Chapitre 8

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Vendredi 2 Juillet

Célia

Je finissais de me préparer pour la soirée de Charline. C'était son anniversaire aujourd'hui et elle avait tenu à faire une petite soirée chez elle. Mais puisque sa maison était un peu petite pour accueillir huit personnes. Nathan c'était gentiment proposé pour faire la soirée chez lui. D'après Maxime, il avait une maison énorme.

J'avais hâte de voir ça. Ça faisait trois semaines que je le connaissais et pourtant je n'avais jamais été chez lui.

Notre relation amicale me convenait très bien. On s'entendait bien et je dirais même qu'on était proche. On se confie certaine chose, même si je ne lui ais rien raconté sur mon passé pour l'instant. Je comptais le faire un jour, mais pour le moment je n'étais pas prête.

Dimanche dernier j'avais même été mangé chez ses parents avec Charline, Maxime et Ayden. C'était vraiment un moment génial. Sa mère et son père étaient des gens formidables. Ça m'avait fait du bien de découvrir une famille aussi uni que la sienne.

Mon portable sonna, c'était un message de mon cher patron.

De Nathan : Qu'est-ce que tu fous ? Je t'attends pour préparer l'anniversaire de TA copine !

Je levais les yeux au ciel face à son comportement autoritaire.

A Nathan : J'essaye de me faire belle monsieur le grincheux ! Je pars dans deux petites minutes.

Sa réponse fusa comme à chaque fois qu'il me parlait. A croire qu'il passait sa vie sur son téléphone quand il parlait avec moi.

De Nathan : Pas besoin d'essayer, tu es belle naturellement petite idiote. Aller ramène ton cul.

Je rougissais alors qu'il n'était même pas là. Il fallait que ma réponse soit marrante pour détourner le truc et ne pas montrer ma gêne.

A Nathan : N'essayerais-tu pas de me faire des compliments pour me mettre dans ton lit ce soir par hasard ?

De Nathan : Pas besoin de compliment pour t'avoir dans mon lit mademoiselle Russo. D'ailleurs ce soir, tu dors avec moi.

Voilà ce que je disais. On c'était fortement rapproché tous les deux. Nous dormions souvent ensembles sans que rien ne se passe évidement. C'était dur pour moi de résister à l'appel de son corps de mannequin, mais j'y arrivais. Et je supposais aussi que c'était très dur pour lui aussi.

A Nathan : Oui chef ! Bon je pars monsieur l'autoritaire.

Je prenais toutes mes affaires et montait rapidement dans ma voiture. Je tapais son adresse sur mon GPS. Un quart d'heure de route. Ça aurait pu être pire.

Le choc fut brutal quand j'arrivais devant sa maison. J'aurais plutôt appelé ça une villa. C'était immense pour une personne seule. Elle se situe à l'écart de la ville un peu en forêt. Il n'a que deux maisons voisines. Elle était magnifique et monstrueuse. Elle était moderne avec de grandes baies vitrées un peu partout de couleurs noirs. Un grand garage était incorporé dans la maison de la même couleur que les fenêtres. Du gris et du bois revêtait parfaitement cette villa.

La porte s'ouvrit sur un Nathan souriant. Sa bonne humeur était contagieuse. Il embrassait mon front avant de me laisser entrer et prenait mes affaires. Je fus de suite ébahit par la beauté de la décoration. C'était magnifique et encore une fois immense. Après l'entrée se trouvait un petit escalier de deux marches qui menait à la cuisine américaine par excellence dans les tons noir et bois avec un énorme îlot central. J'adorais immédiatement cette cuisine qui donnait envie de s'en servir immédiatement. Cette dernière était ouverte sur un grand salon aménagé de deux grand canapés accompagné d'une table basse carré. Un grand meuble télé accueillait une télé gigantesque à écran plat sur la droite des canapés. Tout était dans les tons blanc et noir.

Mon boss, et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant