Hongjoong est appelé une nouvelle fois dans le bureau de son professeur. Après de nombreuses tentatives, il tente une nouvelle façon pour arriver à ses fins.
1631 wordsHongjoong entra dans la salle sans même prendre la peine de frapper. De toute manière, il savait que son professeur ne faisait jamais rien de surprenant. Toujours à préparer ses cours, ou à corriger les examens de ses élèves. Mingi releva la tête des copies à la seconde où il entendit la porte s'ouvrir.
– Hongjoong...– Professeur.
Le regard de Mingi ne le lacha qu'au moment où il s'assit sur l'un des bureaux, au premier rang.
– Qu'est-ce que tu fait là ?
– Vous avez oublié ? Vous m'avez demandé de venir vous voir à la fin des courses. Me voilà.
– Ah, oui, c'est vrai.
Il repoussa les feuilles, remonta ses lunettes, qui avaient glissé entre temps. Il donna toute son attention à Hongjoong, bien qu'il soit fatigué de le voir chaque jour dans sa salle de classe. Chaque jour, Hongjoong trouvai un moyen pour se faire convoquer par Mingi.
– J'aimerais que tu arrêtes.
– Arrêter quoi ?
– Tu le sais tres bien.
– Non, dites-le moi, vous
– J'aimerais ne pas te voir tous les jours après les cours. Ca devient fatiguant.
– Et si je n'ai pas envie ?
– Dans ce cas, c'est le directeur qui te convoqueras. Tu sais que ça peut finir sur une exclusion.
– Quel dommage... Ca signifie que je ne pourrai plus vous voir ?
– Tu as bien cerné le principe d'exclusion. Non, on se verra plus
– Oh non...
Il quitta le pupitre sur lequel il était assis, pour s'asseoir sur le coin du bureau. Mingi était habitué à l'attitude peu conventionnelle du garçon envers lui, mais jamais il n'était allé aussi loin dans ses provocations. Il se contentait des pupitres des élèves, jamais le sien, puisqu'il se trouvait au fond.
La surprise passé, Mingi soupira bruyamment. Malgré ses demandes, Hongjoong resta sur le bureau.
– Je vous déranges, professeur ?
– J'accepte les pupitres, mais ça, c'est mon bureau.
– Je sais.
– Alors, retournes là où tu etais.
– Pourquoi ?
– Parce que tu n'as rien a faire ici.
– C'est vous qui m'avez demandé de venir.
– Pas dans la salle, sur mon bureau.