24. Horace

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Précédemment : Livie s'est faite enlevée et Aaron découvre qu'elle a disparu en rentrant au pavillon. Il s'énerve et se met à la chercher alors que Livie est enfermé dans une cellule. L'homme qui l'a faite kidnapper lui rend visite qui n'était pas de simple courtoisie.

⚠️ Violence morale
🎶 Apocalypse - Cigarettes after sex

Aaron

Ça faisait déjà cinq nuits. Cinq nuit qu'elle n'était plus sous mon toit, sous ma putain de protection. Cinq nuits que je ne dormais presque pas. Je préparais minutieusement chaque détail pour la récupérer saine et sauve. Mon dieu que j'avais envie de leur faire du mal à tous. Je réfléchissais aussi à une façon de faire du mal à celui qui l'avait éloigné de moi. Combien de fois dois-je le répéter. On ne touche pas à ce qui m'appartiens.

- ON NE TOUCHE PAS À CE QUI M'APPARTIENS BORDEL ! Hurlais-je en tapant du poing sur la table.

Jamais personne n'avait osé me voler. JAMAIS ! Ma réputation dépassait mon nom ou bien celui de l'organisation Caduti dont j'étais le chef. J'aurai du la ramener là bas directement. J'aurai dû mais je ne l'ai pas fait par égoïsme. Parce que je ne voulais pas qu'elle voit d'autres homme que moi. Si elle avait été là bas, elle aurait été protégée même en mon absence. Si jamais il devait lui arriver quelque chose je...

Ma pensée fut à l'instant coupé par le signal sonore qu'émettait son collier.
J'avais pu connaître sa position. Des l'instant où j'ai compris, j'espérais qu'elle portait toujours le collier de ma mère. Elle ne l'avait pas enlevé. J'étais soulagé. Jusqu'à ce que je regarde où elle se trouvait exactement.
Chez Horace Bowin. Un dirigeant d'une mafia rivale et très bon ami de Nicholas.

- Kane on ne peut rien faire dans l'immédiat, c'est trop risqué. Me dit Isaac.

- En la prenant elle, il a attaqué l'organisation toute entière. Il y aura des représailles soit en certain. Répondis-je sèchement.

La peur que je ressentais pour elle nourrissait continuellement ma rage et ma colère. Je ne dormirai pas tant qu'elle ne sera pas revenu auprès de moi. A bien y réfléchir, sa protection devait être le cadet de mes soucis. J'étais redevable, je ne faisais que payer ma dette après tout. Mais elle est devenue une obsession. Cette femme me troublait. La protéger était maintenant ma priorité. Je n'avais que ça en tête. Je ne supportais pas que quelqu'un l'approche ou la touche. Ça me paraissait insurmontable.
Inconsciemment je tapais une nouvelle fois du poing sur la table.
Tout les hommes que j'avais réuni autour de cette table me dévisageaient.

- Putain que je vais lui briser les os les uns après les autres la prochaine fois que je verrai cet enfoiré ! Criais-je de nerfs

Personne n'osait prononcer un seul mot. Ils savaient. Tous baissèrent les yeux à l'exception de Garrett et Isaac qui avaient l'habitude de supporter mes crises de paranoïa et mes sautes d'humeur.

Bordel oui ! j'aurais dû la ramener à l'organisation dès le début. Je ne voulais pas l'effrayer dès le début. Mais mon égoïsme l'a mise en danger. J'ai voulu l'amener au pavillon en sachant très bien qu'elle ne serait pas sous surveillance vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

Je radotais. En me répétant la même information en boucle, qui soit dit en passant indiquait mon état de panique actuel.

- J'ai besoin de m'endormir aux côtés de la fée blanche ce soir, soupirais-je

CadutiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant