous 

En attendent le prochain chapitre, prenez soins de vous <3

MARIPOSAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant