Teen Wolf, une réalité?

Chapitre VI

J'immergais de mon sommeil, une odeur et du bruit venant à moi.
J'enfila un jegging noir, un tee-shirt et des bottines de la même couleur avant d'aller dans la cuisine. J'y vis Odrade cuisiner.
- Eh, salut, me dit-elle. Je fais des crêpes, tu en veux?
- Tu me demande si j'ai faim et si je voudrais en manger?
- Je sais, question absurde. Tiens.
Elle me tendit une assiette avec quelques crêpes. Elle me regardait étrangement quand je pris l'assiette.
- Quoi?
- Je sais que Derek et Stiles sont venus hier soir...
Je soupira et roula des yeux.
- Tu ne vas quand même pas commencer ça?
- Pourquoi pas? Je sais pertinemment que tu es quand même en "retard" côté garçon. Il serait temps que tu t'y mette, ma vieille.
- Aller, pitié, change de sujet! On en a déjà parlé...
- Non mademoiselle. Justement, on va en parler! Qu'est-ce qu'il faisait ici?
- Franchement j'en sais rien. Il a recommencé à passer pas la fenêtre.
- Recommencé?
- Bah, il est déjà venu.
- Et pourquoi donc?
- Pourquoi j'ai l'impression que je suis dans un interrogatoire?
- Parce que s'en ai un. À ma façon.
- Alors au revoir, je m'en vais.
- Oh, ça va! Il faudrait seulement que tu trouves une conquête, un but de plus dans ta vie...
- Non, et ça me va comme ça. Le sujet est clos.
Je lui lui fis un sourire niais et elle me tira la langue. Chic. Je continua de manger, mais elle me tira du silence.
- Mais n'empêche que maintenant qu'on est dans Teen Wolf, on va pouvoir avoir plein de beaux mecs. Stiles, Scott, Jackson, Matt...
- Matt?
- Nan, je rigole, il est affreux! Brett, Garett, Derek...
Elle avait un grand sourire scotché au visage en me regardant droit dans les yeux.
- Non! Je refuse d'y croire! Pense pas à ça!
Elle pouffa.
- C'est ça.
- Eh, on a juste parlé des stades de loup-garou avec Stiles, et après qu'il parte, on a parlé de Paige. Arrête de sourire!
- Non.
- Tu m'énerve.
- C'est pour ça que tu m'aime.
- Ouais, malheureuse.
- Maintenant que tu as fini de manger, on va chez Lydia après.
- Pourquoi? lui demandais-je en prenant l'ascenseur.
- Parce que c'est Lydia, que Jackson ne sera pas là et que je le veux.
- C'est l'apocalypse, dis-je en mettant ma veste de cuir et en sortant de l'immeuble.
- Attend qu'elle nous demande d'aller magasiner, ça nous a pris cinq heures de temps, ce qui veut dire jusqu'à la fermeture du centre commercial.
- Quoi? Non, non, non, non! Hors de question!

