R È G L E M E N T𓆙
SON RETOUR VA TROUBLER TOUS MON TRAINS de vie, mes journées calmes, je peux dorénavant leur dire adieu. Ce cretin va tous me prendre. À commencer par ma patience.
Le silence me semble si turbulent. La brise m'importe peu. Mon corps est devenu, pendant un petit moment, insensible au froid. Mes envies sont ambiguës, mais le mettre à terre reste l'une des plus forts. Encore une fois, j'ai envie d'écraser sa tranche contre le bitume. Qu'il ressent ne serait-ce qu'un soupçon de mes douleurs passées, probablement toujours présente. Sa m'énerve, sa m'énerve tellement. Que quoi qu'il fasse il obtiendra toujours mon pardon. Sa me rend folle. Mon désir de le haïr ne doit pas être si énorme que sa alors.
Nous deux, ça ne marchera jamais. Je me suis convaincue, au fil des années, avec cette unique phrase. Alors pourquoi un simple touché de sa part fait fondre toutes les barrières que j'ai mis tant de temps à bâtir. Son toucher me semble si ardent, mais tout de même si réconfortant...
Un grondement, une moto, et mon sauveteur émerge. Par chance, je m'étais auparavant détaché du noiraud, il y a de cela quelques minutes. Une distance considérable nous sépare. Le violacé descend de sa moto puis nous rejoindre. Il a dû écouté le message que j'ai laissé sur son répondeur pour pouvoir le rejoindre.
...Sympa l'ambiance.
Il nous fixe, tous les deux, chacun son tour. Il s'éclaircit la voix mais rien ne franchit son orifice. Sa main naturellement positionnée sur son cou et ses yeux fixant ce fameux bitume. Aucun putain de mots ne sort de sa bouche. Oh non, me dites pas qu'il est embarrassé. C'est moi qui devrais l'être et lui qui devrai m'aider, bon sang !
Mes tentatives de communication sont vaine. Cet abruti ne comprend pas le langage des yeux.
— ...Bon, on n'y va ? Je souffle.
Puis merde si il est nécessaire de se foutre la honte jusqu'à la fin...Tous ce qui m'importe c'est retrouver mon lit.
— Donc... on fait comment ? M'interroge t'il.
Tout de suite, je remarque son regard appuyer à mon égard ainsi que sa main sur sa nuque.
— Comment sa ? De quoi il parle, me dites pas qu'il est encore plus perdu que moi.
Mitsuya — Qui monte avec moi...et qui monte, qui monte avec Baji.
Mon cerveau est vraiment long pour comprendre, ses phrases découpée ne m'aident pas. Mais qui monte avec Baji, c'est vrai sa.
Si je met trop de temps à réfléchir, il va délibérément décider que je dois venir avec lui.
— C'est bon. J'ai une idée.
BAJI
J'aurais du m'en douter. Cette sorcière n'a pas changé. Mais qu'est-ce qui m'a pris de l'écouter. Toujours à me foutre dans des idées aussi tordues les uns que les autres. Tout ce que j'espérais c'était l'accompagner elle, pas son frère qui peut à toute occasion me faire rencontrer le sol ! Je pense que mon tour du monde avec Mikey ne lui a pas énormément plus. Peut-être qu'il souhaitait nous accompagner, qui sait.
— Qu'est-ce tu foutais avec ma sœur ? A cause de toi j'ai dû lui donner ma moto pour qu'elle puisse rentrer avec sa taré de pote. Je la crois pas quand elle dit qu'elle est totalement sobre.
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ILLUSION - 𝓑𝒶𝒿𝒾 𝓍 𝒪𝒸
Hayran Kurgu𝑀𝑜𝑖 𝑒𝑡 lui ? 𝐸𝑡 𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑞𝑢𝑜𝑖 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒. Elle 𝑒𝑡 𝑚𝑜𝑖 ? 𝑃𝑙𝑢𝑡𝑜̂𝑡 𝑚𝑜𝑢𝑟𝑖𝑟. 𝗟'𝗔𝗠𝗢𝗨𝗥, sa paraît si simple dit comme sa. 𝗣𝗢𝗨𝗥𝗧𝗔𝗡𝗧, à y regarder de près, l'amour, comme la plupart des sentiments, a aussi ses loi...