Chapitre IV

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Je m'avança vers ma penderie (always and always, hein!) après m'être levée. J'en sortie un tee-shirt Superman et un slim noir. Je mis des bottines noirs et ma veste de cuir tout aussi noire.
Je fis ma routine matinale habituelle jusqu'au moment d'aller au bahut.

- Je te jure, j'ai besoin d'avoir mon propre appart', dis-je. Mon père s'est remis à boire plus et à fumer et ma mère... ma mère est toujours aussi agaçante.
- Je sais bien, me répond Odrade, moi aussi je voudrais bien en avoir un pour m'échapper un peu de chez moi. Axel est partit l'an dernier, lui!
Petite précision: Axel est son grand frère.
- Pourquoi on essaierait pas d'en trouver un à nous, en colocation? proposai-je.
- Trop cool, ouais! Un grand loft ou un appartement? Ou une maison?
- Pour la maison, je crois qu'on va laisser tomber. Un appartement? Ils sont toujours trop petit. Un loft ce serait génial!
- Comme celui de Derek à partir de la troisième saison!
- Un peu moins glauque, s'il te plait.
- Vous parlez de quoi? s'exclamèrent Scott et Stiles qui venaient d'arriver.
- On va trouver un loft pour emménager ensemble, répondit Odrade.
- Oui, en colocation. Nos parents nous énervent un peu, disons...
- Bien, dit Scott sans être vraiment là.
Nous nous lançions des regards inquisiteurs. Qu'est-ce qu'il a?
- Scott? demanda Stiles. Tu es avec nous?
Il ne répondit pas immédiatement, alors Mr. Sarcasme claqua des doigts devant lui. Il sursauta.
- Que? Quoi? Hein?
- Tu répond pas quand on te parle, vieux.
À la fin de sa phrase, Stiles lui donna un coup sur l'épaule.
- Tu penses à quoi? le questionnai-je.
- À Allison. Il fait que j'aille la voir.
Il partit, nous laissant en plan derrière.
- Eh bah, murmura Odrade.
Un silence de plomd plana, mais Stiles... Tout le monde sait qu'il déteste ça.
-Génial, ton chandail Superman. Tu porte souvent des vestes en cuir? Je dis ça parce que ça ta va bien... mais ça ressemble à celle de Derek, non? Mais à lui aussi ça va! Mais pas à...
- Stiles, le coupai-je, respire, on s'en fout littérallement!
- On veut jamais m'entendre!
- Et pas pour rien, crados, tu parles trop!
Nous nous tournions tous vers la source de cet horrible son, qui est plutôt qualifiée comme la voix de Jackson. Il était accompagné de Lydia.
- Jackson, commençais avec un faux entrain. Comment ça va? Elle va bien, cette griffure qu'on t'a faite dans la nuque, lundi?
- Que... comment tu sais?
- Il faudrait vraiment faire soigner ça, ça pourrait s'infecter
Il partit d'où il était venu. Lydia,ne comprenant rien, le suivit.
- Wow, le coup de grâce! rigola Stiles.
- Tu dois bien avouer que Jackson est beau, No'!
- Odi! Non! Aucun gars est beau!
- Eh, je suis toujours là, moi! C'est insultant.
- Sorry, t'es mignon, mais pas à dire beau.
- Pourquoi un truc me dit que t'es jamais sortie avec un mec? Une fille?
- Stiles, t'es barbant. Non, je suis pas lesbienne. Non, je ne suis jamais sortie avec un mec, ni embrassée ou quoi que ce soit.
- Si tu veux bien en avoir un, je suis là!
- Stiles! crions-nous en chœur, Odrade et moi.
- C'est bon, j'ai vomis!
- Hein? demandai-je.
- Euh... compris.
La cloche sonna, les cours débutèrent en même temps que l'ennui.

Journée finie! Allelujah! Sauf... qu'il reste deux jours. Eh bah merde alors.
« Quand les autres sommeillent, les gens comme nous se réveillent, reflète de feu ardent, dans nos yeux de serpents, le plus doux des venins, nous tiendra jusqu'à demain...»
Ma sonnerie de téléphone sonna ( C.O.B.R.A., de Marie Mai ) alors que j'étais avec Derek dans ma chambre à ne rien faire. Je n'avais toujours pas compris ce qu'il faisait là, d'ailleurs...
Enfin bref, je décrocha.
- Scott..., commencai-je.
- Lydia et Jackson se sont fait...
Mais je ne lui laissa pas le temps d'expliquer.
- Laisse-moi deviner... ils étaient au vidéo club louer « N'oublie Jamais » mais l'alpha a attaqué l'employé puis a sauté par la fenêtre quand Lydia se prenait en selfie. C'est ça?
- Euh...
- Ouais, c'est ça. On te te rejoins où?
- «On»? Laisse faire. Venez au vidéo club.
Il racroche.
- Un mort, une terrorisé et un jeune prétentieux. La joie! dis-je ironiquement.
- Ouais.
Derek ne dit pas un mot de plus, puis nous nous dirigions vers la voiture de ce dernier.

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