Le contrat du milliardaire

La bague de fiançailles.

- Mr Malcolm j'ai juste besoin que vous signez ici et ici. Ryan a fait ce qu'elle demandait avant de faire sortir une carte de crédit qu'il lui remet, elle l'a prise et est reparti. Je voulais me disputer avec lui à propos de la bague mais je savais que je ne gagnerai pas et une petite partie de moi était excité à recevoir une bague de fiançailles aussi jolie. Ce sera probablement mon seule mariage, donc je pourrais bien aussi en profiter. On se tenait l'un à côté de l'autre sans rien se dire jusqu'à ce que Karen revienne avec des trucs en main.
- Voici votre carte, Monsieur. Elle lui a rendu sa carte de crédit. Voici aussi le reçu de la bague ainsi que la boîte dans laquelle elle est livrée, je me suis dit que votre fiancé aimerait porté la bague maintenant. Nous avons une garantie à vie sur toutes les alliances, donc si l'alliance devient lâche, serrer ou même rouillé un peu, ce qui est tout à fait normal. Il suffit de revenir et nous allons le réparer. Au lieu de me remettre la bague, elle l'a remet à Ryan.
- Merci d'avoir fait affaire avec nous, Monsieur. Avec un grand sourire.
- Merci Karen.
Ryan s’est alors retournée vers moi en verrouillant ses yeux aux miens. Sa main a atteint la mienne et l’a attrapée en le tirant vers lui. J’ai regardé dans ces yeux bleus qui me transperçaient presque, alors que ses doigts caressent doucement les miens. J’ai senti le touché chaud sur mon doigt et j’ai rapidement regardé vers le bas, j’ai regardé Ryan glisser la bague sur mon annulaire. J’ai regardé Ryan alors qu’il levait ma main à sa bouche avant de poser un baiser sur mes jointures. J’ai senti mes joues chauffer et j’ai senti Karen et quelques autres yeux rivés sur nous. La sensation de ses lèvres douces et lisses contre mes jointures a fait naitre des frissons le long de ma colonne vertébrale. Ses yeux fixaient attentivement les miens alors que ses lèvres s’attardent plus longtemps que nécessaire. Dès qu’il s’est éloigné, j’ai senti mes genoux s’affaiblir. Ce n’était même pas un vrai baiser, mais il avait quand même le pouvoir de faire sentir mes jambes comme du jello, ça m’a fait me demander ce qui se passerait quand nous nous embraserons vraiment. Avec un dernier clin d’œil à Karen, Ryan a empoché le reçu ainsi que la boite à bague avant de saisir ma main vêtu de la bague et de me conduit vers la porte. Sans un mot, il m’a aidé à monter dans la voiture avant de venir et de se glisser sur le siège conducteur. J’ai regardé ma main gauche et j’ai l’ai regardée avec émerveillement. C’est bizarre de porter une bague si énorme sur mon doigt et de la voir là-bas. C’était assez lourd et quand j’ai tourné ma main, le diamant bleu a brillé lorsque le soleil l’a frappé. C’est tellement beau, j’ai pensé.
- Merci, j’ai dit doucement à Ryan. Je ne m’attendais pas à une réponse et je n’en ai pas eu.
Le retour s’est fait en silence et je n’ai pas pu m’empêcher de penser que tout ça n’était qu’un rêve. Jamais dans mes rêves les plus fous, je n’ai jamais pensé que j’aurais eu une bague chez Tiffany’s et Co, et moins encore me marier. J’avais toujours pensé que je mourrais seule, ou que je ferais partit de ces dames folles, mais avec des chiens à la place. Le sentiment de ralentissement de la voiture m’a fait sortit de mes pensée et j’ai réalisé que nous étions en train de rentrer dans le garage.
- Alors… j’ai dit un moment avant que Ryan n’éteigne la voiture, nous devons mettre notre histoire au clair.
- Nous nous sommes rencontrés au travail dans un café, après quelques rendez-vous, nous sommes tombés amoureux. Il m’a donné rapidement sa réponse avant de sortir de la voiture.
- Ryan, ce n’est pas du tout crédible. J’ai dit avant de sortir de la voiture et de le suivre. Ses longues jambes ont parcourir d’une foulée le garage, donc chaque pas qu’il faisait l’éloignais de plus en plus de moi. Il ne m’a pas répondu et a continué à marcher dans le couloir en direction de la cuisine.
- Ryan Malcom, tu vas t’arrêter et m’écouter maintenant! Je lui ai crié dessus en m’arrêtant exactement là où j’étais en mettant mes mains sur mes hanches. Quelqu’un doit prendre cette histoire au sérieux ici et apparemment c’est moi.
- Vous m’avez entendu nous devons trouver une histoire crédible que vos parents et votre sœur croirons sans hésité. Dès que nous leur diront le vôtre, ils sauront que ce n’est pas réel. C’est si difficile de placer vos culs là et de m’aider à trouver une histoire. J’ai dit ça sa avec une voix qui sortait aussi bas et menaçante que la sienne.
- Et ne me regardé pas comme ça. J’ai craqué. Si vous voulez vraiment que ça fonctionne pour que vous obtiendrai l’entreprise, vous devez commencer à prendre cela au sérieux.
