ILLUSION - 𝓑𝒶𝒿𝒾 𝓍 𝒪𝒸

N O U V E A U

NOUVEAU

ᶜʰᵃᵖⁱᵗʳᵉ ᶜᵒᵘʳᵗ ᵖᵒᵘʳ ˡ'ⁱⁿˢᵗᵃⁿᵗ

𓆙

Une illusion. Cela résume parfaitement ma situation il y a de cela 5 ans.

La vie me vendait du rêve. je l'acceptais, aveuglément. Je peux bien le dire aujourd'hui : J'étais naïf, complètement naïf. Insouciante. J'étais le genre de personnes qui agissait sans réfléchir, sans tenir compte des conséquences, mais qui pensais être mature. Totalement stupide.

Malgré tout, rien n'est perdu. La vie est coriace, il faut l'être tout autant. La désillusion n'est pas facile je l'admets, mais cela ne détruira pas ma vie , ne détruiront pas vos vies. Se relever ? bien sûr, apprendre de ses erreurs est la meilleure démarche pour atteindre le sommet. Le chagrin est un sentiment qui peut s'éteindre, avec une bonne volonté. Se renfermer sur soi-même est bien la pire des méthodes.

L'amour ?

Un sentiment corrompu, pour ma part. Nous ne pouvons pas changer le destin. Mais nous pouvons prendre notre vie en main. Enfaite, ne cherchez pas à comprendre, si ce n'est pas votre âme sœur, ça ne pourra jamais marcher. Deux cœurs sont destinés à être ensemble, avant même votre naissance, bien avant même. Ne forcez pas le destin, les conséquences sont souvent désastreuses.

Pour ma part, il y a de cela 5 ans, je pensais avoir déjà trouver l'âme sœur.

Finalement, c'était une erreur. Mais rien de bien grave, je crois, aucune tromperie ou autre. Juste des études, de la distance, et un petit ami execive. Pas le meilleur mélange. Les relations à distances ne sont pas faciles à gérer. Les appels et SMS se faisaient moins fréquents, puis pouf, les illusions ont leurs limites, on ne se donnait plus aucune nouvelle. Fin.
Cela c'est peut-être fini en bon terme, je n'en sais rien. C'est comme si il avait disparu, et j'avais fait de même.

Passons. Je préviens Takashi que ma pause est sur le point de se terminer puis raccroche. Ma pause consiste principalement à répondre aux appels de Takashi, enfin, c'est bien l'impression que sa me donne. Je ne peux même plus manger en paix sérieux. Mais c'est loin de me déplaire, enfin lorsque ce n'est que Takashi, je peux gérer, mais Takashi en plus de Hina et Emma, c'est nettement moins agréable. Difficile de suivre le fil de la conversation avec ses trois personnes dans un seul et même instant.

Je suis revenu dans ma ville natale, il y'a maintenant plusieurs mois, auprès d'eux. Néanmoins le travail m'empêche de profiter pleinement de leur présences. On ne se voit presque jamais.

Je m'approche du comptoir, en direction de ma seul collègue de travail.

Emy — Ta pause dure une éternité ! tu consomme vraiment autant ? Ou, ce sont tes amies qui débitent un peu plus que la moyenne ? Demande t'elle, affalée sur le bureau.

Emy Hashido. Amie de l'université. Pas très appréciable au début mais faut bien la connaître pour percer sa personnalité. Des les premiers moi de mon année à l'université on sait rencontre. On était vraiment pas de bonnes amies. Elle me trouvait ennuyante, quant à moi je la trouver trop collante et intrusive. Voilà on j'en suis aujourd'hui avec elle.

— Les deux. Sa tiens toujours pour ce soir ?

Emy — Bien sûr que oui ! s'exclame t-elle. Depuis le temps que j'attend sa !

— Du calme, tu va réveiller tous les patients. Je chuchote. Puis c'est juste une soirée, et d'après moi elle se finira comme toute les précédentes.

Emy — Comment se sont finit les précédentes, dit moi ? Rétorque t-elle, déjà vexé.

— Tu finis toujours complètement déchiré, et c'est moi qui doit te traîner jusqu'à la voiture. C'est fatiguant de s'occuper de toi à chaque fois tu sais ?
Je feigne une mine désespérée.

Emy — Tu dis sa mais tu m'adores, mais enfaite qui ne m'adore pas ?

— À peu près 90% des employés de cette hôpital peut-être ?

Emy – Oh, chéri ne me parle pas d'eux. Ils sont si fades, inexpressifs, déprimants...

— Ne t'inquiète pas, tu pourras enfin t'amuser ce soir, j'espère que tu trouvera une personne qui convient à tes désirs. J'exagère, pour lui faire plaisir.

Emy — Oh mais je l'ai déjà trouver ! Ma chère Maï tu es mon ange gardien, tu veilles sur moi et m'amuse en même temps, que demander de plus ? Dit-elle de manière théâtrale.

— A chaque c'est la même chose. De grandes déclarations comme celle-ci pour ensuite te plaindre de moi tout au long de la journée, ingrate !

Emy — Tu parle trop Maï, tes amies vont venir ce soir ?

— Ingrate. Oui. Elles vont venir.

Emy — C'est tout ce que je voulais savoir, aller, à jamais !

Elle part, comme une peste, comme si elle n'allais pas revenir dans les prochains demie heure pour m'embêter. Sa me rappelle quelqu'un tiens.

Je rattache mes cheveux comme il faut pour reprendre mon travail. La journée va être longue.

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