IV. CIEL ÉTOILÉ.
« Livaï, » vint une voix suave. Cependant, lorsqu'il se retourna, plus rien n'était là. Il se demandait s'il virait fou.
« Livaï, » une nouvelle voix l'appela, celle-ci étant plus masculine. Pourtant, tout comme la fois précédente, lorsqu'il fit face à sa provenance, le noir l'observa.
« Grand-frère, » lui dit une nouvelle personne, toujours rétissante à l'idée de se montrer.
« Oï le morveux, » lui cracha la quatrième.
« Caporal-Chef Livaï, » dirent alors plusieurs voix, dont une féminine, les trois autres, masculines.
« Livaï. » Celle-ci était puissante et autoritaire.
Il ne les voyait pas, peu importe le nombre de fois qu'il tournait. Elles semblaient si proches mais si lointaines. L'homme savait qu'ils l'observaient.
Il cria de toutes ses forces, leur supplia de revenir. Après une course effrénée à essayer de les rattraper, il se laissa tomber. Il s'était effondré sous le poids des remords, de s'être laissé voir ces corps morts.
« Caporal, » lui susura alors une dernière voix, douce et monotone, « réveillez-vous. »
L'œil s'ouvrit à plusieurs reprises suite à de répétitifs clignements, incapable de percevoir au delà de l'obscurité du logement.
Il était allongé, perturbé, déboussolé.
Il leva le haut de son corps à l'aide de ses coudes, espérant visualiser l'endroit où il se trouvait. C'est alors qu'une fenêtre lui semblant familière entra dans son champ de vision, étant la seule source de lumière.
À cet instant, il compris. Il était dans son bureau, et plus précisément, le lit dont il ne faisait jamais usage. En tant qu'insomniaque ne pouvant dormir que quelques heures par nuit, il avait pris l'habitude de prendre sa chaise et d'abandonner son lit.
« Mais alors qu'est-ce je fous là? » Le visage déjà crispé par la confusion, l'homme décida de poser ses pieds sur le sol sans un seul son.
Livaï se déplaça vers sa fenêtre, mais il s'arrêta lorsque quelque chose pris en otage son attention.
« C'est quoi ce bordel? Pourquoi mon bureau est rangé? » Il se pencha alors vers une feuille nettement placée, seulement pour se figer.
Ackerman. Mikasa Ackerman était la raison de cette pièce rangée, elle était à blâmer pour l'avoir couché.
L'homme relis les mots salissant le papier plus de huit fois, affolé, troublé, mais aussi soulagé. Soulagé de ne pas regretter ses paroles, soulagé qu'elle ne l'ai pas jugé.
Pourtant, il était incertain de s'il voulait y aller, de vouloir à nouveau se confier. Heureusement pour l'Ackerman, le soleil n'était pas encore levé, signifiant qu'il lui restait amplement de temps pour y penser.
Le noiraud alla donc se faire un thé afin se préparer pour la journée.
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Hanji passait à travers chaque document, une mine ennuyée, sans changements. Elle essayait d'omettre son ancien Major, tentait de faire abstraction de Moblit de ses pensées. Deux fantômes squelettiques, bien que bienveillants, étaient beaucoup trop blessants.
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𝗦𝗲𝘀 𝗽𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝘀𝗼𝘂𝘀 𝗹𝗮 𝗽𝗹𝘂𝗶𝗲
Fanfiction━━━━━ 𝐅𝐑𝐀𝐍𝐂̧𝐀𝐈𝐒 ❝ L'allégorie de la mort le hanterait à jamais. Cela, il le savait. Seul au monde, plus rien ne pourrait le reconstituer à l'aide de tous ses morceaux brisés. Pourtant, c'est là que lui vint une main innatendue, pourtant si f...