Chapitre III

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Encore une journée. Chaque fois qu'il y a de l'école, pour moi, c'est un compromis: passer une journée désagréable à rester assis, mais tu vois tes amis. Mais aujourd'hui, je commence aussi les pratiques pour le concours de chant de vendredi. Parce que oui, j'aime chanter. Même devant une foule en délire (exagération, hein) qui veut mon autographe. J'aime bien me faire des scénarios absurdes ou irréalistes comme ça.
- Ma chérie, faut que tu te lèves!
Pourquoi ma mère arrive toujours à ces moments-là? Ces moments de pures folie où je me perd dans ma propre tête... Je l'ai jamais compris.
Encore une journée pourrie avec des amis vraiment pas pourris. C'est pas un bon compromis, ça? Je délire complètement.

Je sorti de Wendy pour rejoindre Scott et Stiles.
- Salut, les gars.
- Salut, répondirent-ils.
- Salut, No', dit Odrade.
- Je me demandai... commençai-je, si je pourrai rencontrer Lydia et Allison. Disons qu'elles sont, comme qui dirait, nos idoles féminines.
- Ouais, t'as juste à te retourner pour les voir, et Allison à justement l'air de vouloir de rencontrer, dit Stiles. Et si on allait faire les rencontres.
Je me retourna et vis, effectivement, ma chère Argent qui me regardait, mais plutôt avec des éclairs dans les yeux. Expression nulle, je sais et je m'en excuse.
Nous nous avancions vers elle, où Lydia avait l'air de lui parler. Dans le vide, bien évidemment. Elles fient toutes les deux les gros yeux à Scott et Stiles avant de nous sourire.
- Scott, dit Allison, qui est-ce que tu nous emmène?
- Je sais pas plus, fit Lydia, mais j'adore ses chaussures!
-Merci, lui répondis-je. J'imagine que tu es Lydia Martin? Et toi, Allison Argent? On m'a beaucoup parlé de vous deux. Et le mot est faible.
Odrade, restée derrière les deux garçons, les pointait avec insistance, jusqu'à ce qu'ils se retournent et qu'elle fasse comme si de rien n'était.
- Particulièrement de toi, Allison, continuai-je. T'as de la chance d'avoir Scott comme petit-ami, parce que si je ne l'aurai pas arrêté, il continuerai de parler de toi à l'heure qu'il est.
Elle lui sourit de toutes ses dents. Je savais bien que ça ferait plaisir à une fille d'entendre des trucs du genre, que son copain n'aurait jamais dit. Même si ce que je venai de dire était aucunement vrai, bien sûr.
- Vous commencez en quoi? demanda Stiles.
- Français, répondirent Lydia, Odrade et Scott.
- Pareil, répondi-je. Et on a un examen.

- Il était plutôt facile, cet examen, dis-je.
- Facile? cracha Stiles. C'était un des plus difficiles que j'ai fait! Faire une composition de minimum cinq cent mots sur un mythe ou une légende en texte narratif!
- Si ça c'était difficile, imagine J.K. Rowling quand elle écrivait ses sept livres de Harry Potter, répondit Odrade.
- Moi j'aime bien écrire, fis-je. C'est libérant.
Libéré,délivré... Ouais, bon, je sais que je suis folle.
- C'est que t'es bizarre, toi, dit Stiles.
- Tu as encore parler à voix haute, expliqua Odrade. T'as dite que t'étais folle.
- Je sais. Et je l'assume à 100%, mais je suis sûr que toi tu le nis, répondi-je.
- Effectivement, dit Scott en désignant Stiles, il le nit à 99%!

Je venais de terminer mon heure de travail au garage. Je salua mon patron et parti vers Wendy tout en m'essuyans les mains sur un chiffon.
Je me promena dans la ville, pour finalement aboutir dans le parc pour y prendre une bonne marche.
Je longeai le muret qui me séparait du lac, ou plutôt l'affluent de ce cher fleuve québécois tant adoré, le Saint-Laurent. Je commençais à m'engouffrer par la forêt, qui, bien sûr, n'était pas sans risque, à Beacon Hills. Je dis ça comme cela, parce qu'à ce moment là, je sentis une décharge électrique dans le dos, qui se propagea dans tout mon corps à une vitesse fulgurante. Je tomba au sol, puis mon esprit se voila.

- Je vois que la jeune louve se réveille.
Salope d'Argent.
Pourquoi j'ai pas pensée à un truc pour me protéger d'eux? Surtout la sorcière de Kate qui était devant moi.
- Kate. Comment ça va? Je vois que tu continues de kidnapper des gens. Ça ce passe bien quand tu enchaînes Derek, aussi?
- Ferme-la, toi. Je sais mêmennas qui tu es à part, peut-être, le fait que tu traînes avec ces satanés loup-garous aux crocs acérés, les yeux perçants et les griffes pointus.
- Tu sais faire une description d'un être surnaturel, à présent. Quel exploit!
- Je t'ai dite de te la fermer!
Et elle me cisailla l'avant-bras avec une lame.
- C'est bien la première fois que je vais avoir des marques de mutilation. Normalement, elles sont faites par les griffes de mes chiens...
- Par chien, je suppose que tu ne parle pas de ces créatures assoiffés de sang qui dévorent la chair humaine?
- Je suis certaine que tu avais de bonnes notes en français. Ou en anglais, peut importe. Mais non, je ne parle effectivement pas d'eux. Je disais plus mes chiens comme Charlotte, Josie, Chicco, Gaston, Body, Gédéon, Sisi, Mortis - qui veut dire mort, en latin. Oh, et bientôt, je vais en avoir un autre du nom de Edel - noble, en allemand.
- Passionnant. Vraiment. Des noms très... variés.
- Je savais que ça t'intéresserait. Tout pour plaire à une chasseuse qui veut notre peau sans que l'on sache véritablement pourquoi.
- Je m'étonne moi-même à ne pas t'avoir encore électrocutée...
- Parce que je suis spéciale, hors du commun, extraordinaire, géniale, cool...
- Ça m'étonnerais.
Elle m'éléctrocuta, je gémis de douleur tout en fermant les paupières le plus serré possible.
Quand je les ouvris, Kate me regardais avec incrédulité. Autour de moi, un dôme rouge presqu'invisible se dressait entre elle et moi.
- Je vois... je vois. Tu es une Créatrice, me dit-elle.
- Que... qu'est-ce que c'est?
- À quoi bon te le dire si tu ne le sais pas.
- Bah, à me le dire pour que je le sache, voyons donc!
Elle essaya de me ré-éléctrocuter, mais cette fois-ci, ça ne marcha pas.
- Je dois te faire honte, non? Tu n'es pas capable de me torturer...
Tout en essayant une fois de plus, ses yeux restaient fixés sur moi, rageant.
En vain.
La porte s'ouvrit d'un coup sec, ou plutôt en mille morceaux.
- Derek... commença Kate.
Ils commencèrent à se battre. Derek la mis - très étonnement - KO au bout de six minutes. Oui, je les comptais.
Quand il essaya de passer le dôme, il s'arrêta net, alors je fis mon possible pour le faire disparaître. Quand ce fût fait, il forca les chaînes, me libérant.
- Tu te rends compte que tu es en soutif'? me demanda-t-il.
- Ouais. Cette salope m'a enlevée ma camisole.
- Tiens, me dit-il en me la tendant.
- Je l'enfile puis nous partons.
- Comment t'as su que je me suis faite kidnappée et où j'étais? le questionnai-je.
- Il paraît que tu ne manques jamais un texto ou un message, me dit-il, un demi-sourire aux lèvres.
- Je vois, Odi est venu vous chercher.

