Le contrat du milliardaire

Suite et fin de la journée

-Julie tu m'as fais peur, j'ai remis mes mains dans le l'évier.
- Chérie, tu n'as pas besoin de les nettoyer, je peux le faire le plus tard. Elle a essayé de m'arrêter mais j'ai secoué la tête.
- Non, c'est bien comme ça, honnêtement j'ai besoin de faire ça. Je me sentirai mieux si je le faisais. Je l'ai senti me fixer, avant qu'elle ne se déplace sur mon côté droit en attrapant une serviette.
- Tu lave et rince, je vais sécher. Elle a dit en prenant une assiette de ma main pour la séché. J'ai hoché la tête avec un petit sourire sur mon visage. Nous avons lavé et sécher en silence pendant quelques minutes.
- Vous savez que vous êtes la première fille à m'offrir son aide ? Julie a dit soudainement
- Oh..., je sais déjà que je n'étais pas la première fille que Ryan ait amené rencontrer ces parents.
- La plupart ne lève jamais le petit doigt pour faire quoique ce soit, ce n'est pas que je m'en soucis vraiment, car cela ne me dérange pas, mais même la pensée serait bien. Je pense que tu es là femme parfaite pour mon fils. Elle m'a dit en me jettant un coup d'oeil.
- Mais tu ne me connais même pas. J'ai bégayer surprise par sa remarque. Elle a juste haussé les épaules.
- Je n'ai pas besoin d'en savoir beaucoup pour reconnaître ce qui est bon. Merci de m'avoir aidé à nettoyer. Elle a changé de sujet avant que je ne puisse dire quoique ce soit.
- C'était un plaisir pour moi. J'ai grandi dans une maison où nous avons tous des corvées à faire. J'étais l'une des plus anciennes, donc je faisais plus que tout les petits enfants. Mais l'un de mes corvée était la vaisselle.
- Je ne veux pas m'insinuer dans votre vie, mais combien de temps vous êtes restés là bas ? Julie m'a demandé doucement
- Ma mère m'a quitté quand je n'avais que 5 ans et je me suis émancipé à 17 ans. Je me suis retrouvée à m'ouvrir à elle et je n'arrivais pas à comprendre pourquoi. Je suis généralement un livre fermé, mais il y a quelques choses chez Julie qui m'a donné envie de lui dire raconter cette partie de ma vie. Peut-être que c'est l'ambiance de mère qui émanait d'elle.
- La maison n'était pas honnêtement si mauvaise, je veux dire qu'elle a fait son temps, mais mon temps passé là bas n'était pas si horrible que ça. Nous étions 6 enfants dans la maison. Il y avait moi et un autre gars de mon âge, un garçon qui était 2 ans plus jeune que moi. Et il y avait 3 petits enfants en plus de nous, un garçon de 3 ans, un autre de 6 ans et une petite fille de 2 ans. J'ai pensé aux petits enfants puis j'ai souri.
- Matt le gars de mon âge (16 ans à l'époque) n'as jamais voulu avoir aucun rapport avec les autres enfants.Il a surtout tout garder pour lui et est resté dans sa chambre. Liam, le garçon de 2 ans plus jeune que moi était un peu le même mais sortais un peu plus souvent de sa chambre et parfois il jouait avec moi et les trois petits. Et on a les trois petits Lora était la plus âgées des trois, elle avait 6 ans c'était un ange, elle m'aidait à tout faire. Thomas était le cadet des trois. il avait 4 ans, il était toujours là à courir partout et à rentrer dans tous. Et enfin Léa la plus jeune qui avait 3 ans, elle était très mignonne et très gentil.
Bien sûr, les filles étaient mes préférés, même si Thomas était un peu turbulent, il avait le coeur sur la main. Lorsque les gens de la famille d'accueil étaient très occupés par le travail. Je gardais les trois petits et nous sommes devenus très proche. Avant mes 17 ans ils ont été adopté tous les trois par des familles très reconnaissante. J'étais vraiment heureuse pour eux et un peu triste qu'ils soient partis, mais je ne voulais pas non plus qu'ils restent ici comme moi. Ils méritaient une belle famille aimante.
C'est pourquoi je me suis émancipé un peu après avoir eu 17 ans parce que je suis seule. Les deux autres garçons ne m'ont plus adresser la parole après le départ des petits. Alors j'ai décidé que j'étais prête à partir. Après avoir obtenu mon diplôme, j'ai fais mes affaires et je suis partie.
Je n'avais pas réalisé que je marchais en parlant, jusqu'à ce que ma main ai heurté le évier vide et que le cliquetis des verres bien rangés ne rentre dans mes oreilles.
- Je suis désolée, bredouillais-je en m'excusant .
- Ma belle Hope ne t'excuse pas, c'est moi qui ai demandé toutes ces informations, Julie m'a répondu en mettant sa main sur mes épaules. Je lui ai sourit en sentant mon estomac se noué d'émotions.
Une partie de moi était heureuse d'avoir pu raconter une partie de mon enfance à Julie et je suis aussi contente que Julie m'a écouté sans m'interrompre ni même me juger. Mais l'autre partie de moi était bouleversé par la facilité avec laquelle je me suis confié à elle sur une partie de ma vie et le pire était que j'arrivais à ressentir des émotions étrange. Je pouvais presque ressentir physiquement que je me refermais comme un livre en fermant sa couverture. Éteindre mes émotions étaient quelques choses que j'avais choisi de toujours faire. Je l'ai toujours fait, je ne me suis jamais laisser ressentir les émotions au maximum. Ne pas ressentir quoi que ce soit est nettement mieux que de tout ressentir et de se sentir blessé. Ne vous approchez pas assez des gens parce qu'ils vont juste partir et vous blesser, c'était mon mantra. Mais maintenant que j'ai ressenti un peu ce qu'est une famille, je n'ai plus envie de le faire.
Je sais que me rapprocher de la famille de Ryan me ferait du mal, non seulement à moi mais à eux aussi. Mais je ne pouvais plus faire marche arrière, j'avais déjà commencé. Je viens de raconter des trucs à Julie sur ma vie, des choses qu'il a fallu des mois pour moi avant que je ne les ai confié à une amie. Je marchais déjà sur un terrain dangereux et nous étions même pas encore proche de la fin de l'année. Si je veux sortir indemne, je devais m'empêcher de nouer un lien avec la famille de Ryan mais pourrais-je le faire ? Pourrais-je revenir en arrière ?