Chapitre II

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Je me suis faite réveillée en sursaut par mon réveille. Une chance pour lui que c'était mon cell, que je tenais à lui, et que c'était une de mes chansons préférées, parce que sinon j'aurais pas hésitée à le massacrer.
Est-ce que ça paraît que c'est lundi? Nannnn! (Notez l'ironie.)
J'alla à ma penderie pour en sortir mon chemisier kaki avec des badges de Air Force dessus (Force de l'air, donc l'armée) et un jean skinny noir. Je m'é plaça devant mon miroir pour y mettre mon eye-liner noir en oeil-de-chat, mon mascara, mon blush et mon rouge à lèvres.
Prête pour l'école, je pris mon sac et mes clés pour ensuite entrer dans ma Jaguar bleu nuit.

Je passa au Starbuck pour prendre un café, comme à chaque matin, mais je vis une jeep bleu. Comme celle de Stiles, je ne pus m'empêcher de penser. Je la regarda avec insistance pour découvrir le conducteur, mais je ne le vis pas par les vitres fumées de sa bagnole.
Je regagna Wendy. Wendy était le nom de ma voiture. C'est ma grand-mère, quand elle me l'a offerte pour mes seize ans, qui lui a donnée ce nom. Je le trouvais mignon, alors je l'ai gardée.
Rendue dans le stationnement du bahut, je re-vis la jeep. C'était la première fois que je la voyais, mais ce n'était probablement qu'un nouveau lycéen. Malheureusement pour moi, je ne vis pas plus le chauffeur, alors je partis à mon premier cours, arts.

- ...Alors là, elle a été rouge comme une tomate par la remarque que j'avais faite sur elle. Tu aurais dû voire, c'était trop marrant, s'exclama ma meilleure amie en racontant une anecdote, sur l'heure du midi.
Quand on parle d'amis, alors là, j'en ai énormément. Je connais l'école presque entière. Je n'ai pas beaucoup d'ennemis, mais certaine filles jalouses n'hésitent pas à me rabaisser, même si elle savent que ça m'est égale.
Jalouses de quoi? je vous entend dire. Eh bien, de presque tout, si je puis dire. Moi, j'ai de vrais amis, presque tout le monde me fais confiance, plusieurs disent que mon style est génial, je danse et je chante, et mes dessins sont bien fait, et/ou réalistes.
Si ça c'est pas presque tout...
Je rigolai avec les filles de la table, la table des populaires, que tout le monde dis, même si moi j'invite qui le veut, idem pour Odrade, ma meilleure amie. Nous nous racontons toutes les blagues inimaginables, comme à chaques midis.

Je rentre à l'intérieur de Wendy, sur les sièges en cuir noir, à la fin de la journée. J'avancais dans l'allée, mais un bouchon me fis arrêter. Pendant que tout le monde juraient, je sortis de ma voiture en allant voir ce qu'il se passait.
Devant eux, j'étais ébahie. J'en croyais pas mes yeux de Créatrice. J'avais réussi!
- Stiles? Derek? Scott?
Ils me regarèrent tous, incrédules. Ils ne devaient pas savoir qui j'étais et comment je les connaissais. Ce qui, bien sûr, était normal.
- On peut savoir qui tu es? demanda Stiles.
- On a pas le temps, m'exclamai-je. Il faut l'emmener chez Deaton!
- Le vétérinaire? demanda Derek. Qu'est-ce qu'il peut bien faire?
- Il ne travail pas ce soir, vous serez tranquille, dis-je en me remémorant l'épisode où Derek s'est fait tirer dessus. Scott, va chercher la balle d'argent semblable à celle qu'il a reçu chez Allison. Tu vas chez elle ce soir, alors vas-y. Et fais vite! Stiles, met-le dans ta voiture, je vais vous suivre de derrière.
Il s'exécuta, toujours dans l'incompréhension. Je regagna une fois de plus ma voiture pour les suivre.
Comment c'est possible? Pourquoi je suis dans la saison une? Dommage, j'aurais bien aimée voir Isaac et Kira. Mais pas voir Allison mourire... Putain, putain, putain!
J'étais dérangée entre « me réjouire » et « être choquée ».

Une fois à la clinique, je fus encore plus choquée. C'était un de mes deux boulots à temps partielle.
- Merde, vous auriez pus me aussi que Deaton était mon nouveau patron! Si c'est ici qu'il travail...
- On a pas vraiment le temps de discuter de ton job, désolé, renchérit Derek.
- Je vois que le bipolaire est de retour. Bon, je me présente. Nora. Nora Lafontaine-Veilleux.
- Hum... Salut. Moi c'est Stiles, même si je crois que tu le savais déjà. Comment tu nous connais?
- Je vais faire court. Je suis moi aussi surnaturelle, vous êtes des personnages de ma série télé préférée, j'ai décidée de vous créer. Simple comme tout.
- Qu... quoi? Mais qu'est-ce que raconte? Nous on est vrais, on l'a toujours été!
- Je voudrai pas interrompre votre discussion, mais si Scott arrive pas, on va devoir m'emputer le bras, beugla Derek.
Je souris de toutes mes dents. Ils le remarquèrent.
- Je crois pas que c'est le temps de sourire, dit Stiles.
- Vous ne savez pas ce que je sais.
Effectivement, je me rappelais très bien que Scott allais arriver à la dernière minute.
- Alors tu es quelle créature? demanda M. Sarcasme, pour détendre l'atmosphère pesante.
- Vous allez rire. J'ai appris mes pouvoirs hier, à mes dix-huit ans. Je suis une Créatrice.
- Si t'es une Créatrice, alors, on est vraiment... une série télévisée? s'étonna Derek.
- La meilleure d'entre toutes! Mieux je Star Wars, qui est très difficile à battre, d'ailleur.
- Viens dans mes bras, que je te t'embrasse! s'exclama Stiles, content qu'enfin quelqu'un ai vu les films.
- Loin de là l'idée de te rejeter, mais, c'est ce qui va arriver si tu décolles pas! Tu veux pas plutôt des pizzas, plutôt?
Il hocha la tête machinalement. Glouton va!
Je ferma les yeux et visualisa une pizza moyenne, pepperoni et trois fromages.
Elle apparut puis j'ouvris les yeux.
Stiles était abasourdi, et je comprenais sa réaction si prévisible. Finalement il se jeta sur la boîte, l'ouvri et je vis une légère déception dans ses yeux.
- Pourquoi il n'y a pas d'olives?
- Parce que j'aime pas ça sur une pizza.
Je jeta un regard furtif vers Derek, qui lui, essayais de masquer son... admiration? Fascination? par sa douleure.
- T'as pas à t'inquièter, Derek. Je sais que tu vas t'en sortir, dis-je sur un ton rassurant.
- Et comment tu le sais? me demanda-t-il.
- J'ai vu cet épisode au moins trois fois, lui répondis-je.
Je lui souris avant d'aller prendre une pointe de pizza avec Stiles. Je cherchais des réponses à tout ça. Pas à mes pouvoirs, mais à autre chose.
- On dirais que Beacon Hills a fusionné avec Sherbrooke... Je travaille ici depuis un an, mais maintenant j'ai Allan Deaton comme patron, dis-je, songeuse. J'espère que...
J'alla en arrière-boutique, puis j'ouvris une petite porte en aluminium, donnant sur un réfrigérateur, puis je retourne les voirs.
- Pfiou, ma réserve de nourriture est toujours là!
Je lança une cannette de Coca à Stiles avant d'ouvrir la mienne et de la boire à grande gorgée.
- T'as une réserve de nourriture? demanda Stiles.
- Bah oui, si je fais de nuit. Il faut bien que je mange!
J'entend la cloche de la porte s'ouvrir et je vais voir qui c'est. Je vis Odrade avec son sac à dos rouge en vinyle sur les épaules.
- Ah, salut Odi! Qu'est-ce que tu viens faire ici?
- Bah, tu es de service ce soir et on avait prévue de faire nos devoirs et réviser pour le test de demain, tu te rappelle? Tu sais, pour avoir les notes qui nous font rester en vocation Arts?
- Hum...
- Dis-moi pas que t'avais oubliée!
- Disons que... je faisais autre chose, dis-je en pointant du pouce la pièce d'opération.
Elle me fis de gros yeux ronds pour dire: Mais qu'est-ce qui se passe?
Je la suis, mais quand elle entra dans la salle, elle se figea instantanémant.
- Ouais, bah, Odi, je te présente les deux personnages de Teen Wolf préférés que l'on partage depuis 2011, dis-je en me frottant la nuque.
Aucune réaction. Je continua alors.
- Tu te rappelle cet épisode, où Kate tire sur Derek parce qu'elle croyait que c'était cet affreu alpha, et qu'il plante ses griffes dans le cou de Jackson quand il cherchait Scott au lycée? Eh bien, on est rendue dedans.
Toujours aucune réaction.
- Ça, et ma mère m'a apprise que j'étais, moi aussi, surnaturelle.
Je crois que j'ai trouvée son point, parce qu'elle se tourna vers moi à une vitesse ahurissante.
- T'es pas un loup, parce que sinon ce se serait déjà déclenché par une pulsion il y a longtemps. Alors t'es quoi? demanda-t-elle dans un souffle, sans reprendre.
Je consulta Derek du regard, puis Stiles. Il nous regardais presque comme si nous étions une pièce de spectacle ou même un film. Je décida de lui montrer plutôt.
- Ferme les yeux, lui demandai-je.
Elle le fit, et moi aussi, pour visualer des Doc Martens noir avec une chaîne or et une autre argent.
J'ouvris les paupières, puis elle aussi.
- Tiens, ton cadeau de fête que tu voulais. En retard ou en avance, comme tu veux!
Elle se jetta sur moi pour me faire un câlin, et je défis un peu l'étreinte en me rappelant un truc.
- Scott.
Comme s'il l'avait entendu, la porte s'ouvris dans une volée et le loup-garou passa devant nous et donna la balle en argent à Derek, mais il l'échappa et tomba dans un grillage au sol. Derek s'évanouit pendant que Scott réussit à la récupérer en sortant ses griffes. Stiles donna une baffe au Grand Méchant Loup, mais ce fut M. Sarcasme qui s'est fait mal. Pendand qu'il se massait le poing, Derek sortit l'aconite de la balle et la brûla de son briquet. Mais il sort ça d'où? Il en prend sur ses doigts pour ensuite les poser sur la plaie. Il hurle de douleur, les veines et tout ça guérissent et disparaissent, puis se relève.
- Ça va? demanda Scott.
- Ça a été une vraie partie de plaisir! renchérit Derek.
- T'as pas perdue ton sens de l'humour, alors j'en déduit que tu vas bien, dis Stiles.
Odrade et moi nous nous regardons et puis disons en chœur:
- L'épisode, quoi.
Ils nous regarèrent tous, surtout Scott, qui ne savais pas tout.
- Alors vous avez vraiment vu tout ça? nous questionna Stiles.
- Oui, vraiment tout, dis-je calmemant.
Scott, ne comprenant rien, se décida à nous parler.
- Vous pouvez me dire ce qui se passe?
- Je t'expliquerais ça dans la voiture, disa Stiles.
- Mais... et mon vélo, alors?
- Tu viendras le chercher demain.
- Et toi Odi, t'es venue comment? lui demandai-je.
- J'ai pris le bus.
- Bon, c'est réglé, tu viens avec moi, parce que je ne suis plus de service, dis-je en regardant l'heure sur mon portable.
- Et moi? demanda mon loup préféré.
- Toi, tu viens avec nous, tu nous dis ton adresse et on va te reconduire. Bon, vous venez?
Je m'avança à ma voiture en sortant mes clés. Derek allais ouvrir la porte du côté passager, mais je l'arrêta.
- Derrière. C'est Odi qui est là.
Il grogna et je fronça les sourcils. C'est si pénible pour lui d'obéir? Je m'assis sur le siège et mis la clé dans le contacte.
- Belle caisse! s'exclama une voix que je ne conaissais que trop bien.
- Ferme-la, Jackson, dis-je en sortant la tête par la fenêtre, avant de la refermer.
- C'est vrai qu'elle est pas mal, dis Odrade.
Je clignais des paupières quelques fois avant de réagir.
- Pas mal? T'as dis: pas mal? Elle est plus que pas mal! C'est mon bébé, alors l'insulte pas, dis-je, pleinement ironique. Non, sérieusement, je te l'ai déjà dis de pas dire ça.
- Gnagnagna. Tu mets de la musique à la place?
- Ça dépend. Monsieur Grognon veut-il que je mette de la musique, dis-je en le regardant dans ses magnifiques iris vert, par le miroir.
Il grogna, et je m'arrêta dans l'accotement.
- Eh, oh, Grand Méchant Loup, t'as pas intérêt à faire sa dans ma bagnole, c'est clair? J'aurais bien pus te laisser courir comme le gentil petit loup-garou que t'es. Je t'ai aidée toute la soirée, alors ne me grogne pas dessus! dis-je en le regardent dans le yeux, retournée sur mon siège.
La surprise se voyait dans son visage.
- On t'as déjà dis que tu pouvais ressembler au Coach, des fois? me demanda ma meilleure amie.
- Ouais, toi, la semaine dernière.
Je pris mon portable er chercha dans mon répertoire de chansons, avant de tomber sur la bonne:
Break the Rules, Charlie XCX. Putain que je l'adore, celle-là!
Finalement, nous étions arrivés, et Derek ouvra la porte et la referma rendu en dehors. Il se dirigea vers sa vieille maison cramé, celle des Hale, mais je l'entendis dire:
- Merci.
Je rougis un peu.
- Il n'a même pas dit un «merci», grogna Odrade, qui visiblement, ne l'avais pas entendue.
- N'en sois pas si sûr, dis-je en reprenant mon sérieux.

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