La porte s'ouvre et c'est d'abord son regard que je vois, ses yeux bleus, son regard froid et avide, il sait que j'ai peur de lui et il en profite. Il sourit tout en refermant cette porte, puis se rapproche de moi, comme si je n'étais qu'une proie.
- coucou cariño, j'espère que je ne t'ai pas manqué, tu sais j'ai eu une tonne de boulot ces dernier temps.
Il s'approche du lit, tout en enlevant sa cravate, ce qui fait sauter les boutons supérieurs de sa chemise blanche, laissant entrevoir le haut de son buste, il se penche vers moi et me prend fermement le cou afin de bloquer mes mouvements, de son autre main il me bande les yeux avec sa cravate, il fait un nœud assez solide pour ne pas qu'il puisse se défaire avant de relâcher sa prise sur mon cou tout en me faisant un bisou sur la joue, ce qui me fait reculer le plus possible sur ce fichu lit.
Les yeux bandés je sens la panique venir quand je ne le sens plus près de moi, je l'entend prendre des objets sur la table qui est en face de lit. Je ne sais pas ce que c'est et sincèrement je ne veux pas le savoir. Je sens une larme coulé le long de ma joue, et la ficelle qui entoure mes poignées m'empêche de l'enlever, une deuxième larme coule alors. Je l'entend se rapprocher de moi, il s'affaisse sur le lit, et avant même qu'il est pu fait quoi que ce soit, je le pousse de mon pied avec le peu de force qu'il me reste.
-Je crois que tu n'as pas très bien compris qui était le maitre ici Ayla. Pourtant ce n'est pas faute de te l'avoir répété n'est ce pas cariño ?
Avec sa voix pourtant calme, je comprend qu'il n'est pas d'humeur à m'accorder des faveurs, il se penche alors vers moi, et de sa main empoigne mon cou comme si je n'étais qu'une vulgaire peluche. Il sert de plus en plus, et je sens l'air qui commence à me manquer, j'essaye de me débattre mais cela ne sert à rien. Ma respiration se fait de moins en moins naturellement tandis que les larmes continuent de couler le long de mes joues. Tout d'un coup c'est le son d'une sonnerie de téléphone que j'entends, et une seconde après il n'y a plus aucune pression sur mon cou. Je tousse en sentant l'air affluer vers mes poumons, comme si c'était la première fois que je respirais.
Le silence, c'est la seule chose que je pouvais entendre, puis le bruit d'un coup de fusil venant d'une autre pièce.
- Joder c'est quoi cette merde encore ? (putain)
Des bruits de pas qui s'approchent vers nous, et une seconde plus tard il s'agit du bruit de la porte qui vole en éclats que j'entend.
-Meddy fait un pas de plus et je t'assure que ma gueule sera la dernière chose que tu verras.
Cette voix je ne l'avait jamais entendu, mais rien qu'a l'intonation de cette phrase j'ai compris que cet homme était totalement sérieux. Toujours les yeux bandés je ne fais aucun bruit, de sorte que personne ne me vois, mais je crois que ma mission à échoué quand un autre homme parla :
-Jefe sur le lit.
A cette phrase je me crispe, et n'ose faire aucun mouvement, j'entends alors mon hôte rigoler puis c'est le bruit d'une balle qui brisa le silence.
-Ethan, vire moi ce cabrón d'ici.
Je sursaute aussitôt, deux secondes après, alors que je retrouve la vue, c'est à des yeux d'un verts profond que je fis fasse. L'homme se penche vers mes mains, qui étaient toujours attachées aux barreaux de ce lit, je frissonne quand je sens son souffle chaud dans mon coup. Lorsque mes mains n'étaient plus un problème je le regarda enlevé son pull et me le donner. Je jette alors un œil vers les hommes qui sont présent dans la pièce et tous posent un regard interrogateur à leur chef, je reporte alors mon regard sur ce dernier.
-Soit tu prends ce putain de pull soit tu sors d'ici a poil, c'est toi qui voit.
Mes yeux passent alors de cet homme au pull qu'il me tend, il se lève et commence à remettre son pull, je me redresse et lui prend alors le pull de ses mains. Il détourne alors le visage et force ses hommes d'un seul à faire de même le temps que je mette ce pull.
Une fois ce dernier mis, il me regarde et me demande si je peux marcher, je me lève alors de ce lit, mais à peine ais-je mis le pied au sol que je le rejoins tout aussi vite. Il souffle puis se penche vers moi et me porte comme si je ne pesais rien. Mes jambes s'enroulèrent automatiquement autour de sa taille, et mes bras rejoignirent sa nuque, alors que mon regard lui se pose sur ce lit.
Il parti de cette pièce dont je ne connaissais que trop bien tous les recoins, puis monte les escaliers qui mènent au salon, la bas je frissonne à la vue des corps par terre sans vie, des flaques de sang qui se répandent autour d'eux. A notre arrivé, des hommes avec des pistolets se retournent vers leur chef, et moi avec. Je rive alors mon regard vers cette homme qui à détruit ma vie, j'arrive à voir qu'il est bien amoché, avec l'arcade ouverte, son nez sûrement cassé au vue de la bosse qui est présente , mais étrangement aucune pitié ne me prend en le voyant dans cet état.
-Putain Noam, tu ramènes cette puta chez toi du coup ? Tu m'en diras des nouvelles. Et bordel elle suce comme une reine.
Il esquisse un sourire, et je sens alors le dénommé Noam se crispé, il lève alors son arme de sa main gauche et avant que je ne puisse voir autre chose, une main se pose sur mes yeux et me cache alors la vue puis mon visage se retrouve contre le torse de cet homme. Puis il s'agit du bruit d'une balle et un gémissement de douleur qui résonne dans cette maison.
-On embarque cet hijo de puta . Et bordel faite lui fermer sa grande gueule.
Après ces paroles, plus rien ne vient à mes oreilles mis à part le bruit de la balle qui résonne dans mon crâne.
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Coucou à tous <3
Voici le premier chapitre de cette histoire, il n'y a pas beaucoup d'action mais ce n'est que le début, j'espère que vous aimez
N'hésitez pas à mettre un commentaire et à noter ce chapitre, pour avoir vos retours :)
Prenez soins de vous la bise :))

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MARIPOSA
RomantizmAyla, une jeune fille de 18 ans qui se retrouve en plein milieu d'une histoire de gang contre son grès. Le chef Noam finis par la prendre sous son aile, sans penser aux conséquences que cela pourra avoir sur cette fille, mais aussi pour lui.