Dans les pensées d'Hermione

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DRAMIONE

Dis moi, à quel moment tes yeux arrêteront de me faire un tel effet ? Quand est-ce que le moindre de tes regards ne me mettra pas dans un tel état d'excitation ? Je te vois chaque jour, nous nous insultons, nous ne nous échangeons pas plus que quelques mots. Le soir dans ma chambre la réalité est toute autre. Me voilà obligée, par ta faute, d'insonoriser ma chambre pour pouvoir me soulager. Chaque soir j'ai l'espoir vain qu'une douche froide suffise à calmer mes nerfs mais ce n'est jamais le cas. Très vite, mon esprit s'emplit de tes yeux glaciaux, de tes regards brûlants, de ta façon de t'humidifier les lèvres avant de prendre la parole, de tes mains. Parlons-en tiens, de tes mains ! Tes mains râpeuses, tes mains que j'imagine à n'importe quel endroit sur moi.

Je suis lasse de te détester mais notre haine attise mon désir. Je sais que c'est la même chose pour toi. Je te hais tellement que j'aimerais que tu me plaques contre n'importe lequel des murs en pierres gelées de l'appartement des préfets que nous partageons.

Je t'imagine toi aussi seul dans ta chambre, j'imagine ta main trouver le chemin de ton pénis, et celui-ci durcir à vu d'œil alors que tes pensées se dirigent vers moi. Je t'imagine chuchoter mon prénom, je peux même le sentir rouler sur ta langue d'une façon si sensuelle que je pourrait perdre pieds juste de te l'entendre le prononcer.

Je suis là, dans mon lit, seule, et mes doigts frôlent mon intimité déjà trempée sans que je n'ai besoin de faire autre chose que de simplement penser à toi. Tu me rends folle de désir. Je me cambre à chaque minute un peu plus sous mes doigts que j'imagine être les tiens. Je me touche comme j'aimerais que tu le fasses : brusquement, urgemment. Je caresse mon cou en imaginant tes baisers s'y perdre, je m'inflige le même traitement de longues secondes, sur mon oreille, ma clavicule, mon sein, mon téton durcit de désir.

Je ne mets jamais longtemps à atteindre ma délivrance, mais elle est de moins en moins intense. Je ne pourrais pas tromper mon corps encore longtemps ainsi. C'est toi qu'il réclame. Toi, depuis des années. Toi, tes foutus yeux, tes mains râpeuses et ta queue. Je désire tout de toi, j'ai faim de toi, de ton corps, de tes mots.

Je veux que tu me prennes contre n'importe quelle surface, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Que tu t'empales en moi sans douceur, que tu me mordes le cou, que tu t'agrippes à mes hanches et les entendre claquer contre toi, te sentir tout au fond de moi.

En finir une minute avec ce foutu désir qui me consume, mais te demander de recommencer et passer mes nuits entières en t'abritant entre mes reins ♥️

Secrets interditsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant