Chapitre I

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- Si c'est pour me crier dessus, mom, je sais pas ce que j'ai fait, dis-je.
- Non, ce n'est pas pour ça que tu es ici. Je veux seulement te parler, dis mom, ma mère.
- Alors, dis-moi pourquoi tu m'as demandée de m'asseoir sur le divan, dis? lui demandais-je.
- Bien... Il y a des années, une jeune fille de vingt ans à rencontrée un jeune homme de vingt et un ans...
- Mom! Tu m'as déjà racontée comme t'as rencontré pop. Je répète: pourquoi tu m'as demandée de m'asseoir sur le divan?
- Il faut que je te parle d'un truc sérieux. Comme tu le sais, aujourd'hui, tu as eu dix-huit ans, et ton père et moi...
- Pop et toi...?
- Eh bien, comment dire... Par où commencer?
- Par le début, peut-être, dis-je, presqu'ennuyée.
- Bon, je vais y aller d'un coup, et être franche. Voilà, il y a quelques années, quand j'ai rencontrée ton père, ce n'était pas vraiment en renversant mon café dessus lui.
- Alors comment?
- J'ai effectivement renversé mon café dessus, mais c'était dans une assemblée, une assemblée de surnaturel.
J'étais sans mot. Mais de quoi parlait-elle? Bon sang, ça n'avait pas de sens.
- Parce que, Simon et moi, nous sommes... des Créateurs.
J'étais toujours immobile, les yeux ronds et fixés sur elle.
- Aux dix-huit ans d'un Créateur, leurs pouvoirs se dévellopent, poursuivit-elle.
- Et quels sont ces soit disant pouvoirs? la questionnais-je.
- Si tu fais un souhait, un vœu, tu peux l'avoir, me répondit-elle.
- Et quel est le lien entre Créateur si tu ne peux que que souhaiter? Pourquoi nenas nous appeler... je sais pas moi, souhaiteur, ou... bah je sais pas.
- Aucune idée. Mais tu peux tout me même créer.
Elle avança la main, paume ouverte, vers le haut. Elle ferma les yeux et dans sa main apparut de fines boucles d'oreilles en argent avec une petite pierre incrustée. Un diamant, peut-être, pensais-je. Ébahie, je ne bouga pas d'un poil de carotte.
- Convaincue? Tu peux faire des trucs incroyables comme ça.
- C'est... c'est des diamants?
- Je te parle de pouvoirs insoupçonnés et toi tu réagis pour les diamants? C'est bien toi, ma fille.
- Tu crois qu'avec ce que tu m'as dite, je peux être dans Teen Wolf?
- Ouais. C'est cool, hein? Moi j'ai fais apparaître mon premier truc le jour de ma fête et c'était une toile faite par Picasso.
- Ah...
Picasso? Putain que ma mère est bizarre!
- Et si je veux pouvoir faire apparaître tout le cast de Teen Wolf, comment je fais?
- Tout doux, tu vas te pratiquer sur quelque chose de plus facile. Tu veux quoi, pour souper? Visualises-le et penses-y fort.
Je pensais à une délicieuse poutine, et quand je rouvris les yeux, elle était là, dans ma main. Dans une assiette en aluminium, heureusement pour moi.
- C'est trop géant, m'exclamai-je.
- Wouah, moi ça m'a prise une heure avant de réussir. Je sens alors que tu es déjà prête, alors.
Je crois que je n'ai jamais été aussi heureuse de ma vie. Vraiment!
Je me concentra de toute mes forces sur mon désir: que Teen Wolf existe. J'ai peut-être dix-huit ans, mais personne ne pourraient m'enlever mon amour envers les séries télévisées, et surtout sur celle-là. Personne.
Mais quand je ré-ouvri les yeux, il n'y avait rien. Que dalle. Nada! J'étais déçue, bien sûr. C'était décevant, aussi.
- Oh, peut-être alors que tu n'étais pas prête, me dit-elle sur un ton à la fois rassurant et désolé. Mais bon, c'est pas comme si ce n'était pas la première fois que tu essayais.
Tellement rassurant.
Je me dépêchais à manger mon plat rapidement pendant qu'elle se douchait, puis je suis allée me mettre au lit pour les cours du lendemain.
C'était si géniale comme sensation d'être supérieure, dans le bon sens, bien sûr. C'était étrange, certe, mais j'aimais bien.
Je restais couchée à détailler le plafond de ma chambre comme si j'essayais d'y découvrir une trappe secrète, perdue dans mes pensées, à digérer ce que j'avais appris de moi il y avait une demi-heure.
Très perturbant, je dois dire. Je devais avoir l'aire d'une dingue.

Je finis alors par m'endormir au bout de cinq minutes, avec, comme rêve, les visages de mes personnages préférés. Je ne savais pourqy, mais les séries m'ont toujours captivées, fascinées et même obsédées. Je suis étrange, vous avez le droit de le dire. Si d'aimer ceci est un crime, alors je dois être la criminelle la plus recherchée. J'ai essayée de compter et j'ai dû en avoir écoutée plus d'une centaine. Sans blague! Je les aimes presque plus que la musique.
Traités-moi d'obsedée, je m'en fous.
Je suis comme ça.

Teen Wolf, une réalité?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant