ILLUSION - 𝓑𝒶𝒿𝒾 𝓍 𝒪𝒸

E N S E M B L E

ENSEMBLE

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    MON ESPRIT VACILLE ALORS QUE
ma tête s'incline en arrière, délicatement emportée par la brise qui danse autour de moi. Une journée radieuse s'étend devant mes yeux, baignée d'une lumière éblouissante, quoique teintée d'une fraîcheur saisissante. Perché sur la falaise, je laisse finalement mon corps s'abandonner sur le pied de l'immense rocher, coiffée d'une faible quantité d'herbe.

Je suis venu ici sur un coup de tête, poussé par un ennui lancinant qui me rongeait. Aucun but précis ne m'animait, si ce n'est celui de fuir la monotonie de ma vie quotidienne.

Je reposais en cet endroit, étendu sur cette falaise, baigné de lumière divine. Toutefois, une ombre malvenue vint obscurcir l'éclat de l'astre qui illuminait mon visage. J'ai besoin de vitamine D, merde. Laissez moi.

Je m'emparai alors de mes sens, ouvrant mes paupières dans un mouvement empreint de douceur, afin de découvrir qui avait osé troubler ma paix. Mon regard plongea dans le sien, et je sursautai, submergé par l'intensité de ce que j'y lisais.

Une couleur dorée, tel un miel envoûtant, envahit aussitôt mon champ de vision, m'ensorcelant de sa douceur enivrante.

Assez agréable, ouais.

Les seules mots qui parviennent à sortir sont :

— Connard, tu m'as fais peur.

Baji — T'allais vraiment dormir au beau milieu de nulle part ? Demande t'il, sourcils au plus bas.

— Pourquoi pas ?

Baji — Quand j't'ai dis de rester sur tes gardes..

Je le coupe aussitôt.

— Si t'es venu pour discuter de sa tu peux repartir. Je dis en pointant du doigt le côtés opposés de ma position.

Il soupire puis recule, m'ordonnant de me lever.

— Pour ? J'interroge en balançant mes pieds dans le vide.

Il souffle d'agacement.

 

BAJI

C'est trop demandé demandé de faire des phrases ?

— Juste bouge toi, je m'ennuie.

Maï — En quoi je te serais utile ?

— On trouvera quoi faire.

Maï — C'était pas sa ma question, puis il va bientôt faire nuit, faut que j'rentre.

Elle se lève soudainement, se préparant à partir. Je saisis son bras dans le volée avec fermeté et le dirige vers ma moto. Je l'entoure de mes bras, l'obligeant à monter devant moi. Tout en enfourchant la machine, je maintiens fermement ma prise sur elle, évitant tout mouvement brusque.

— Je porterai plainte pour enlèvement !, s'exclame-t-elle d'une voix indignée.

Omniscient :