Afin de protéger l'enfant dans son ventre, Yeosang se marie avec le premier qui l'accepte. Fallait-il vraiment qu'il s'agisse de l'homme le plus riche de la ville ?
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Il ne savait pas qui était le père. Il s'était réveillé, le cerveau en plein brouillard et nauséux. Tout ce dont il réussissait à se rappeler etait qu'il était parti en douce de chez lui pour s'amuser pendant la nuit. Les alcools s'enchaînaient et il se rappela du contact du matelas sous son dos. Le reste lui revenait en souvenirs vagues et flous. Le visage de son coup d'un soir ne lui revenait pas, comme si il avait été caché toute la nuit. Dès qu'il avait senti les nausées, il savait ce qu'il se passait.
Il l'annoncerai à sa mère, il savait qu'elle comprendrai. Il se ferai sûrement sermonner, mais plus parce qu'ils ne s'étaient pas protéger. Il garderai le secret pour son père, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus le cacher. Il trouva sa mère dans la bibliothèque, sûrement en train de travailler.
– Maman... ?
– Oh, Yeosang, mon chéri.
Elle remarqua directement l'air nerveux et troublé de son fils
– Tout va bien ?
– ....Non
– Viens. Qu'est ce qu'il y a ?
– Maman, je... Je suis enceinte...
– Oh, Yeosang. Tu l'as dit à ton père ?
– Non, tu sais que si je l'avais fait, je ne serai pas ici à te le dire. Tu le connais.
– Oui, malheureusement...
Il se blotti contre sa mère, en quête de soutien, ce qu'elle lui donna sans attendre.
– Qu'est-ce ce que je vais faire ? Je ne sais même pas qui est le père...
– Comment ça, tu ne sais pas ?
- Je suis sorti alors que vous n'étiez pas là, j'ai bu, beaucoup, c'est arrivé, on a pas pris le temps de se protéger. Pourtant, il y en avait dans la chambre, je les revois. Je ne me souviens de rien d'autre, tout est flou, et son visage est comme masqué. Je me sens si stupide.
Sa mère posa sa main dans les cheveux de son fils, et posa son front contre son épaule.
– Yeosang, mon chéri, ce n'est rien. Tu n'avais pas conscience de ce tu as fait. Tu étais saoul.
– Je suis quand même responsable. C'est moi qui est l'enfant. Et je ne peux même pas appeler celui qui me l'a donné pour lui dire, pour lui demander de se marier. Je n'ai rien, pas de visage, pas de nom, pas de téléphone, pas d'adresse...
– Doucement, mon chéri, on trouva une solution. On te trouva quelqu'un qui voudras bien se marier avec toi.
– Même avec l'enfant ?
– Même avec l'enfant. J'organiserai des rencontres, ton père sauras juste que tu as décidé de te marier. Je garderai le secret. J'imagine que c'est ce que tu veux ?
Il hocha simplement la tête. La solution d'avorter ne lui était même pas passé en tête. Les Kang n' avortaient pas, quelque soit la raison. Ils étaient contre, par tradition, et son père la suivait à la lettre. Yeosang ne dérogerai pas à la règle.
– Je connais de très bons garçons qui pourraient accepter. Riches, en plus.
– Je ne veux pas forcément quelqu'un de riche. Tant mieux si ça arrive, mais ce n'est pas ce que je veux en priorité.
– Alors, quels sont tes critères ?
– Quelqu'un qui puisse prendre soin de moi, et du bébé, le temps que je trouve un travail, pour subvenir aux besoins de tous.
