Dans l'esprit d'un ex-mangemort

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DRAMIONE

Je te déteste. Je te hais tellement que je ne pense qu'à ça. Je ne pense qu'à te faire mal. Te plaquer contre un mur gelé, mordre la peau tendre de ton cou, de ta clavicule. Torturer chacun de tes tétons durcit. Lécher, mordre, lécher puis mordre à nouveau chaque centimètre carré de cette peau blanche à vomir.

Tu m'obsèdes. 

Je ne pense qu'à toi parce que je te hais. Tu me rends dingue, je pourrais t'attacher aux pieds de mon lit. Que tu sois à ma merci, totalement soumise à moi. Que tu ne saches même pas si tu adores ça ou si tu me détestes encore plus de te faire mouiller comme ça. Que tu sois trempée rien qu'à imaginer ce qui se cache sous mes vêtements. 

Tes yeux m'obsèdent.

Ils sont doux, il sont chauds, presque liquides. Ils sont beaucoup trop expressifs pour un sang-pur de mon espèce qui a toujours camouflé ses émotions. Ils sont exagérément sages. Beaucoup trop pour que ce soit sincère. Tu caches quelque chose. Putain, ça me rend dur rien que d'imaginer la lionne en toi se libérer sous mes caresses. Tu paraît si fragile, si bien élevée, si intelligente, si sage... Je sais que c'est faux. Laisse-moi te le prouver. 

Ta bouche m'obsède. 

Qu'est-ce qu'elle rendrait bien autour de ma queue. Tes petites lèvres fines, roses, innocentes. Elles paraissent tellement sages que s'en est indécent. Quand tu parles j'aimerais te faire taire en t'embrassant comme si c'était la dernière, comme si le château était en feu et que nous allions mourir bientôt. Te faire taire en te faisant jouir, assez fort pour que rien d'autre que tes cris de plaisir intenses ne sorte de cette putain de bouche trop sage. 

Tes mains m'obsèdent

C'est comme si elles n'avaient jamais rien connu d'autre que ces conneries de plumes et de parchemin. Je les imagine me déshabiller, je les imagine s'approcher du fruit défendu, puis prendre les devants. Je les imagine attachées dans ton dos, te rendant toute offerte à moi, entièrement nue au milieu de ma chambre, à genoux devant moi.

Tes fesses m'obsèdent.

Je les vois toute la sainte journée rebondir, moulées dans ces jeans moldus que tu mets souvent. Je vois clairement qu'il n'y a aucune trace de la moindre petite culotte en dessous. Est-ce que tu le fais exprès ? Qu'est-ce que tu caches sous tes foutus jeans ? J'aimerais qu'elles soient nues, qu'elles rebondissent contre mes hanches pendant que je te prendrais, mes mains accrochées à tes hanches, à tes cuisses, griffant ta peau de porcelaine. J'imagine d'ici le son de nos corps entrant en collision.  

Ma haine de toi domine tout, toute la journée. Je n'arrive plus qu'à bander, que tu sois la ou non. Je n'arrive même plus à me soulager, je n'arrive jamais à jouir parce que ma main n'est pas la tienne, parce qu'aucune femme de cette putain d'école ne t'arrive à la cheville. S'en devient douloureux. As-tu seulement la moindre idée de ce que tu provoques en moi ? En es-tu consciente, au moins un peu ? 

Toi, la née-moldue, la sang de bourbe, la petite ingénue soi-disant prude, frigide, sainte-ni-touche ? L'es-tu réellement ? Je ne peux pas le croire une seule seconde. 

Si je n'avais pas tant de fierté, si je ne voulais pas tant garder la face, je te baiserais chaque jour de ma putain de vie pour oublier l'espace d'un instant hors du temps à quel point je te hais. 

Secrets interditsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant