Chapitre 9 : Fatigue et Confidences

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Bonjour tout le monde !! On se retrouve avec ce chapitre surprise qui j'espère vous plaira. Vous sentez la fin venir ? C'est normal, il ne reste que 3 ou 4 parties en comptant celle-ci. Bonne lecture ! 

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- Le...précédent Grand Sorcier de Brooklyn ? Répéta Alec avec surprise. Pourtant je croyais que tu avais été le seul, que tu avais créé ce titre toi-même. 

- En effet, le titre est venu avec lui, confirma Lorenzo avec son sourire remplis de faux semblant, coupant la parole à Magnus. Mais avant son arrivée à New York j'étais celui vers qui les Créatures Obscures et les Chasseurs d'Ombres comme toi se tournaient pour quémander mon aide. 

- Que tu leur refusais chaque fois, ajouta l'Indonésien en croisant ses bras sur son torse, observant son meilleur ennemis par dessus ses lunettes sombres. Tu as laissé mourir des dizaines de Chasseur d'Ombres qui venaient te voir pour un peu de soutient et tu les laissais sur le pas de ta porte. Et après tu t'étonnes qu'un sorcier plus jeune, plus puissant et plus gentil se voit accorder ta place ? 

- Plus gentil c'est certain, se moqua le sorcier aux airs de reptiles. C'est vrai que tu devenais très amical après une petite vingtaine de cocktails. Tu as dit à ton mari quelle vie de débauche t'a poursuivit toute ton existence ? Je doute qu'il connaisse tout de toi, mon cher Magnus. 

Alec serra brièvement la main de son époux pour le retenir de répliquer, préférant éviter de devoir assister à un combat de sorcier en plein coeur de Buenos Aires, surtout devant leurs enfants. Pourtant, il ne comprenait que trop la volonté de l'asiatique à défendre son honneur. Il y avait des choses que même l'autodérision du sorcier ne permettait pas. Alors, ce fut en époux aimant, usant de son calme olympien de Consul et d'ancien frère que le noiraud répliqua enfin, coupa l'herbe sous le pied à Lorenzo.  

- Je connais mon mari pour ce qu'il est aujourd'hui. Je n'ai pas besoins de remuer dans le passé pour savoir que c'est quelqu'un de bien, contrairement à d'autre. 

- Tu as entendu le monsieur ? Passe ton chemin, Lorenzo, marmonna le plus vieux en le fusillant du regard derrière ses lunettes sombres. 

- Voilà que tu me chasses, maintenant ? Je t'ai sauvé la vie, je te rappelle. Tu te souviens, avant que tu ne sombres dans le coma ? J'ai fais partit de ceux qui ont utilisé, gaspillé même, leur magie pour te maintenir en vie. La moindre des choses serait au moins de me dire merci. 

Le Grand Sorcier de Brooklyn serra les dents. Il connaissait Lorenzo, depuis des années maintenant, et il savait que si le sorcier avait fait en sorte de participer à sa guérison, c'était avant tout et surtout pour avoir plus de chance et de mérite à accéder à son poste de Grand Sorcier qu'il convoitait depuis plusieurs siècles désormais. Le plus vieux se saisit du bras de son cadet, l'entrainant à l'écart loin de ses enfants et de son mari. Hors de question que Lorenzo Rey ne les approche ou ne pose ne serait-ce qu'un simple regard sur sa famille. 

- Qu'est-ce que tu veux, Lorenzo ? Siffla-t-il à voix basse, sa main se refermant comme des serres sur le bras de son vis-à-vis. 

- Tu sais ce que je veux. Le bruit cours que tu t'es retiré de la vie politique de l'Enclave, que tu as quitté le Conseil. Si tu prend ta retraite alors laisse moi ta place de Grand Sorcier. Tu sais que ce titre peut se passer d'un sorcier à l'autre. 

- Si je dois passer mon titre à quelqu'un ce ne sera surement pas à toi. Et pour ta gouverne, tu ferais mieux de ne pas écouter les rumeurs. Je suis toujours représentant sorcier au Conseil de l'Enclave et je suis toujours Grand Sorcier de Brooklyn, que ça te plaise ou non. Maintenant si tu veux bien m'excuser, j'ai des vacances à poursuivre...

Their Forbidden Love {Malec Tome 6}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant