San est en pleine période de chaleur. Le seul moyen qu'il a trouvé pour les calmer est de faire un nid. Avec les affaires de Hongjoong.
634 wordLes affaires de Hongjoong disparaissait les unes après les autres sans qu'il ne sache pourquoi. Les jours passaient, mais aucune réponses ne s'était offerte à lui.
Il vivait avec San, son omega, depuis quelques mois déjà. Bien qu'il soit emsemble, et partage la même chambre, Hongjoong avait tout fait pour habiter dans une maison pourvu d'une seconde chambre. Une chambre servant à San lors de ses chaleurs. Les chaleurs de San était dures à vivre, et longues. Il ne voulait personne la grande partie du temps, pas même son alpha.
Même les calmants ne faisaient plus rien, et il refusait de prendre des suppresseurs. Il avait peur de tout les effets secondaires que ca pouvait engendrait.
– Hong ?
– Oui, chaton ? Tu veux quelque chose?
Avoir son attention lui suffisait. Il s'assit directement sur ses genoux, enroulant ses bras autour du cou du plus vieux, rout en reposant sa tête sur son épaule. Une odeur de pêche et d'abricot embauma l'entièreté de la pièce. L'odeur caractéristique de San. Ses chaleurs avaient commencées à peine quelques minutes auparavant, et il cherchait de l'affection, avant qu'il ne devienne impossible à vivre et qu'il doive s'enfermer dans sa chambre.
Il renifla l'odeur acidulée de Hongjoong, nettement moins forte que la sienne. La seule chose qui pouvait le calmer un peu. Dans sa chambre, les vestiges de son précédent nid trônait encore sur le lit. Des couvertures, des coussins, toutes sortes de peluches, et quelques pulls à l'odeur préférée de San.
Cinq jours.
Depuis cinq jours, Hongjoong avait de plus en plus de mal a trouver comment s'habiller. Son placard avait réduit de moitié depuis qu'il avait donné son pull à San, à sa demande. Depuis, tout les jours, il perdait de plus en plus d'affaires, sans qu'elles ne réapparaissent. Il n'avait pas non plus vu son omega depuis quatre jours. Il n'était pas sans nouvelles non plus. Chaque jours, il se postait à la porte, lui parlant, recevant quelques réponses, parfois, laissant flotter ses phéromones dans l'air, espérant qu'elles passent à travers les murs, de sorte à ce que son chaton sache qu'il était là. L'odeur de pêche et d'abricot embaumant toujours plus.
Au bout du huitième jours, son dressing n'avait plus que deux tenues. Les manteaux et presque tout avait disparu, ne lui laissant que deux tee-shirts et deux pantalons, avec ce qu'il portait sur lui. La seule hypothèse qui lui restait était San. Il connaissait l'effet calmant de son odeur sur lui, et ses vêtements en était imprégnés, même s'il les lavaient une multitude de fois, elle ne partait pas. Il imaginait San, en boule dans son nid, enveloppé dans les couvertures et ses vêtements. Se noyant dans l'acidulé, ainsi que son odeur fruitée.
La porte était entre ouverte. Hongjoong pu voir un tas de tissus en boule sur le lit. L'odeur de pêche et d'abricot s'était mélangée à l'odeur acidulée, faisant flotter un parfum délectable de bonbon. Il remarqua la queue duveteuse sortir du tas.
– San ? Tout va bien, mon chat ?
La queue remua, et les tissus suivirent. Les oreilles de San se montrèrent, puis sa tête, une fine couche de sueur encore visible.
– Je me demandais où était passé mes vêtements. J'ai ma réponse.
San passa son regard de Hongjoong au tas sous lequel il etait emmitouflé, pour revenir sur Hongjoong.
– Je ne t'en veux pas. C'est même plutôt adorable.
Hongjoong s'assit sur le bord du lit. Il s'agissait du huitième jour, les chaleurs devrait finir dans deux jours, San devait être plus calme, et clairement en manque affectif.
– Tu crois que je pourrais te prendre dans mes bras ?
San hocha la tête sans perdre un instant. Il se dégagea de tous les tissus et s'empressa de venir dans l'etreinte de son âme-soeur. Ils ne se lâchèrent pas pendant les deux derniers jours.
END