LES LARMES DE MON CŒUR

LA DÉPRÉSSION

Quand j'ai connue Hamidou, il était une tout autre personne, Il était doux, attentionné, présent, charmeur, un mari humble, tolérant, un vrai musulman, il donnait sans jamais en réclamé en retour, un vrai modèle pour tous et me couvrait de cadeaux ! Il m'avait promis de ne jamais en regardé une autre ! Il me disait que j'étais la plus belle femme de tout ce village, aucune n'en valait la peine ! À cet époque tout était rose dans ma vie ! À n'aucun jour, même pas dans mes pires cauchemar j'aurais pensé qu'il aurait pu changer autant ! Non jamais, hélas, l'homme noir est tellement imprévisible que remarquable.

Depuis mes 13ans je suis marié à lui ! Tous ce qui m'arrive c'est de la faute de mon père ! M'avoir mise sous gage pour un prêt qu'il n'eut la faculté de rembourser maintenant, me voici, je ne sais plus où j'en suis, devrais je me donner la mort ? Ou continuer à vivre ce que sa famille, et lui , me font subir nuit et jour ? Seconde après seconde ? Devrais m'enfuir ? Mais pour aller où ?

Je demeurais seule , toute seule dans ma maison, prononçant ses interrogations tout en me larmentant sur mon sort. Dehors le temps était très mécontent et il pleuvait des cordes.

Je m'inquiétais de la santé de Hamidou et si jamais il n'avait pas trouver un endroit pour s'abriter contre cette pluie, et s'il se grippe, et s'il... ? J'avais voulu aller le chercher, mais pas où commencer ? Où chercher ? Hamidou est un grand homme, un homme respecter, certe il ne peut pas passer inaperçu... Mais connaissant bien mes confrères, ils ne me diront rien, même pas une réponse, rien car, se diront-ils, elle nous transmettra ses gènes de stérilité...

Même si je n'avais été à l'école, je sais tous de même que la stérilité n'est pas une maladie, encore moins contagieuse... Mais est-ce qu'ils comprendront de même oreilles que moi je l'entends ? Non sûrement pas, pour ces derniers je souffre d'une maladie de stérilité très contagieuse aussi bien pour les femmes que pour les hommes.

Et je recommençais à me larmenter sur mon sort. Pleurait et prononçant des paroles blessantes sur la personne de ma mère ! Pourquoi m'avait-elle donnée vie ? Si à mon tour je ne pourrai jamais en donner ! Je touchais mon ventre , le retournais dans tous les sens. Regardant vers le haut puis vers le bas. Retouchant , frappant "maudit ventre pour quoi ne peux-tu pas enfanter ? " Et je recommençais dans mes élans de pleurs.

- Ce n'est pas en faisant ça que tu auras des enfants un jour, pauvre idiote , car tu ne sais à rien , tu es comme une vice rouillée qu'il faut remplacer à tous pris ! Allah a fait une erreur de te créer, ta mère a fait une grave erreur de te donner vie, tu n'es qu'une erreur de la nature.

- Belle maman ! Je sais vous me le répéter tout les jours et sans une heure ne passe sans que ton fils me le fait savoir . Je sais je ne suis RIEN ! Absolument rien !

Hadith, entra dans la maison se dirigeait vers ma chambre, pris mes affaires et me traînait dehors

- Allez dehors ! Si mon fils ne peut pas jeter ce qui est pourrir dans la poubelle moi je le ferais. Car au fur et à mesure que l'on encaisse des déchets dans la maison ça finit par attirer les insectes et les asticots.

Elle me traînait par les cheveux à l'extérieur de la maison, j'avais beau criée, me tordre de douleur, mais rien à faire, je ne pouvais portée mains sur ma belle mère, celà est puni par le Coran, je devais me laisser faire, ressentir, acceptée... Elle me profanait des délires sur ma personne, me faire passer aux rédicules devant chaque passant qui s'aventurent vers là , elle me versait mes vêtements sur la figure, me traînait dans la bou et me laissait dans ce froid torrides.

Hadith, rentra dans la maison et referma la porte, alla se placer à la fenêtre pour admirer ma son chef d'oeuvre, mes réactions étaient ses satisfactions !

Mais je restais là sans bouger un doigt, je pleurais ! Encore et encore, Jusqu'à ce que mes larmes deviennent une rivière de sang . Et c'est à c'est instant que Hamidou arriva , j'avais agrippée ses pieds

- Hamidou, mon mari est comme celà que je te connais ? N'es-tu pas un homme saint qui croit et applique les principes du Coran ? M'as-tu juste un jour aimé ? Me voici aujourd'hui manga de la bou , dormant dehors. Je m'estime encore heureuse de vivre a ton chevret.

- C'est juste ce que tu mérites ! Si ton père avait signalé que tu étais stérile, jamais mon père n'aurait fait l'erreur monumental de te donner à moi comme femme ! D'où, il se trouve, j'espère qu'il est fière de voir son fils, son unique fils, qui, va bientôt le rejoindre mais sans avoir laisser une prochaine génération qui bondira le nom des AHRAM ! Tu sais déjà que j'ai été dans l'obligation de te prendre pour femme. Je me rends compte que tu ne sert à rien MAÏ !

Il retira son pied d'une manière très brutal que je ne pu le supporter, aussi tôt, je me remit à pleurer.

Face à cette scène, Anita ne pu supporter de me voir, son amie de toujours se faire malmenée de la sorte qu'elle eu l'amabilité de m'inviter à venir chez elle juste pour cette nuit .