ILLUSION - 𝓑𝒶𝒿𝒾 𝓍 𝒪𝒸

F O I R E U X

FOIREUX

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APAISÉE. EXTRÊMEMENT APAISÉE. J'ai constamment étais dans cette état d'esprit en sa compagnie, en vérité. Lui seule me comprenait réellement, mis à part mon frère. Il n'était pas du genre à avouer ses sentiments aussi facilement, comme le faisait les autres garçons, à l'époque. Mais lorsqu'il le faisait, c'était... je sais pas...

Sa frôlé la perfection.

Mes doigts glissent méticuleusement sur ses cheveux, dès lors l'arôme s'infiltre dans mes narines. J'enfuis ma tête dans son cou. Lui place ses mains autour de ma taille pour davantage me positionner sur lui. Il me chuchote des mots qui se voulait consolateur, ici, près de mon oreille, près de moi. Il rassemble tout son courage et son savoir pour me rassurer autant qu'il le faut. Mes pleurs l'inquiète, le déprime, dit-il. Il n'était pas du genre à s'ouvrir à propos de ces sentiments. Alors sa ma touché. Oui je suis faible. Pour lui, je suis vraiment faible.

Toutefois, je n'ai aucun contrôle sur mes larmes, mes sens me font des tours. Mon attente a été longue. Néanmoins, tout ce qui m'importe est qu'il est présent, avec moi. On se retrouve enfin suite à des années passé dans l'oubli.
La persuasion n'a été qu'un outil d'illusion. Il me suffisait de le revoir pour que toutes ces années, tous ces jours écoulés en supportant son absence, se soient effondrée.

Baji — Réveille toi, abrutie !

Qu'est-ce qu'il raconte ? Ignorons le.

Des larmes s'échappent malgré moi, le goût salé coulisse sur mes lèvres. Il essuie tant bien que mal mes pleurs. Il a l'air plutôt peiné, oui. Alors pourquoi est-ce qu'il me cri dessus ?

Baji — Réveille toi, Tu vas me laisser seule dès le début de la journée ?!

Les hurlements devient de plus en plus pesants. La voix devient moins grave. Plus féminine. Les insultes se poursuivent, chaque phrase est aussi farfelue que les précédentes. Qu'est-ce qui se passe ?

Mon réveil incessant qui a pour sonnerie la voix d'Émy me marquant d'insultes, ne s'éteint qu'après ma chute. Qu'après mon réveille. Merde. J'ai fait un cauchemar.

Où est mon téléphone ? Si je me souviens bien je l'ai abandonné à mes côtés avant de dormir. Où sont les toilettes ? Faut que j'aille boire. J'ai froid. J'aurais dû m'habiller plus chaudement. Faudrait que j'achète un chauffage. Sa coûte combien ? Un chauffage.

J'ai mal à la tête. Tant mieux, un simple maux de tête n'est pas pire qu'une putain de migraine.

Je disais quoi ? Je cherchais quoi ? Mon téléphone !Ne me dites pas qu'il est tombé avec moi.

Les premiers radiation font pincer mes yeux. Je claque la main sur mon visage, surprise, tourne sur moi-même en retournant sur mon lit pour me cacher sur l'oreiller, mais finis finalement une nouvelle fois par terre avec un vacarme lourd. Les voisins auront une raison de scander cette fois. Si dès l'aube je débute comme ça, je n'ose même pas concevoir la suite.

Je suis tombé sur quelque chose. Sur quoi ? Mon réveille qui avait recommencé à sonner s'est atténué. Toujours là, mais plus étouffer.

Je me lève, les yeux clos, refusant la vérité. La pure et dure...vérité. Une fois debout je rouvre à grand-peine les yeux pour apercevoir mon cellulaire à terre, presque tous fracassés. J'allume l'écran, à présent, noir d'un côté. La caméra est heureusement intacte. Mais quel sombre journée. Quel rêve chelou. Quel cauchemar.