Comment ai-je pu me retrouver ici? Ah oui, ma folle de meilleure amie m'y a forcé. Forcé à aller faire les boutiques, rien de pire. Même tuer un alpha qui est finalement l'oncle psychopathe du mec qui s'infiltre chez moi par la fenêtre depuis que je l'ai fait apparaître. Ce qui ne me dérangerait pas tant que ça, par ailleurs...
- Nora? Tu m'écoute? demanda Lydia.
- Hein? Quoi?
- Je te disais qu'avec tes formes, tu pourrais, enfin devrais, plus montrer tes jambes, ta poitrine et même ton dos. Essais cette robe, je suis sûre qu'elle t'irait à merveille.
- Une robe? Nan, ça va. J'ai pas vraiment envie...
- C'est la moindre des choses que essais ce que je te passe si tu veux que l'on reste amie...
Je soupira et pris la robe. Elle était un mélange entre le bleu cobalt et saphir. Quand je l'essaya, je découvri qu'elle m'arrivait à la mi-cuisse, le dos était dénudé à moitié et un décolté sans l'être était présent.
Les filles m'avaient aussi trouvé une paire de soulier à talons noir fermés, que je mis avant de sortir de la cabine.
- Je me sens hyper ridicule, c'est pas mon genre...
- Je suis ta meilleure amie et je me dois d'être franche avec toi.
Je la regarda avec insistance pour lui faire déballer.
- Tu es magnifique! Ça fait vraiment bizarre, mais tu es magnifique. Même si je suis de nouveau la plus petite entre nous deux.
Je la pris dans mes bras, puis Allison pris la parole.
- Et si on essayait d'autre robe pour le bal dans deux mois?
- Je ne pensais pas vraiment y aller, moi..., dis-je d'une petite voix. Je n'ai pas de cavalier de toute façon.
Même si je m'en fous pas à peu près.
- Oh que si, tu y vas, insistèrent Odrade et Lydia.
- Tu n'as qu'à demander à Stiles, suggéra la chasseuse, vous avez l'air de bien vous entendre.
- Si je devais inviter chaque gars avec qui je m'entend bien, j'aurais la moitié des gars que j'ai connu ou plus qui seraient sortis avec moi.
- Je ne crois pas aux relations gars-filles, déballa Lydia. Les humains sont fait pour suivre leurs instincts les plus primaires. Ils ont besoins de se reproduire.
Je grimaça à sa dernière phrase, et je changea de sujet.
- Et pour la robe, c'est la première que j'essaie, elle me va, donc ce sera la seule que j'essaie pour les prochains mois.
- Alors je la paie, dit Lydia.
- Ça me va.
- Tu n'es pas du genre à insister pour payer, non?
- Pourquoi faire? Si je n'ai pas à dépenser ça me va.
- Tu sais ce que tu veux, j'adore.
Je lui souria et nous continuons à faire les magasins.

- Nora? Il y a un match de crosse ce soir à 19 heure, ça te dis d'y venir? me demanda Stiles.
- Ouais, j'y serais avec Odrade. À tout à l'heure.
Je raccrocha et m'adressa à Odi qui était sur le divan, tête en bas et jambes sur le dossier, à regarder la télé, tout comme moi.
- Il y a un match ce soir.
- Non, les Canadiens ne jouent pas ce soir.
- Un match de crosse, pas de hockey.
- Oh, cool! J'imagine que tu vas mettre ton sweat Stilinski 24?
- Ça ne me tente pas. Tu le voudrais pour une soirée?
- Tu vas mettre quoi, alors?
- Ma veste de cuir.
- Laquelle?
- Rouge.
- Good.
- Ouais.
- On va se changer?
- Tu vas te changer?
- Oh, désolé, j'avais oublié que tu ne te changeais jamais plus de deux fois dans une journée, répondit-elle avec ironie.
- Un jour tu t'en rappellera.
- C'est quand même bizarre que tu ais six coats de cuir, non?
- Pourquoi? Deux noires, une rouge, une mauve, une brune et une bleue. Qu'est-ce qu'il y a de biz' là-dedans?
- Ç'en fait beaucoup.
- Moi je ne trouve pas...
- Tu es vraiment étrange, c'est pour ça.
- Je sais.
- C'est déjà ça.
- Tu vas te changer, finalement?
- Tu es pressée de te débarrasser de moi, c'est ça?
- Exactement. Maintenant vas-y!
Elle pouffa de rire et se leva pour aller en direction de sa chambre pendant que moi je fis comme j'avais dis: mettre ma veste.
Elle sortit au bout de dix minutes et je lui tendis le sweat rouge.
- Aller Fashion Victim, on y va.
- Arrête avec ce surnom débile.
- Non.
- J'ai qu'à t'appeler Wonder Woman ou Cat Woman, alors.
- Aucun soucis, tu sais que j'adore Marvel et les DC Comics!
- Tu m'énerve.
- Je sais.