Partie 4

97 5 1
                                    

Ce tunnel semble sans fin. Ils se sont habitués à l'obscurité et à l'écho sinistre qui résonne à chaque pas. Même soignée, sa jambe est douloureuse. C'est pour quoi Todoroki mène la voie. Mais soudain il s'arrête, Yaoyorozu le scrute depuis l'arrière.

-Todoroki ? Qu'est-ce qu'il y a ?

Il éclaire la voie et distingue une intersection, deux tunnels complètement identiques.

-Ça ne s'améliore pas, on prend quel côté ?

Elle regarde à son tour et comprend leur situation. Leur priorité est de sortir de cet endroit le plus vite possible, ça aurait été le cas qui c'était un tunnel à la verticale.

-Aucun ne mène à la surface.

-Il faut bien avancer ...

-Je pourrais fabriqué une boussole.

-Bonne idée, fait donc ça.

-Mais ça ne nous aidera pas, même si on arrive à s'orienter on ne pourra pas sortir.

-Alors, qu'est-ce qu'on fait ?

-Il n'y a aucun moyen de connaitre la bonne voie. Je pense qu'on va devoir y aller au hasard. Quel chemin tu préfères ?

Puisqu'ils n'avaient pas le choix, Todoroki a pris celle de gauche en espérant qu'elle mène quelque part.


Cela doit faire quinze minutes qu'ils marchent. L'obscurité ainsi que le silence donnent le frisson. A chaque bruit suspect, Hagakure s'accroche à Ojiro.

-C'était quoi ce bruit ?

-De l'écho ...

-Cet endroit fait froid dans le dos.

-Euh oui ...

Il ne peut pas la voir mais c'est quand même gênant, qu'elle se colle à lui à chaque petit bruit suspect, c'est surtout le fait qu'elle est nue contre lui qui le dérange.

-J'espère que les autres vont bien ...


Les autres allaient plus ou moins bien. Heureusement que certains sont en bonne compagnie, ce n'est pas vraiment le cas pour Uraraka.

-Sortez de votre trou et venez-vous battre, enculés !!! s'écrie Bakugo dans le couloir.

Ces hurlements font craqueler les parois, déjà que les murs sont instables, ce n'est pas le moment de créer des éboulements.

-Bakugo ! Tu ne penses pas qu'on devrait être plus prudent ? Les vilains peuvent surgir de n'importe où.

Effectivement, puisqu'ils sont à leur merci.

-On s'en branle, si on les trouve, on les force à nous indiquer la sortie !

-Réfléchie un peu, ce couloir est trop étroit pour qu'on puisse se battre comme il faut. Tes mouvements seraient limités et ... mon Alter ne servirait à rien ...

-Alors quoi ? demande-t-il en lui lançant un regard noir. Tu vas te dégonfler parce qu'on est désavantagé par le terrain !? Tu crois que j'y ai pas pensé !?

Ses sourcils bruns froncèrent à l'humeur désagréable de son camarade, ce n'est le moment de s'énerver.

Soudain, un tremblement de terre retentit, impossible de s'agripper à quoi que ce soit et l'éboulement semble provenir d'en haut. Bakugo et Uraraka ne sont pas les seuls à l'entendre.

Les bas-fondsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant