𓆙ME RETROUVER DANS UNE TELLE SITUATION n'était pas réellement mon but d'origine, pourtant, je crois bien avoir développé un léger traumatisme envers le samedi soir. J'ai des frissons quand je repense à ce jour foireux.
Une quinte de toux qui parvient à mon oreille me sort de ma songerie. Une femme — pas si âgée que sa si on ignore ses traits tirés par la fatigue — paraît avoir une lourde discussion avec l'hôtesse d'accueil. Diverses personnes dans la salle d'attente s'avèrent révolter de la temporisation du « réceptionniste ». Je lâche un pouce en guise d'encouragement lorsque le regard de Tsukuba, le réceptionniste, croise les miens. J'ignore sa détresse et m'éclipse au plus vite.
Désolé vieux, mais je n'ai aucune envie de m'immiscer à cette foule enragée juste pour sauver la peau d'un Homme qui n'a pas voulu partager ses frites, autrefois dans la salle de pause. Fallait penser aux conséquences, hein.
Heureusement que je ne suis pas professionnalisé dans ce domaine, sérieux je n'aurais pas tenu. Puis je suis minable pour fournir et expliquer les consignes convenablement. Ce n'est pas fait pour moi. Moi, je préfère plutôt vagabonder de pièce en pièce afin d'aider les patients. Évaluer leurs états de santé, analyser les soins appropriés, m'assurer sur leur consommation de médicaments...c'est plutôt sa, mon truc.
Les quelques minutes restantes avant la fin de ma journée se consacrent à ma plus fidèle patiente.
Je règle le niveau de ma voix avant de cogner à la porte, pour éviter un énième scandale de sa part ; elle me répète sans cesse que je crie trop fort.
C'est quoi ce bordel ?
Toutes sortes de scénarios suivent ma mélancolie : Personne n'est dans le chambre. Le lit est vide, les draps sont tirés.
Brusquement, avant même que j'eus le temps s'agir ou de comprendre, une main pince vivement la nuque. Avant de me retourner, tremblante, j'écoute la voix me brailler :
— Vire de mon chemin Maï, t'as assez gâché ma journée comme ça !
Reconnaissant d'emblée l'individu portant cette voix, ainsi que le geste de taquinerie qui m'a etait attribué dès notre rencontre, je me tourne vivement pour lui décrocher un coup au milieu de la figure. Elle chute en arrière, me permettant de confirmer mon hypothèse, déjà sûr, concernant son identité.
Il y a qu'elle pour me fourrait ses auriculaires dans mon cou, de sorte à me bloquer la voie respiratoire.Elle a vraiment l'air d'une tarée. Mais faut juste la connaître.
— Ça va pas la tête, j'ai rien fait ! Je me défends, ignorant la vieille à ses côtés.
Emy — Rien fait ?! Tu m'a abandonné au moins une centaine de fois ce matin ! On devait se rejoindre pour déjeuner, mais madame a préféré s'isoler. Sans oublier la honte que tu m'as foutus !
Elle reprend son souffle avant de poursuivre, le visage rougeâtre.
— En pleine conversation, tu t'es éclipsé, discrètement, articule t-elle, avec une sorte de haine contrôlée. Et moi, je pensais pas que tu étais cruel à ce point. Je continuais de parler à une personne que je prenais pour toi !
— Tu parles énormément, savoir se taire quand il est nécessaire, est un art. Que tu ne maîtrise visiblement pas, dis-je en lui jetant un regard désolé, qu'elle n'a pas l'air d'apprécier. C'est pas de ma faute, Mymy.
Elle se jette sur moi pour poursuivre son récit. Je me débats aucunement, peut-être l'ai je mérite. Alors je la laisse poursuivre.
Emy — Finalement, je me suis rendu compte, trop tard ! ajouta t-elle avec haine, que je parlais de mes putain de problèmes de règles au directeur ! Elle finit sa phrase en s'abattant sur le sol, une main posée sur son front. Il m'a dit de ne pas prendre de risque et de faire un test de grossesse au cas où ! Le directeur !
![](https://img.wattpad.com/cover/301702131-288-k391992.jpg)
VOUS LISEZ
ILLUSION - 𝓑𝒶𝒿𝒾 𝓍 𝒪𝒸
Fanfiction𝑀𝑜𝑖 𝑒𝑡 lui ? 𝐸𝑡 𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑞𝑢𝑜𝑖 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒. Elle 𝑒𝑡 𝑚𝑜𝑖 ? 𝑃𝑙𝑢𝑡𝑜̂𝑡 𝑚𝑜𝑢𝑟𝑖𝑟. 𝗟'𝗔𝗠𝗢𝗨𝗥, sa paraît si simple dit comme sa. 𝗣𝗢𝗨𝗥𝗧𝗔𝗡𝗧, à y regarder de près, l'amour, comme la plupart des sentiments, a aussi ses loi...