- Mais elle aurait pus être ailleurs, dit Stiles. Je sais pas, moi, sous la douche, en train de dormir, prendre une marche...
- Pour la douche, elle me l'aurait dite avant. Pour la marche, elle m'aurait répondue et pour dormir, elle se serait réveillée, répondit Odrade.
Qui peut être plus ponctuel virtuellement que moi? Bonne question.
- Et de toute façon, dis-je, je venais de quitter le garage.
- Pourquoi tu quittais le garage? demanda Scott.
-Tu vois les taches d'huile, de preston et autres sur mes vêtements? C'est parce qu'à chaque mardi soir je travaille à réparer des voitures. Pas souvent des super belles, mais ça paye bien.
- Oh, me repondit-il. Mais nous sommes vraiment désolés que Kate t'ai torturée et mutilée...
- C'était à mes risques et périls, de vous faire apparaître. Je dois dire que je serai prête à - presque - tout pour vous aider.
- Tu pourrais arrêter de dire que tu nous a faite apparaître?demanda Stiles. Ça me fait penser at un moins que rien.
- Désolé. La pleine lune est pour bientôt, non? dis-je pour changer de sujet.
- Ouais et on se demandait si tu voudrais bien m'aider pour ma transformation, dimanche prochain.
Ah, oui, j'oubliais que Scott ne se contrôlait plus. Je n'y suis plus trop habituer, à partir de la deuxième saison.
- Avec grand plaisir, dis-je simplemen avant de m'adresser àma meilleure amie. Eh, poulette, tu veux décoller un peu?
Et elle recula un peu.
- Désolé. Mais c'est la première fois que tu ne me réponds pas à ton téléphone!
Effectivement, j'avais 67 messages textes, 23 appels manqués et 89 messages Facebook non-vu (Odrade et moi, on adore se parler sur Facebook...)
- J'avais cru comprendre ça, dis-je les iris rivés sur l'écran de mon portable. C'est pas tout les jours que j'ai autant de messages non-vu. J'en ai un total de 261.
Avec ceux sur Instagram, Twitter, WattPad et Snapchat.
- Vous êtes des obsédées de réseaux sociaux! cria Stiles.
- Un peu plus et je me créais un compte GTA pour être sûr que t'ai pas passée ton temps dessus, dit Odrade.
Moi? Maniaque du virtuel? Naaan! Mais de quoi vous parlez?
- D'ailleurs, parlant de jeux vidéos, je crois que je vais rentrer et y jouer un peu. Ma chère Playstation 3 m'attend patiemment dans ma chambre.
- Pas question, interrompit Scott. On a convenu que tu resterais ici avec Derek pour ta sécurité...
Le concerné leva la tête, mais ne dit pas un seul mot, comme depuis que j'étais arrivée.
- Trop tard, dis-je en montrant mon trousseau de clés dans ma main. J'ai un chien, tu sais. Et chaque fois que je m'absente, il paraît qu'elle est dépressive. Alors c'est non. Odi, tu viens?
Elle n'arrivait pas alors je continuais d'appeler.
- Enwey, tu sais que je suis pas patient!
Je parti vers ma voiture que je venais de faire apparaître et démarra, mais j'attendais Odrade qui arriva dix secondes après.
- Martin Matte? T'es sérieuse? Pourquoi t'as citer une phrase des Beaux Malaises?
- Parce que je sais que tu allais arriver plus vite.
- Pourquoi tu voulais pas rester ici? Tu aurais mieux connu Derek!
- Il était pas question que je reste là-bas! Pourquoi j'aurais fait ça? Et comme si je ne le connaissais pas, Derek!
- Pour ta sécurité parce que Kate vient de te capturer, me répondit-elle.
- C'était mon problème, pas le leur. Toute façon, je pourrai souhaiter que Kate, Gérard, Victoria et Chris ne m'approchent pas.
- Pas faux. Mais t'as toujours une tête de cochon.
- Comme si toi non!
- Moins que toi.
- Je savais déjà.
Un silence confortable s'installa, mais je le brisa.
- C'est mignon, des cochons!

Je m'installa devant ma PS3 pour commencer à jouer à GTA5, quand je reçus un texte d'un numéro inconnu:
J'espère que tu as bien profitée de ton sauvetage par ton ami lycanthrope, parce que je n'hésiterai pas à te tuer.
C'est ce que l'on verra, pensai-je.

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