Je suis passée devant lui et je me suis rendu à la cuisine pour prendre un verre d’eau et peut-être de la nourriture. Après une minute, je l’ai entendu me suivre. Je m’en fous si je l’ai énervé, il m’a déjà énervé à de nombreuses reprises et je ne vais pas m’assoir seul face à ce sujet. C’est ce qu’il veut que je fasse et je le ferai mais pas pour moi-même. En prenant un verre, je l’ai rempli d’eau avant de m’assoir au bar. J’ai vu Ryan ouvrir le réfrigérateur avec colère avant de sortir un contenant de nourriture. Il a piétiné dans la cuisine comme un enfant de 5 ans à qui on a dit qu’il ne peut avoir de bonbons. Il n’a même pas jeté un coup d’œil dans ma direction alors qu’il réchauffait sa nourriture.
- Est-ce que tu sais cuisiner même ? j’ai demandé avant de sortit du bar. Je n’ai pas encore eu le temps de faire mes courses, mais je le ferai au plus tard cette semaine.
- La nourriture aux micro-ondes vieillit. Il n’a toujours pas répondu et j’ai roulé les yeux. Quel bébé, Ryan a saisi son bol après que le micro-onde eut bipé se dirigeant vers la petite table de cuisine près de la porte, le plus loin de moi. Ça m’a irrité la façon dont il agit envers moi. Je me suis levé et me suis assise en face de lui en souriant à ses yeux criants.
- Où devrions-nous dire que nous sommes rencontrés ? Je l’ai regardé mais il mangeait silencieusement sa nourriture.
- J’aime bien cette idée du café. On pourrait dire que j’y travaillais et que nous nous sommes rencontrés un jour là-bas. Comment cela sonne-t-il ? J’ai regardé Ryan en attendant qu’il réponde.
- Ryan, je jure devant Dieu, si vous ne dites pas quelques choses, je viendrai là-bas couper les boules, je dirai à vos parents ce qui se passe vraiment. Je l’ai menacé. Vous agissez comme un enfant.
- Cette histoire me semble très bien. Vous m’avez vu et vous m’avez demandé de sortir avec vous ce jour-là.
- Ryan, j’ai dit dans un soupir. Vous n’aidez pas!
- Vous avez demandé une réponse et je l’ai donné. Il a répondu. J’ai laissé ma tête tomber sur la table et un coupa fait écho dans à travers la pièce. En ignorant la douleur de mon front, j’ai soupiré profondément.
- Vous savez que vous ne m’avez pas aidé. Apparemment demain nous allons la jouer à l’improvisation. Mais une chose dont nous sommes sur, c’est que nous nous sommes rencontrés au café en face de votre travail… Comment s’appelle-t-il ?
- Juice N Java, dit-il en se levant et en prenant son bol pour le mettre dans l’évier.
- Très bien, nous avons un plan. J’ai levé la tête de la table et je me suis levé. Mon estomac a grondé et j’ai enfin regardé l’heure. Il était à peu près 7 heures du soir et je n’ai pas mangé depuis midi quand Karine m’a laissé manger au centre commercial. Je suis allé au frigo et j’ai sorti un contenant de nourriture aléatoire. La cuisine était silencieuse et j’ai pensé que Ryan était parti. En mettant mon assiette au micro-onde, je me suis retournée et j’ai presque sauté en voyant Ryan debout là me fixant.
- Quoi ? j’ai bégaié
- Merci. Ryan a dit que sa voix était bourrue. Sans rien dire d’autre, il s’est éloigné.
- Okayyy
Alors que je me tenais là à attendre ma nourriture, j’ai regardé ma main vers le bas. Je ne sais pas quand j’aurai l’habitude de la voir sur mon doigt. Une fois ma nourriture terminée, j’ai pris une fourchette et je me suis dirigé vers ma chambre pour manger. Le soleil commençait à se coucher, ce qui fait briller le couloir d’un rose clair et d’un orange. Tout était silencieux alors que je me rendais dans ma chambre et que j’ai fermé la porte. En allant vers mon lit, j’ai remarqué une petite boite à anneaux en velours rouge. Me souvenant que Ryan l’avait et qu’il avait la gentillesse de le mettre sur mon lit, un petit sourire est apparu sur mon visage.
J’ai mangé en quelques minutes, après je suis allée regarder la télévision dans ma chambre. J’avais honnêtement oublié que j’en avais un ici jusqu’à maintenant. En décidant de me réveiller tôt, je suis allée me mettre en pyjama, je me suis lavé le visage et j’ai mis ma bague dans son étui. En prenant ma vaisselle, j’ai rembourré pieds nue dans la cuisine. Après l’avoir mis dans le lave-vaisselle, je retournais dans ma chambre quand j’ai entendu un gémissement. En me demandant ce que c’était, je suis allé dans le hall opposé et je montais les escaliers en direction d’une lumière venant d’une pièce. Quand je suis arrivé dans la pièce, j’ai mis ma tête dans un coin de la porte et regardé à l’intérieur et j’ai vu Ryan assis à son bureau sa tête dans ses mains et ses doigts tirant ses cheveux bruns. Je voulais aller voir ce qui ne va pas mais le fait de savoir que je ne ferais que me faire crier dessus m’a fait rester là où je le regardais. J’aurais souhaité que Ryan coopère avec moi et essaie d’être gentil. Ça n’allait pas lui faire de mal, je me suis retourné et je suis redescendu tranquillement avant de me faire prendre. En fermant la porte de ma chambre, je me suis appuyé contre elle en m’interrogeant sur demain. Cela allait être intéressant pour le moins. Je suppose que je ferais mieux de jouer le jeu, parce que sinon tout cet accord ne servira à rien.