Chapitre 20

66 2 0
                                        

Bien installer dans le canapé chez Tatiana, Jacob leur rapporta la décision de Sam.

Ils se mirent au travail immédiatement, faisant la liste de tout ce qu'il leur restait à régler avant le jour fatidique.

– Déjà, il nous faut de la veine de vénus. Je peux en demander à mon voisin. Il a plusieurs pieds de verveine dans son jardin. Par contre, je tiens à ce que Sam vienne vérifier la cellule et puis il faudrait aussi demander à tes parents si on peux dormir ici vendredi.

– Tu sais très bien qu'en ce moment, mes parents ne sont jamais à la maison, les week-ends. Mon père est en pleine période des conférences et ma mère profite des week-ends pour aller acheter des rames de tissus à Paris.

– Je sais mais, il vaux mieux qu'on fasse ça dans les règles. Il va aussi falloir qu'on apporte les matelas gonflables des garçons ici.

– Pourquoi ? On peux très bien loger à trois dans mon lit.

– À trois oui mais pas à quatre.

– Pourquoi quatre ?

– Par ce que Paul reste aussi. Avec Bonnie, on prendra les matelas et on vous laissera le lit.

Elles se regardèrent en souriant.

Ils continuèrent de tout planifier dans les moindre détail jusqu'en soirée.

Le lendemain, Aurélie sonna chez son voisin et lui demanda si elle pouvait avoir quelques branches de verveine et proposa même de les lui acheter.

– Tu rigoles ma petite, je t'ai connue tu n'était pas plus haute que ça. Ton frère venait tondre ma pelouse ainsi, que celle de plusieurs voisins, tous les mois, pour payer les pièces de sa voiture. Alors bien sûr, que tu peux avoir de la verveine. Prends en autant que tu veux, ça me fait plaisir.

Une fois la plante récupérée, elle remercia son voisin et rentra chez elle faire sécher les feuilles dans sa chambre afin, que personne ne les voient.

La veille du jour J, au soir, alors que le trios anti-vampires s'étaient absentés et que Sam et Jacob inspectaient la cellule du manoir, Aurélie faisait infuser la verveines séchée. Assise à la table de la cuisine Tatiana, à l'aide d'une seringue, incorporait quelques gouttes de verveine à chaque poche de sang, que les vampires boiraient au cours de la nuit prochaines puis elle les plaça dans la glacière. Une fois toutes les poches prêtes, il restait encore une casserole pleine d'infusion. Aurélie décida de la conserver dans un bocal hermétique, au cas où ils en auraient de nouveau besoin.

De l'autre côté de la rue, Ty et Paul gonflèrent le matelas double et le plaça au pied du lit en fer forgé blanc de Tatiana.  

Ce soir là, alors que tout le monde étaient présents, Sam pris Aurélie à part afin de voir avec elle où en était les préparatifs. Elle lui expliqua se qu'ils avaient fait au court de la journée, avant de lui demander se qu'il pensait de la cellule.

– Elles sont parfaites ! Avec Jacob on s'y est enfermés avant de se transformer et d'entreprendre de la dégonder de toutes nos force et elle a à peine tremblés. Donc je peux dire que tout est parfait. Ton plan est plutôt bien ficelé, tu sais.

– Merci. Demain on se retrouve chez eux, je veux les voir avant et une fois qu'ils auront bu leur poche de sang et qu'ils seront enfermés, Paul, Bonnie et moi on filera chez Tat.

– Tu as l'air tellement certaine, que tout va bien se passer et qu'ils seront disculpés, que ça en devient vraiment très déroutant. Lui avoua l'alpha troublé par son aplomb.

– C'est par-ce que je sais pertinemment qu'ils sont innocents. Lui affirma-t-elle en souriant. Et dans quelques heures, tous le monde s'en rendra enfin compte.

Vampires ou loupsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant