Ils se détestent, et pourtant, ils sont désignés pour jouer au jeu des septs minutes au paradis. Sauront ils passer outre leur différents, et les autres penseront-ils à les libérer ?
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– Jongho et... Mingi. Dans le placard. Allez.
– Je n'irais pas avec lui. Choisis quelqu'un d'autre.
– Tu n'as pas le choix, Jongho.
Le dénommé Jongho soupira longuement et bruyamment, se levant en même temps que Mingi. Les autres fermèrent à clefs le placard après qu'ils soient tout les deux entrés.
– Je ne jouerai pas. De toutes façon, on a aucune obligation
– Donc, on va passer sept minutes à rester silencieux ?
– Oui.
– Très bien.
23h50. Ils arriveraient à rester dans le silence pendant septs minutes. A vrai, ça les arrangeaient tout les deux. Ni Jongho, ni Mingi ne voulaient se retrouver emsemble dans ce placard, surtout quand ils avaient entendu tout ce qu'ils s'étaient passé avant eux. Les portes avaient beau être insonorisées, elles ne l'étaient pas assez pour dissimuler certains bruits.
Cinq minutes s'étaient déjà passées, ils ne parlaient pas, s'étaient résignés à s'asseoir. Le problème, c'est qu'ils n'entendaient plus rien. Les autres se serait-ils endormis ? A deux minutes de la fin ? Mingi compta les secondes, et une fois arrivé à 120, personne ne les avait libérés. Ils allaient sûrement dormir dans ce placard. Il jetta un regard à Jongho, qui s'était lui aussi endormi.
– Sérieusement ? Il s'est endormi il y a combien de temps ?
Il soupira, résigné, et ferma les yeux.
– Enfin, je suppose que c'est pour le mieux.
Son téléphone était resté dans le salon, il n'avait pas la possibilité de connaître l'heure exacte. Il se passa approximativement 30 minutes avant que Jongho ne rouvre les yeux. Confus.
– Qu'est-ce qu'on fait encore dans ce placard ?
– Je crois que les autres se sont endormis.
– Mais c'est pas vrai...
Il s'affaira à frapper sur les portes
– Ca sert à rien, tu le sais. Ils ont du partir en haut. Et autrement, tu sais qu'ils ne se réveilleront pas comme ça.
– Pft, ouais, tu as raison.
Il abandonna et se rassit à sa place initial.
– Et maintenant, on fait quoi ?
– On attends. Tu n'auras qu'à faire du bruit demain matin.
– Donc, on va dormir là dedans ?
– Ouais.
– Je refuse de dormir ici.
– Et pourtant, tu viens de le faire.
– Dormir pour la nuit. Abruti.
Mingi ne répondait pas. Il était habitué à ses insultes.
– Si tu ne veux pas dormir, on peut essayer de parler.
– Parler ? Tu veux parler de quoi ?
– Je ne sais pas. Pourquoi tu me détestes, par exemple ?
– Pourquoi je te détestes ? Ca me paraît évident, pourtant.
