LE DÉSESPOIR

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J' étais assise à main le sol, regardant la clôture tout en patientant l'arrivé de Hamidou. Et tous ce temps Hadith était resté avec Farida. Je pensais à me donner la mort car un homme qui prend une seconde épouse signifiait trois choses :

   Soit cette dernière était morte , et pour s'en assurer je me tapotait l'ensemble du corps mais je me rendis compte que j' étais bien vivante. Non se n'était pas la cause de cette décision.

Soit cette dernière ne savait pas entretenir une maison. Mais je le faisais très bien, la lessive, la vaisselle, la cuisine et pas un jour de cela, Hamidou ne s'était plein de ma cuisine ou même que ces amis n'étaient arrivés à l'improviste et avaient trouvés la maison en piteux état . Non tel n'est point là cause !

Soit cette dernière était dans l'incapacité de lui faire des enfants. Mais j'étais encore dans la fleure de l'âge et je me  reprochais juste qu' Allah n'était pas encore près a me faire cette faveur. Mais si ce n'était que cela , je pouvais encore procréer ! Mais prendre une telle précipitation ? N'étais-je pas rester fidèle et avait respectée chacune des règles édictées par Hamidou  ? Maintenant j'étais désorientée ne sachant plus quoi faire ou me reprocher . Et soudain la clôture s'ouvrit et c'était lui !

Je me hâte de me relever, de me nettoyée un peu afin d'être présentable. J'allais l'embrasser et prendre ses affaires. Mais il m'esquivais et m'envoies balader.

Je me saisis de sa main,

- Mari, pourquoi me dénigres-tu de la sorte ? Pourquoi veux tu salis mon nom et le tien dans la même occasion ? Pourquoi une seconde épouse ?
- Pourquoi ? Me demandes-tu réellement le Pourquoi Maï ? qu'Allah éloigne les mauvaises pensées de mon esprit.

Il prit sa seconde main et se saisir de mon poignet, l'envoya bassiné . Puis me poussa de son épaule, et je terminais ma lancé au sol . Il continue sa lancée vers la nouvelle maison, et soudain il s'arrêta, se retourna, me regardant...

     Je le regarde, entré dans cette maison et direct sa mère en ressortie. Lui fit un signe de la main et se dirige vers moi. Elle s'arrêta, m'admirant ;

- Pourquoi es-tu encore là ? Maï tu ne nous sers plus à rien ! Tu peux t'en aller, laisse mon fils vivre sa vie ! Sa vie ! Peux-tu comprendre ça ? Laisse mon fils excellé, qu'il avance, qu'il puisse avoir des enfants, libère-le ! Va t'en !

    Je restais là, même la force de pleurer j'en avait plus. Car mes larmes avaient tellement coulées qu'aucune autre larme ne coulait de mon visage, seul son cœur saignait de l'intérieur. 
Je me relève, ramassa pas à pas mes vêtements et recommençais ma lessives mes yeux étaient devenus plus rouge que le sang qui alimente nos veines. Je ne détournais point le regard, ils étaient toujours dirigés vers cette porte . Attendant la sortie de celui que je considère comme mon mari.
 
Après plus de trois heures , la porte s'ouvrit en fin, j'étais toujours là, regardant, mais c'était Farida qui venait de sortir pas lui . j'admirais de la tête au pied cette fillette, me demandant qu'est-ce qu'elle avait que je ne possédais pas ! Je recommençais à sombré dans la déprime.
Farida voulut bien se diriger vers moi, me parler mais , elle restait comme figé par les paroles qu' Hadith lui avait dit sur ma personne. Et , elle se retourna, entra dans sa maison et referma la porte .
  C'est à peine si le temps s'écoulait, mes yeux toujours posté au même endroit, malgré mes occupations. J'admirais, je regardais, même si j'aurais voulu détourner le regard, je n'y arrivais pas, mon être agonisant, sachant ce qu'il pouvait bien faire dans cette pièce. Juste cette perspective suffisait à me détruire de l'intérieur. À peu près trois heures de plus s'écoulaient, avant que la porte s'ouvre à nouveau, que je vis mon mari, à fin celui de Farida sorti. Il se dirige vers moi ;

- Qu'as-tu fais à manger ?

Je ne lui répondais pas et me dépêcha de lui apporter un plat de couscous et de légumes. L'installa et lorsqu'il voulut manger, il ajouta
- Vas et frappe à la porte , demande quelle nous joindre, car comme tu devrais t'en doutée, depuis son arrivée elle n'a rien eu à se mettre sous le ventre et puis je suppose qu'elle doit être très fatiguée !

Je le regarde, ce regard donc je lui faisais don, suffisait pour démontrer ma fureur. Je me dirige vers cette porte que pendant plus de six heures mon mari avait passé. 

J' arrive et frappa et là, une toute petite voix me répondit

- Oui vous entrez c'est ouvert !

  Je poussais la porte, et y entre. Très surprise de voir cette petite où devrais je dire cet enfant je me hâte de la demander

- Farida ! Quel âge as tu ?
- Quinze ans je venais d'avoir mes Quinze ans

Prise de dégoût, je m'abstient de vomir . Je n'arrivais plus à me retenir et je recommençais à pleurer, mais cette fois-ci, c'était mon cœur qui pleurait.
- Viens avez moi , tu es conviée par mon ..

Je mordus ma langue, et reprise

- Ton mari désire ta présence.
Toute les deux sortions et nous dirigeaient vers Hamidou.
- avez-vous demandé ma présence ? S'exclama Farida
- Oui ,
Il se retourna vers moi,

- Apporte la de quoi manger, après tout ce temps de dure labeur elle doit avoir faim ! Apporte la un plat.

   Je venais d'atteindre le bout du tunnel, il venait de me verser sa gloire sur le visage. Étais-je destinée à demeurer leur ménagère ? Leur bonne à tous faire ? Ma vie est-elle destinée à être celle-ci ?

Je me dirige vers la maison, sers un plat, et ressors avec ce plat ! installa Farida ,et quant celle çi eu voulut manger Hamidou l' interrompue

- Attend ! Maï goûte ce plat
- Crois-tu que je serais capable d'empoisonner le repas ?
- Goûte ne te justifie pas goûte juste
     Je me baissa, pris une cuillère, puis une seconde et une troisième.
- Et maintenant veux-tu aussi que je vois de cet eau ?
- Non ça ira , Farida tu peux manger.
   
Elle manga, il manga, et moi, je leur admiraient . Perdu dans mes pensées, je demandais pourquoi la vie me faisais tant de mal ? N'avais-je pas appliquer avec rigueur les règles du Coran ? Pourquoi devenir une servante dans mon propre ménage ?

Hamidou afin de réduire le silence,  se tourna vers moi,

- Tu apprendras à Farida comment faire le ménage, tu la  montreras ses différentes parcelles de terrain et à n'aucun jour elle ne devra se plaindre de toi. M'as-tu bien comprise ?
- Oui ! Je ferais tout à fin qu'elle se sente bien chez elle !

Elle voulait débarrasser la table, Hamidou la demanda de laisser, quant à moi, j'allais le faire car après tous, je n'étais bonne qu'à faire ça.

Tous deux se levaient et se dirigeaient dans la maison de Farida, me laissant ainsi toute seule.

LES LARMES DE MON CŒUR Où les histoires vivent. Découvrez maintenant