LES NAISSANCES

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Dans l'ensemble du village personnes ne pouvaient croire que j'étais réellement tombée enceinte, tous voulaient voir de leur propre yeux l'évolution de mon ventre  avant de l'accepter.

Farida , après quelque mois seulement avait mit au monde un tout petit mâle que l'on avait nommé ELI AHRAM comme le père de Hamidou, en hommage à sa disparition.

Il ne restait plus que moi, je réservais d'importante visite, Hamidou était très présent et suivait l'évolution de la grossesse avec beaucoup d'intérêt. 

Mon nom autre fois dénigré, bafoué et rejeté, était maintenant un titre d'histoire pour inciter les jeunes mariées à persister dans leur mariage.
  
Il ne me restait plus beaucoup de temps avant la venue de mon enfant. Malgré tout Farida était restée auprès de moi me relatant la difficulté, l'incontournable douleur, j'avais tellement des frissons que Hamidou et Hadith avaient interdit Farida de me parler de ces moments.

Grâce Allah mon accouchement se passait sans complication, et je mis au monde une très belle petite fille que Hadith avait nommé ANABELLE AHRAM car sa beauté était inégalable, son reflet reflétait la perfection.

Dès ses cinq ans elle fut envoyer chez ma sœur afin qu'elle puisse être éduquer selon les principes du nouveau système. Son frère Eli, restait avec nous à fin d'être élevé tel son père, il était destiné à devenir un homme fort, crains et aimable. Dès ses seize ans, un recrutement de l'armée le fit appel, à fin qu'il puisse défendre sa patrie et sa famille.
Quelque temps après il s'engagé pour une durée de neuf années au service de l'état.
C'était très difficile de laisser s'en aller, sa mère, tous comme moi étaient inconsolable, la peur nous paralysait, d'autant plus face à tous ce qui pouvait se dire dans les camps de l'armée ! Des soldats ne retrouvaient jamais le chez-soi ! Leur corps ne seront jamais inhumé auprès des siens, il ne saura jamais la paix de l'âme et le plus pire, c'est cet image de voir son semblable perdre la vie sous son regard impuissant. Hôté la vie... Notre fils sera y amener... Malgré nos lamentations, il s'en alla et nous ne pu que priés Allah, à fin qu'il ne nous soit ramener tel nous l'avons remises.

LES LARMES DE MON CŒUR Où les histoires vivent. Découvrez maintenant