Their Forbidden Love {Malec Tome 6}

Chapitre 8 : Buenos Aires

Dernier chapitre de la journée !! Attention on commence à voir quelques changements ^^ Bonne lecture ! N'hesitez pas à commenter !! 

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Max et Rafael allaient parfaitement bien. C'était le constat qu'avait dressé Ragnor quelques jours après la crise du jeune Chasseur d'Ombre. Le plus vieux des fils Lightwood-Bane s'était totalement remis de la malédiction d'Hanahaki et, bien que leur idylle soit toujours tenue secrète, les deux frères filaient le parfait amour. Le sorcier à la peau verte leur avait cependant conseillé d'être très prudent avec le coeur de l'autre et de toujours jouer la carte de la franchise entre eux afin d'éviter tout problème de ce genre à l'avenir. Les deux amoureux le lui avait promis de bon coeur et, depuis, la paix et l'amour était revenus entre eux. Les jours et semaines suivantes s'étaient donc écoulée dans la tranquillité et la joie des quatre Lightwood-Bane plus unis que jamais. Magnus et Alec, de leur côté, avait avoué aux enfants qu'ils partiraient avec eux en voyage de noce, sans pour autant leur donner la destination pour ne pas gâcher la surprise. Ils partiraient le matin de l'anniversaire de Rafael afin de marquer d'une pierre blanche ses vingt et un an. 

La veille au soir, ils avaient finit de préparer leurs bagages et avaient confiés le Président Miaou à Ragnor et Catarina pour le nourrir et lui prodiguer les caresses dont il aurait besoins pendant leur séjour en Argentine. Tout le monde s'était couché de bonne heure afin d'être frais et parfaitement en état pour leur voyage en Portail. Alec se trouvait donc dans son lit, à peine vêtu d'un pantalon de jogging sous lequel il ne portait rien, emmitouflé dans sa couette chaleureuse et douce. Soupirant dans son sommeil, le noiraud chercha la chaleur de son époux mais fut surpris et déçut de constater que la place de l'asiatique était tout juste tiède et que les draps avaient été repoussés de son côté. Fronçant les sourcils, les yeux encore embués de sommeil, Alec se redressa sur un coude. Son réveille affichait deux heures et quart du matin. Frottant ses yeux fatigués il soupira une fois de plus. Tendant l'oreille, il réalisa que de l'eau coulait au robinet de la salle de bain. 

- Magnus ? L'appela doucement Alec depuis le lit. Tout va bien ? 

L'Indonésien ne répondit pas, cependant, sans doute n'ayant pas entendu l'appeler son époux. Alec grimaça en baillant et commença à repousser la couette en frissonnant pour se mettre debout et aller voir ce qu'il se passait quand le robinet fut couper et que Magnus éteignit la lumière, refermant la porte derrière lui. Le sorcier se passa une main sur son visage et sourit en voyant son époux qui l'attendait, lorgnant sur son torse imberbe. L'immortel eut un sourire félin et se glissa sous les couvertures, s'allongeant sur le dos, la tête de son compagnon reposant sur son coeur qu'il embrassa tendrement. Magnus se pencha pour embrasser son cher et tendre et le Chasseur d'Ombre fronça les sourcils en reconnaissant l'odeur caractéristique du dentifrice. 

- Tout va bien ? S'enquit-il une nouvelle fois. Tu n'arrives pas à dormir ? 

- Je vais très bien Sayang, ne t'en fais pas, le rassura le plus vieux d'un sourire tendre. Rendors toi mon ange, demain la journée va être chargée. 

Alec sourit et se nicha contre son époux alors qu'ils s'installaient dos contre torse, l'une de leur position de câlin préférée. Cependant, alors que la respiration de l'Indonésien ralentissait, signe qu'il se rendormait, Alec resta éveillé, ne pouvait s'empêcher de s'inquièter pour son époux. C'était peut-être idiot, mais il le trouvait changé ces derniers temps. Plus fatigué, plus étourdis. Mais peut-être s'inquiètait-il pour rien, comme de coutume. Le noiraud somnola donc plus qu'il ne dormit pendant les trois quart d'heure suivant avant qu'il ne sente son amant remué contre lui. Magnus semblait avoir les traits tirés, les sourcils froncés. Pensant à un cauchemars, le Chasseur d'Ombre chuchota des mots apaisants à son oreilles, mais ils n'eurent aucun effet. A peines quelques minutes plus tard, l'asiatique ouvrit ses yeux de chat, fixant le plafond quelques instants, avant de marmonner quelque parole dans sa langues maternelle.